Déclaration préalable de la CGT (extraits)

Plusieurs conseils régionaux et conseils départementaux viennent d’instaurer, pour les chantiers publics du bâtiment, une « clause Molière » créant l’obligation pour les salariés étrangers détachés en France de « parler français ».

Pour la CGT, cette disposition est inacceptable parce que xénophobe et discriminatoire. Mais aussi parce qu’elle exonère les entreprises françaises faisant appel aux travailleurs détachés de leur responsabilité sociale en tant qu’employeur. Plutôt que de discriminer les salariés et de flirter avec la préférence nationale, les collectivités devraient plutôt prévoir dans leurs appels d’offre des clauses de sécurité sociales et environnementales à l’attention des employeurs.

Mardi 21 mars les salarié-es se sont mobilisés pour la relance de l’industrie et la défense des services publics en France.

La France a besoin d’une industrie et de services publics forts répondant aux besoins de la population et qui assurent un développement économique équilibré des territoires, la création d’emplois et le progrès social pour tous.

Les Télécommunications n’échappent pas à cette nécessité : il s’agit de gagner le droit à la communication pour tous. 

La transformation numérique ne fait qu’accélérer cette urgence car elle est en train de métamorphoser notre société, son économie et ses liens sociaux.

C’est donc aussi le moment de se poser la question du sens et de la finalité de cette transformation, comme de l’utilisation des gains de productivité :

• Doit-on optimiser les profits ou générer du progrès social ?
• Doit-on susciter de la concurrence à outrance dans les zones de fortes densité de population et laisser les zones de faible densité à
  l’abandon, ou doit-on assurer le développement du très haut débit sur tout le territoire avec une péréquation tarifaire ?
• Doit-on détruire l’emploi et intensifier le travail de ceux qui restent, ou doit-on réduire le temps de travail et améliorer les conditions de son exercice ?
• Doit-on déshumaniser la relation client, ou doit-on utiliser le progrès technique pour se rapprocher de l’utilisateur final et améliorer le service rendu ?
• Doit-on utiliser l’argent public pour « aider » les employeurs qui bloquent les salaires, détruisent massivement l’emploi… et se versent des dividendes ?

En cas de versement de dividendes pas d’aides publiques !

Pour répondre aux besoins, la CGT revendique un service public de la communication sous contrôle salarié et citoyen.

Principaux points à l’ordre du jour

• Consultation sur le projet de regroupement des trois UI IDF en vue de créer l’UI PP.
• Consultation sur le projet de rattachement de l’équipe SPS de l’UI IDF Centre à la
  Direction des Réseaux de la DERS.
• Information sur les rapports d’activité des T3 et T4 2016.
• Information consultation sur le projet de généralisation de la polyvalence au SCO IDF.
• Poursuite de l’étude du projet de fermeture du site d’Ivry sur Seine de la DO IDF.
• Information consultation sur l’ouverture des dimanches en 2017 et le 1er dimanche des
  soldes d’hiver 2018.
• Information Consultation sur le projet de fermeture des boutiques Crimée, Clichy 75 et
  Clichy 9.

Pour en savoir plus, téléchargez le compte-rendu de la réunion ci-dessous.

Déclaration préalable de la CGT (extraits)

En France, 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté pendant que les actionnaires du CAC 40 fêtent, eux, un nouveau record : celui des 55,7 Mds€ de dividendes et de rachat d’actions qu’ils ont pu empocher en 2016.

Entre 2008 et 2015, Orange a versé plus de 24 Mds€ de dividendes, contre 22 Mds€ de résultat net, soit 110% du résultat net ! Orange c’est aujourd’hui 85 000 salariés. Au gré des fusions, réorganisations, regroupements, fermetures de sites et de boutiques. Combien serons-nous demain ?

Ce sont bien les politiques d’austérité pour les salariés et la rémunération indécente du capital qui pèsent sur notre pays, l’Europe et le monde et qui permettent à des politiques haineuses de prospérer en France comme aux Etats-Unis d’Amérique.

Pourtant, il n’y a pas de fatalité comme le montre le résultat des élections dans les TPE, qui confirment la 1ère place de la CGT avec 10 points d’avance. Sur l’Île-de-France, avec 26,57 % des suffrages exprimés, la CGT se situe à 11,06 % devant la 2ème OS. Les salariés (trop peu au demeurant) qui se sont exprimés ont choisi de légitimer le syndicalisme CGT qui propose, conteste,
revendique, lutte et négocie.

Le 8 mars n’est pas « la journée de la femme », mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Le 8 mars a été lancé pour obtenir l’égalité au travail et dans la société.

Les femmes restent payées en moyenne un quart en moins que les hommes : elles travaillent donc gratuitement à partir de 15h40. Pour refuser le travail gratuit et exiger l’égalité professionnelle, nous appelons à des arrêts de travail à 15h40 dans toute la France et sur chaque lieu de travail.

Notre CE va poursuivre l’étude du rapprochement des unités d’intervention d’Ile de France Sud, Est Francilien et Ouest Francilien, en vue de les fusionner par la création de la future entité UI Portes de Paris. La législation en vigueur prévoit que le groupe de
travail pluridisciplinaire soit associé à l’ensemble de la construction du projet, ce qui n’a pas été le cas pour ce dossier.

Principaux points à l’ordre du jour :

• Information Consultation sur le projet de regroupement des unités d’intervention Ouest Francilien, Est Francilien et IDF Sud en vue d’une création de l’UI Porte de Paris.
• Information Consultation sur les projets de fermeture des boutiques de Sarcelles et d’Argenteuil de l’ADPP et de La Motte Picquet et d’Antony de l’AD IDFC.
• Information Consultation sur le projet de fermeture du site d’Ivry sur Seine du SCO.
• Spectacle fin d’année 2017

Pour en savoir plus, téléchargez le compte-rendu de la réunion ci-dessous.