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Les infos du CSEC Orange

Nouvelle crise sociale chez Orange

Une délégation CGT en grève s’invite à la réunion du CSEC extraordinaire du 12 juillet consacrée à la souffrance au travail et aux suicides…
A la suite des derniers suicides et face à une dégradation généralisée des conditions de travail, la CGT a demandé et obtenu la tenue d’un CSEC exceptionnel relatif au climat social fortement dégradé.
Un piquet de grève a été organisé à l’appel de la CGT et SUD au coin de la rue Albert en préambule à l’ouverture de la séance.
Nous avons débuté la séance par des prises de parole d’une délégation CGT en grève, avec des représentants venant des UI, de l’USC, de DTSI et du syndicat CGT FAPT Télécoms Paris. Ils ont dénoncé au travers de témoignages de la réalité vécue par les salariés au quotidien :
• Retour du mal-être au travail au sein de l’entreprise et la triste réalité des suicides en UI ;
• Dégradation généralisée des conditions de travail et perte de sens au travail ;
• Forte inquiétude pour leurs métiers et leur avenir avec l’externalisation des activités, leur filialisation, la sous-traitance à outrance et le non-remplacement des départs ;
• Manque de reconnaissance de leur travail effectué et des efforts consentis.
Mise sous pression par la CGT, la direction reconnaît enfin que la situation est grave dans l’entreprise…
Orange ne peut plus nier la réalité que les différentes interventions de la délégation CGT et les membres CGT du CSEC ont rappelé avec force et émotions : nos vies valent plus que les profits de l’entreprise qui atterrissent sans effort dans les poches des actionnaires et des fonds de pensions.
Cette course folle aux profits est la cause du mal être qui se généralise chez Orange.

Orange poursuit ses projets de restructuration néfastes. C’est non !
En ces moments difficiles, nous attendions de la Direction transparence et honnêteté concernant notre demande d’informations détaillées sur la situation sociale.
Le document remis aux élus n’y répond en rien, la Direction se contentant de nous faire une revue des processus agrémentée de quelques statistiques.
Dès les premiers échanges, le dialogue a vite été rompu. Cela fait des mois que la CGT alerte sur la dégradation globale et continue des conditions de travail. Face à l’accumulation des accusations et témoignages de situations de salariés dénonçant les pratiques de l’entreprise, les premières réponses et remarques de la direction ont très vite créé un climat tendu et électrique au point d’écourter la séance.
Dans un contexte aussi pesant du procès France Télécom-Orange sur les suicides, et d’une nouvelle crise sociale, la Direction nous a profondément déçu. ET ce n’est pas la nouvelle Directrice Générale qui a soufflé sur les braises au cours de son « One Woman Show » qui va apaiser un dialogue social au plus bas !

Protéger la santé et la sécurité des salaries, c’est la priorité !
La direction doit tenir compte des alertes sur la souffrance au travail générée par les restructurations et réorganisations permanentes. Cela est mis en lumière avec gravité dans les derniers bilans sociaux et rapports de la médecine du travail et du Comité National de Prévention du Stress.
Orange doit prendre ses responsabilités maintenant. Elle doit cesser de nous expliquer que la fin justifierait les moyens pour atteindre ses objectifs du plan « Scale-up » de réduction des coûts drastiques d’un milliard net principalement sur le dos des salariés : importante saignée dans les effectifs ; rigueur salariale avec trois années consécutives de négociations salariales aux rabais se terminant par trois décisions unilatérales et contribuant à une perte importante de pouvoir d’achat des salariés ; réduction des mètres carrés par les projets immobiliers et la généralisation du flex-desk déshumanisant.

Fini les beaux discours ! La CGT réclame des actes concrets et forts… et quitte la séance en signe de protestation…
Rattrapée par une réalité dramatique, l’heure n’est plus aux belles intentions.
La CGT ne cautionnera pas la stratégie mortifère.

Pour la CGT, la direction doit :
• Arrêter d’être dans le déni et adopter une attitude responsable vis à vis des salariés ;
• Stopper TOUS les projets de restructuration néfastes et destructeurs pour les salariés ;
• Redéfinir une nouvelle stratégie en y mettant l’humain au centre ;
• Redonner la priorité à la protection de la santé et la sécurité des salariés avec un véritable plan de prévention et des préconisations en ce sens ;
• Restaurer un réel dialogue social de qualité ;
• Redonner des moyens aux représentants du personnel ; retour à des périmètres qui permettent de rapprocher les salariés et leurs représentants ; rétablissement des CHSCT ou à défaut que les CSSCT retrouvent la totalité des attributions des CHSCT ;
• Instaurer un nouveau pacte social avec tous les acteurs concernés (représentants du personnel, salariés, Service de Santé au Travail).

Le mal être se généralise à Orange. Les salariés attendent des engagements forts et immédiats. La situation actuelle ne doit pas perdurer, la direction doit se donner les moyens nécessaires pour mettre fin urgemment à cette crise sociale.

La sécurité et la santé des salariés ne doivent et ne peuvent faire l’objet d’économies !
Le renoncement fait mal aux salariés.
Leur mutisme est pire que la colère.

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CSEC du 05 07 2022: Une nouvelle crise sociale à Orange !

Pour la CGT, la situation est grave. Nous vivons une nouvelle crise sociale dans l’entreprise avec le retour des suicides, et une souffrance au travail en constante progression.
La machine à broyer est bel et bien de retour chez Orange, ex France Télécom, alors que le procès en appel de France Télécom vient de se terminer, avec un rendu attendu pour le 30 septembre 2022.
La parole des salariés se libère chaque jour un peu plus, ils expriment à nouveau leur mal-être et leur souffrance au travail.
Cette nouvelle crise sociale révèle que c’est bien la mise en œuvre de la stratégie d’Orange, axée essentiellement sur des plans successifs d’économies qui s’appuient majoritairement sur la réduction de la masse salariale.
Pour la CGT, l’heure n’est plus aux constats, il y a Urgence Sociale !
La Direction ne doit plus poursuivre voire accélérer à la demande de la nouvelle
Directrice Générale, sa stratégie comme si de rien n’était !
Pour la CGT, la Direction doit avoir pour priorité la protection de la santé et la sécurité des salariés.
La CGT a quitté la séance du Comité Central des 5 et 6 juillet, après une déclaration préalable expliquant que les projets présentés consistent à banaliser une situation maintenant dramatique, et ont comme objectif de poursuivre la mise en œuvre des réorganisations néfastes et destructrices pour les salariés.

La CGT réclame :
-L’arrêt de tous les projets de transformations en cours et futurs
-Des recrutements massifs pour pallier tous les départs et recréer des collectifs de travail en lien avec la charge de travail réelle
-Une réorientation de la stratégie globale de la Direction d’Orange

L’humain n’est ni une marchandise ni un coût ! Mobilisons-nous massivement le 12 juillet sur tous les sites d’Orange :
Nos vies valent plus que leurs profits !

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Vie au travail

Orange, la machine à broyer est de retour !

La réalité, une nouvelle crise sociale existe dans l’entreprise.
Trois suicides de salariés à Orange en l’espace de quelques semaines dans une entreprise au passé si douloureux et en plein procès en appel des suicides chez France télécom. INACCEPTABLE !!!

La parole des salariés en souffrance se libère…
Déjà en 2009, c’est une grande enquête qui a révélé l’ampleur de la crise sociale et a permis de déboucher sur la signature de plusieurs accords sociaux et un plan d’embauche massif de CDI.
Les salariés expriment à nouveau leur mal-être et leur souffrance au travail au travers des résultats de l’enquête CNPS et du rapport des médecins du travail particulièrement accablant pour Orange.

Tous les projets de restructurations, néfastes pour les salariés, doivent cesser immédiatement…
Les salariés dénoncent un plan de réduction des coûts et des effectifs, causes de stress et de souffrance, issues du cadencement et de l’intensité des transformations et réorganisations, des multiples projets immobiliers, ils évoquent également les conséquences de la crise Covid et du télétravail forcé et de sa généralisation. Ils soulignent une complexification de leurs tâches qui augmentent à la fois leur charge de travail et leur charge mentale dont les impacts sur leur santé et leur sécurité sont de plus en plus forts.

Pour la CGT, la santé et la sécurité des salariés, c’est la priorité !
Les salariés remontent de plus en plus de situations de fatigue, de stress et de mal-être au travail. Comme dans les boutiques, les salariés s’inquiètent pour leurs emplois et devant l’intensification des incivilités et agressions subies.

La reconnaissance du travail des salariés, c’est maintenant !
Depuis des années, les salariés se plaignent de l’absence de reconnaissance salariale et de perspectives d’évolution professionnelle. Pire, la situation se dégrade depuis 2019 sous l’effet d’« ARCQ », un système basé sur des niveaux de compétences et des mesures de reconnaissance avec une opacité sur les critères de rémunération et de promotion.

La dimension humaine sacrifiée sous le prisme de la rentabilité…
Les salariés ne supportent plus d’être utilisés comme des variables d’ajustement de cet énième plan de réduction des coûts « Scale Up » d’un milliard d’euros net dont 500 millions d’euros se font sur le dos des salariés. Ils réclament son arrêt immédiat, car il accélère l’intensification de la casse sociale et met à mal les collectifs et les liens sociaux auxquels ils sont très attachés.

L’engouement pour le Télétravail, cache une autre vérité…
Imposé par la crise sanitaire, le télétravail a largement été plébiscité par les salariés. Cependant, cela masque des réalités très disparates et parfois inquiétantes. En réalité, les motivations des salariés vis-à-vis du télétravail sont une échappatoire pour fuir les nouveaux lieux de travail pour causes d’un rallongement du temps de trajet et des coûts de transport, d’une forte dégradation des conditions de travail due à des espaces de travail bruyants, impersonnels, déshumanisants et source de « flicage » (Open Space et Flex Office généralisés, positions de travail à partager, spécificités des métiers non prises en compte…).
À tel point que les salariés préfèrent le télétravail au prix de concessions importantes parmi lesquels un isolement pesant et un environnement de travail souvent dégradé voir inadapté qui se percute avec la sphère privée.

Les Managers sont essentiels, ils ne sont pas de trop…
Les managers constituent aussi une population fortement à risque selon les rapports. Ils alertent de la forte dégradation de leurs conditions de travail accentuée pendant la crise sanitaire, de la perte de marges de manœuvre managériales et d’autonomie, les réduisant à de simples exécutants. Pourtant, les rapports montrent très clairement le lien fort entre l’autonomie managériale et le bien-être des salariés.

La CGT invite les salariés à une grande journée de mobilisation et d‘expressions en organisant des initiatives locales avec des prises de paroles partout où c’est possible.

Tous unis pour imposer à la direction les revendications des salariés
• Prioriser l’emploi sur l’ensemble du territoire avec un plan d’embauches pérenne et ambitieux, et la sécurisation des emplois,
• Remplacer chaque départ par un recrutement en CDI,
• Prioriser la réinternalisation des activités et des emplois sous-traités associés,
• L’arrêt immédiat du plan d’économie « Scale Up » et des réorganisations effectuées à marches forcées sources de RPS, de stress et de souffrance au travail,
• Le retour de meilleures conditions de travail pour une qualité de vie au travail améliorée, avec l’arrêt du tout Open-Space et du Flex Desk.
• Redonner du sens au travail à travers une politique RH tournée vers les salariés et non guidée par un plan d’économie qui ne profite qu’aux actionnaires,
• Prioriser la santé, la sécurité et le bien-être au travail des salariés,
• Prioriser un réel dialogue social de qualité,
• Prioriser l’autonomie et les marges de manœuvre des managers,
• Relancer les négociations salariales afin de rétablir le pouvoir d’achat des salariés comme le font les entreprises du CAC 40.
L’humain n’est ni une marchandise ni un coût !
Mobilisons-nous massivement
le 12 juillet sur tous les sites d’Orange
pour faire entendre la voix des salariés

 

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Joint-venture Orange Espagne - MasMovil: vers une casse sociale annoncée

Un rappel s’impose….
D’un point vue financier la dépréciation d’Orange Espagne de 3,702 Milliards d’Euros dans les comptes d’Orange S.A a généré un résultat net consolidé de 778 Millions d’Euros en 2021 contre 4,7 Milliards en 2020. Et sur même exercice la direction fait le choix de céder les actifs d’Orange concession et consort (Pologne et Mauritanie) pour un montant de 2,507 Milliards d’Euros. Sans cela, Orange aurait eu un résultat net consolidé négatif de plus d’1 milliard d’Euros.
Pour la CGT, y a-t-il une autre raison de faire figurer l’opération « Orange concession » en 2021 à part éponger la dépréciation d’Orange Espagne ?

Un projet de joint-venture à risques…
Cette joint-venture sera détenue à 50% par Orange Espagne valorisé à 1,8 milliard d’euros sans dettes et 50% par MasMovil valorisé à 11,4 milliards d’euros avec une dette de 6,3 milliards d’euros qui sera intégrée à la dette du groupe lors de la consolidation.
Pour la CGT, le choix du partenaire avec un concurrent MasMovil interroge. Trainant une dette de 6 Milliards d’euros, il est géré par un fonds d’investissement dont l’unique objectif est des faire des bénéfices, et les mots « social » et « emploi » ne sont justement que des mots, les conséquences seraient dramatiques
De même la direction de la future entité serait dirigée par un duo Président et Directeur Général conjointement choisi par Orange et MasMovil.

Les emplois doivent être préservés…
Concernant l’emploi, les effectifs de cette future entité passeront à 4 793 salariés alors même que les salariés d’Orange Espagne ont subies deux plans sociaux ces dernières années. Ce qui entraine une fonte des effectifs à 3 021 salariés.
Comme tout rapprochement, cette joint-venture fera naître des doublons (emplois, boutiques…). Dans tous ces types de projets, les effectifs ont toujours été revus à la baisse. La même interrogation se pose également pour les emplois indirects.
La CGT a rappelé avec force la responsabilité de la direction dans ce projet sur le volet social. L’emploi ne doit pas être la variable d’ajustement de la nouvelle entité pour atteindre ses objectifs prévisionnels de 450 Millions d’euros. La direction ne nous rassure pas en nous indiquant que cette opération de joint-venture est celle qui aura le moins d’impact pour les salariés.

Les salariés, un avenir en pointillé….
Même si comparaison n’est pas raison, pour la CGT l’exemple de l’expérience anglaise, reste gravée dans de nombreux esprits et a laissé des traces dans les comptes (globalement, l’affaire UK a laissé une ardoise de plusieurs dizaines de Milliards d’Euros dans les comptes d’Orange).
En cas d’échec et de retrait futur en Espagne, les conséquences sociales seraient dramatiques.
Bien qu’il y ait une approche industrielle différente entre Orange (long terme) et les fonds d’investissement détenant Masmovil (court terme), la direction tente de nous rassurer en nous rappelant que l’enjeu pour Orange est bien d’être majoritaire.

La CGT exige des garanties pour :
• Que cette joint-venture ne soit pas un plan « social déguisé »,
• Que la synergie de 450 Millions doit servir à renforcer l’emploi au sein de la future entité,
• Que l’emploi ainsi que l’ensemble du réseau de distribution soient maintenus.

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UI: Orientations 2022 La Qualité d’abord !

La mascarade continue…
La direction du domaine de l’intervention considère 2021 comme une grande réussite.
Pour la CGT, cette période a plutôt été marquée par des scandales, et du mécontentement, interventions à la va-vite, sous-traitance exacerbée et en cascade, problèmes de raccordements aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels.

L’Arcep, les médias et les politiques s’en mêlent…
Déjà dans le viseur de l’Arcep, Orange l’est aussi dans celui de l’AVICCA (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel). Elles dénoncent l’ubérisation intensifiée de la filière et l’impossibilité pour les sous-traitants de réaliser “la moindre marge en effectuant les travaux de raccordement à la fois dans les règles de l’art et en respectant les règles de sécurité”. Le constat est alarmant.

Une dérive insupportable. Le dumping social doit cesser…
Face à des intervenants insuffisamment qualifiés, mal équipés, ne respectant pas les règles de l’art et générant d’innombrables dégâts en chaîne sur les réseaux ainsi que des déconnexions fréquentes d’abonnés, certaines agglomérations vont plus loin et viennent d’obtenir de l’ARCEP que l’opérateur d’infrastructure soit l’unique sous-traitant présent sur la zone et responsable des interventions sur l’ensemble des fibres jusqu’à l’abonné.
Autrement dit et si cela est généralisé, Orange Concessions, nouveau client depuis novembre 2021, et « Opérateur d’Infrastructure » par délégation des collectivités devra s’appuyer uniquement sur « l’Opérateur Industriel » Orange SA (DTSI, les Unités d’Intervention, les Unités de Pilotage Réseau…) pour construire et exploiter ses réseaux. Cette perspective ne peut que réjouir la CGT car, il est temps de mettre de l’ordre dans l’intervention !

Pour dégager plus de marge, Orange asphyxie la filière …
Le nouveau contrat RC Centric imposé par Orange aux sous-traitants vient d’entrer en vigueur le 1er avril 2021. Il est désormais opérationnel et porte sur l’entretien des réseaux, la maintenance et le raccordement des abonnés. Le choix de baisser significativement la rémunération de ces actes entraine une casse sociale sans précédent dans toutes les sociétés de sous-traitance.

Le Make or Buy se développe à tous les niveaux, au profit du « Buy » … Sous-traitance en augmentation !!! Sous couverts de spécialisations, montées en compétences, les experts de l’intervention vont devenir les gestionnaires d’une sous-traitance toujours plus hégémonique.

Orange s’engraisse et c’est les clients et les salariés qui en pâtissent…
La qualité des réseaux et des prestations se dégradent continuellement. Les salariés des UI subissent la colère des clients et font face à de plus en plus d’incivilités. Au point que certaines zones sensibles sont opérées avant 10h et en binôme.

Orange fait des économies sur la sécurité des salariés…
Les équipements de protection individuelle voient leur budget amputé de -20 %.
Deux nouveaux équipements de protection collective voient le jour :
1- L’Aérostep, une échelle qui se déploie sans perche cravate. La CGT craint son utilisation en l’absence de nacelle et au détriment de la sécurité des salariés. Pour la CGT, c’est NON !
2- Le DACS qui sert à la descente en chambre souterraine, et remplace les barreaux muraux arrachés par le tirage de câble. Faute de fourniture à l’ensemble des intervenants, la CGT exige la réhabilitation des chambres.

Les effectifs en UI en souffrance…
Avec 1 embauche pour 4 départs, les recrutements externes sont insuffisants.
Même le doublement des mobilités entrantes dans les UI en 2021 alimenté principalement le vivier des fermetures de boutiques en AD notamment sur les métiers de pilotage (+8%) par des classes internes, des dispositifs d’immersion, de formation.
La reconnaissance des activités à valeur a généré 1 040 promotions avec changement de grade ou de niveau CCNT. Un dispositif de certification est mis en place en UI pour l’accès au niveau Dbis, mais n’est pas accompagné d’un budget dédié !
Cette démarche ne doit pas se faire au détriment des départs générés par l’accord intergénérationnel, et de leurs remplacements !

Orange doit garantir l’emploi en UI…
La Direction vante la qualité de vie au travail au sein du domaine de l’intervention. Pourtant, la réalité des salariés est tout autre. Ils sont inquiets pour leur avenir car ils voient petit à petit leurs emplois disparaître et leurs activités transférées.
La direction doit cesser d’utiliser les salariés comme de simples variables d’ajustement. Elle a le devoir de préserver l’emploi en permettant notamment à certains collègues dont les capacités ne permettent pas d’accéder à ces postes, de conserver en interne certaines activités désormais sous-traitées.

La CGT revendique
• L’arrêt du dumping social au sein d‘Orange consistant à utiliser une main d’œuvre de sous-traitants bon marché pour dégager toujours plus de marges bénéficiaires,
• La ré-internalisation des activités et des emplois associés dans la maison mère,
• Un plan de formation ambitieux et le maintien des compétences essentielles,
• L’arrêt des regroupements d’activités en UPR, UI et DTSI, mais aussi DIR et DIST.
• Des droits et garanties de haut niveau pour tous les salariés du secteur.

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n°39 Septembre-novembre 2023

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