Rémunération / Carrière

Flash Covid-19

Une indemnité repas de 5 € 55 par jour travaillé va enfin vous être attribuée !

La CGT et les organisations syndicales signataires de l’accord sur la mutualisation de la restauration se sont battues pendant de longues semaines pour qu’Orange applique leur décision de versement d’une indemnité repas sur la fiche de paie des salariés. Cette indemnité sera versée pour chacun des jours travaillés sur la période du 17 mars au 10 mai 2020. La CGT revendiquait que tous les salariés en bénéficient, y compris celles et ceux contraints d’être en ASA Coronavirus ou garde d’enfant.

La Direction d’Orange, qui était dès le départ partisane de l’attribution de titres restaurant dématérialisés a, par ses positions, retardé la mise en œuvre de ce versement ! Pour la CGT, cette prime qui sera versée sur la paie de Juillet 2020 est une victoire dans le sens où, contrairement aux titres restaurant, vous n’aurez pas à débourser de quote-part salariale pour en bénéficier, et qu’elle n’impactera pas votre revenu imposable. Un premier mail vous sera adressé pour vous informer du versement d’une indemnité repas. Un second mail vous proposera de confirmer le nombre de jours travaillés sur la période « 17 mars 2020 – 10 mai 2020 ». Vous devrez aussi accepter le fait qu’Orange vous verse une prime sur votre salaire. A savoir que, sans réponse de votre part, l’indemnité vous sera versée automatiquement sur la base du nombre de jours calculés par l’entreprise.

Toutefois, pour les détenteurs d’une Carte Titres Restaurant dont ils bénéficient dans le cadre de leur Télétravail régulier, l’attribution se fera sous forme de Titres Restaurant sur leur carte après validation de leur commande. Cette commande de Titres Restaurant pour la période de confinement pourra être passée jusqu’en septembre 2020.

Pour la période à partir du 11 mai, soit à partir de la 1ère phase du déconfinement, des négociations sont en cours avec Orange. Le budget de la restauration collective mutualisée ne permet pas de financer dans le même temps la restauration
collective pour celles et ceux qui ont repris le travail sur site, et une indemnité pour celles et ceux qui travaillent encore à leur domicile.

Lors de cette négociation, la CGT renouvellera sa demande d’une prise en charge d’une indemnité pour tous les salariés contraints de rester à leur domicile, et ce, jusqu’au retour à la normale.

Indemnisation des frais de travail à domicile :

Orange a décidé de verser une prime de 30 € en guise de dédommagement pour les deux mois de confinement travaillés à domicile (soit 0,75€/jour*). Le barème URSAFF prévoit un minimum de 100 € pour une durée équivalente (soit 2,50€/jour*). De qui se moque-ton ? Nous ne pouvons accepter qu’Orange continue de faire des économies sur le dos du personnel.

La CGT demande que des discussions démarrent sur l‘indemnisation du travail à domicile et sur les conditions de travail, notamment le matériel ergonomique nécessaire pour prévenir les troubles musculo squelettiques.
*calcul effectué sur 40 jours travaillés sur les deux mois.

JTL imposés par la direction :

Alors que le personnel a été félicité par le PDG pour son engagement depuis le début de la crise sanitaire, et que toutes les forces ont été mobilisées pour maintenir le fonctionnement des réseaux et services, la direction d’Orange a décidé de transformer ces remerciements par la confiscation de leurs congés : jusqu’à 6 jours de JTL ont été imposés aux salariés, sur un quota de 10 jours à la main de l’entreprise jusqu’au 31 décembre. Cette décision provoque l’incompréhension des salariés, tant elle est injuste, puisque 90% du personnel a travaillé durant la période de confinement. Orange a fait le choix de la régression sociale pour ses salariés, malgré des finances au vert et un Chiffre d’Affaire (CA) en augmentation de 1%
au 1er trimestre 2020, et un résultat net en 2019 de 3 milliards d’€. Rien ne justifie l’accaparement de nos congés.

La CGT revendique l’arrêt immédiat de cette décision unilatérale et la restitution des jours confisqués.

Prime COVID-19 :

La direction a décidé unilatéralement de verser une prime de 1 000 € nets sur la paie du mois de juin. Avec des critères très restrictifs, ce sont seulement 9 000 salariés d’Orange qui seront éligibles à cette prime. La liste des salariés concernés est en cours de finalisation. Ce choix, guidé une nouvelle fois par des logiques purement financières, suscite l’incompréhension du personnel qui s’est mobilisé massivement dès le début de la crise sanitaire, permettant de répondre aux besoins des
usagers. La majorité du personnel a été mobilisée pour la continuité d’activité, mais peu d’entre eux recevront une prime. Ils devront, comme d’habitude, se contenter de remerciements.

La CGT demande que tous les salariés reçoivent une prime 1 000 €. Dans le cadre de la négociation salariale de 2020, la CGT demandera de la pérenniser avec la mise en place d’un 13ème mois.

La CGT reste vigilante pour que cette crise sanitaire ne soit pas l’occasion pour le gouvernement et le patronat de diminuer les droits et garanties des salariés. C’est pour cela que depuis le début de la crise, elle défend les droits des salariés, qu’ils soient issus de la maison mère, des filiales, de sous-traitances, en France, mais également au niveau international. Mobilisons-nous pour que notre travail soit reconnu et nos droits respectés.

POUR ETRE FORT, JE REJOINS LA CGT

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Négociations salariales 2020- La priorité: Augmenter les salaires

La négociation salariale doit répondre aux attentes des salariés

La CGT a donné la parole aux salariés par le biais d’une consultation sur les salaires. Vous demandez :
-Une augmentation du pouvoir d’achat (87%)
-Des augmentations de salaire (90%)
-Des promotions (81%)
-La suppression des écarts salariaux femmes/hommes (93%)
Cette négociation doit être l’occasion de répondre à vos attentes exprimées au travers de ce questionnaire.

Vous avez également exprimé un fort mécontentement sur la mise en œuvre de l’accord ARCQ : la direction vous promettait monts et merveilles, or c’est une véritable désillusion. Avec des budgets contraints, la mise en place de quotas, la destruction des qualifications au profit du marchandage des compétences, la disparation de l’expérience, l’abandon des salariés non promus depuis plus de dix ans avec des requêtes sans suite.
ARCQ ne pouvait être qu’un fiasco. La CGT exige la remise à plat du système de reconnaissance à Orange afin d’en faire un axe prioritaire du plan stratégique « Engage 2020 ».

(…)

EMPLOIS, SALAIRE ET RETRAITE, UN MÊME COMBAT

Les gouvernements successifs distribuent des Milliards d’euros aux entreprises sous forme de baisse de cotisations sociales, d’aides publiques et d’allégements fiscaux. Les entreprises préfèrent rémunérer généreusement les marchés financiers plutôt que le travail. Ces mêmes gouvernements et patrons attaquent de toutes parts notre modèle de protection sociale (sécurité sociale, chômage, retraite…), demandent aux salariés de faire des efforts et de renoncer à un modèle social auquel ils sont attachés.

La mobilisation actuelle contre le projet de réforme des retraites est l’occasion pour les salariés d’Orange d’exiger une autre répartition des richesses en faveur de la création d’emploi stables et qualifiés, de l’augmentation des salaires et d’un système de retraite par répartition et solidaire.

La CGT demande :

• Une augmentation collective de 6 % minimum pour tous, qui correspond aux gains de productivité induits par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice,
• Un 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles,
• la suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »,
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements,
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions,
• La régularisation des 22 000 salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
• Qu’aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

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Reconnaissance des Qualifications : Quelle ARCQ...naque !

L’Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications (ARCQ) a été signé le 20 janvier 2017 par la CFDT, la CFE-CGC et FO. Les évaluations ont quasiment toutes été réalisées et les retours du personnel confortent la CGT FAPT dans sa décision de ne pas avoir signé cet accord.

Les signataires ont accepté de faire un chèque en blanc à la direction et lui donner les pleins pouvoirs. Ainsi, elle a pu décider seule de la refonte des métiers et des nouvelles règles de reconnaissance professionnelle. Dès le départ la CGT a dénoncé le contenu de cet accord, éloigné des attentes des salariés.

Cet accord permet à la direction :

  • De fusionner, unilatéralement, 400 métiers vers 120 métiers afin de mener à bien ses restructurations incessantes.
  • De s’affranchir de l’avis des Organisations Syndicales pour la définition et la mise en place des référentiels métiers qui sont loin de refléter la réalité des activités dans les services.
  • Une différence de traitement entre les personnels d’Orange à égalité de compétences et de qualifications et à équivalence de grade et de groupe CCNT.
  • De mettre en difficulté les managers en les obligeant à appliquer des quotas sur les mesures prévues par l’accord, faute de budgets suffisants.
  • De distiller au compte gouttes les promotions pour les salariés n’ayant pas pu en bénéficier depuis + de 10 ans (25% du personnel est concerné).
  • La mise en oeuvre d’un parcours du combattant pour obtenir une promotion à cause de la multiplicité des compétences à acquérir, les différents paliers à franchir et la mise en place des entretiens « regards croisés ».
  • De développer la polyvalence à outrance avec la fusion, voire la destruction de métiers, entrainant la perte de spécialisation, d’expertise et de sens du travail.

La CGT n’a pas signé cet accord !

Pour la CGT, la reconnaissance passe par :

  • La requalification des fiches de postes.
  • La reconnaissance de l’expérience, de l’ancienneté et de la formation.
  • La prise en compte des diplômes et l’institution d’un droit à la carrière.
  • La promotion par changement de grade ou de bande des salariés sans promotion depuis +de 10 ans
  • Le doublement du salaire garanti sur l’ensemble d’une carrière.
  • La garantie de l’accès à un déroulement de carrière identique entre les femmes et les hommes.
  • La reconnaissance des fonctionnaires par le changement de grade (seule augmentation de salaire prise en compte pour le calcul des retraites).
  • Un moratoire sur ARCQ et l’ouverture d’une négociation sur la reconnaissance de qualification et la sécurisation des parcours professionnels

La direction a plus d’une corde à son ARCQ !

A l’approche des élections professionnelles et sentant le mécontentement du personnel monter dans les services, une organisation syndicale a retiré sa signature. Quel impact pour les salariés ?

Aucun. Le retrait de la signature n’a aucun effet sur la validité de l’accord, ce qui signifie qu’il continuera à s’appliquer jusqu’en 2021. Pour la CGT, c’est pendant la négociation qu’il y a nécessité d’agir, afin de faire pression sur la direction pour gagner un meilleur accord répondant aux revendications du personnel et non une fois que les accords sont appliqués. Quels enseignements retenir ?

C’est avant de signer qu’il faut réfléchir…pas après !

Pour que mon travail compte, je vote CGT

      

 

Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 19 au 21 novembre 2019 »

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Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications en AD à Orange : Quelle ARCQ…naque !

L’Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications (ARCQ) a été signé le 20 janvier 2017 par la CFDT, la CFE-CGC et FO. Les évaluations ont quasiment toutes été réalisées et les retours du personnel confortent la CGT FAPT dans sa décision de ne pas avoir signé cet accord.

Les signataires ont accepté de faire un chèque en blanc à la direction et lui donner les pleins pouvoirs. Ainsi, elle a pu décider seule de la refonte des métiers et des nouvelles règles de reconnaissance professionnelle.

Dès le départ, la CGT a dénoncé les conséquences néfastes du contenu de l’accord, éloigné des attentes des salariés.

(…)

La CGT n’a pas signé cet accord !
Sa mise en œuvre confirme qu’il ne répond pas aux attentes du personnel d’Orange

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Pour que mon travail compte

6% d’augmentation, c’est trop demander ?

Négociation salariale 2019, un premier pas vers les 6%

Durant toute la négociation, la CGT s’est appuyée sur les revendications exprimées par les salariés. L’unité syndicale initiée par la CGT a fait avancer la négociation permettant d’obtenir un budget global de 3%, incluant, les mesures collectives pour tous, l’augmentation du budget promotion dans le cadre de l’égalité femmes/hommes, des mesures de revalorisation des premiers niveaux de salaires et le doublement du budget de correction des anomalies de carrière.
A la demande de la CGT, cet accord prévoit également une enveloppe supplémentaire venant compenser ARCQ, dont le budget est jugé insuffisant par les salariés.

La CGT a notamment gagné :

  • la réintroduction de mesures collectives pour tous,
  • les cadres sans plafond (hors bande G) alors que la direction privilégiait les mesures « individuelles »,
  • la hausse des mesures collectives de 0,35%,
  • le relèvement des paliers de premiers niveaux de salaire,
  • le doublement du budget « mesures de situations particulières », des salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
  • l’augmentation du budget promotion égalité professionnelle.

A l’issue de la négociation, la CGT a été la seule organisation à permettre aux salariés de pouvoir donner leurs avis sur les mesures salariales obtenues.

C’est une 1ère étape pour gagner les 6% d’augmentation et le 13ème mois lors des prochaines négociations.

Votez massivement CGT ! C’est l’assurance d’augmenter votre salaire. Pour que mon travail compte, je vote CGT

Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 19 au 21 novembre 2019 »

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

Seuls les salariés créent les richesses par leur travail dans les entreprises. Ces dernières doivent être répartie autrement notamment pour la juste rémunération de la force de travail par :

  • La mise en place d’un 13e mois
  • La revalorisation du complément Orange pour les fonctionnaires
  • La prise en compte de l’évolution des métiers dans les qualifications
  • La suppression des inégalités de traitement entre les femmes et les hommes
  • La revalorisation de toutes les grilles indiciaires et salariales sur la base d’un smic à 1 800 € mensuel brut, et sur la base du plafond de la sécurité sociale (3 269 €) pour les cadres,
  • De nouvelles grilles  de salaire basée sur une progression régulière et garantie, la reconnaissance des qualifications et des diplômes avec pour minimum le smic à 1 800 € brut mensuel à l’embauche :
    • Sans qualification : 1 800 €
    • BEP/CAP : 2 160 €
    • BAC : 2 520 €
    • BTS/DEUG/DUT : 2 880 €
    • Licence/Maitrise : 3 240 €
    • BAC+5/ingénieur : 3 600 €
    • Doctorat : 4 140 €
  • Une progression tous les 2 ans d’ancienneté afin de garantir un véritable déroulement de carrière.

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