Cadre

Élections CA 2021 : La Gouvernance à Orange

Le conseil d’administration d’Orange est doté de trois comités, dont le CGRSE (comité de gouvernance et de RSE), où siège l’élu CGT. Le CGRSE est actuellement composé de trois membres, l’élu CGT, une représentante de l’état et la présidente issue des administrateurs indépendants. Ce comité travaille au renouvellement des administrateurs, à la rémunération des dirigeants et à tout autre aspect concernant la gouvernance du groupe, dont la délicate succession qui est en cours.
La gouvernance, régit en France dans les grandes entreprises cotées par le code AFEP/ MEDEF, est un sujet structurant dans l’entreprise. Elle détermine le partage des pouvoirs et les profils choisis influent sur la politique et la stratégie du groupe. Enfin la rémunération des dirigeants, notamment les variables, structurent le pilotage de l’entreprise.
La composition du conseil
Le conseil d’administration est composé de 15 membres : trois administrateurs salariés élus et dont l’élection se tiendra le mois prochain, 3 représentants de l’état (2 de l’APE et un de la BPI), 1 représentante des actionnaires salariés, 7 administrateurs indépendants désignés par l’assemblée générale des actionnaires, et le président.
Avec seulement quatre voix sur 15, les administrateurs salariés sont évidemment condamnés à rester minoritaires, c’est pourquoi la CGT revendique une profonde réforme des règles de gouvernance où l’ensemble de parties prenantes puissent être présentes, et où le pouvoir ne serait pas acquis aux seuls actionnaires. D’ailleurs cette règle est d’autant plus injuste à Orange qu’ailleurs, puis que du fait de notre histoire (privatisation), les actionnaires n’ont quasiment jamais participé au financement de l’entreprise donc a son développement.la seule fois où ils ont été mis à contribution fut lors du mandat de T Breton lors des plans TOP à hauteur de 15 milliards d’euros, quand ils ont perçu plus de 50 milliards de dividendes depuis la privatisation.
La composition des membres du conseil interpelle. Elle a durant cette mandature, comptée jusqu‘à 8 énarques dont 7 inspecteurs des finances pour un seul profil issue de grandes écoles d’ingénieur. Ce type de profil très financier, désigné par l’AG des actionnaires, a vocation d’assurer à ces derniers la mise en place de règles de gestion strictes dictées par le niveau de dividende souhaité. En résulte des plans d’économie qui se succèdent, la financiarisation de nos activités et la mise en place de logiques court-termismes : l’atteinte des objectifs financiers pour l’exercice en cours.

La rémunération des dirigeants
Les éléments de rémunération du PDG et des deux directeurs délégués est discuté au CGRSE, puis validé par le conseil. Outre le montant de ces rémunérations, ce sont les items des rémunérations variables, déclinés sur toute la chaine managériale qui vont influer sur le pilotage de l’entreprise. En lien avec les objectifs financiers de l’entreprise, ils sont à la fois un élément de rémunération non négligeable pour les salariés du groupe mais aussi un outil au service de l’actionnariat.la rémunération des dirigeants comporte trois composantes, le fixe, la part variable annuel et un LTIP glissant sur trois années.
Rémunération Fixe
Pour l’exercice 2020 la rémunération fixe du PDG est fixé à 950 000 euros, 600 000 pour les deux directeurs délégués mandataires sociaux. Ce montant est inchangé par rapport à l’exercice précédent.
Rémunération variable
Elle est composée de trois blocs avec des items différents, si tous les items sont atteints, le montant est de 80% du salaire fixe pour le PDG et de 60% pour les directeurs délégués :
• 50% sont des indicateurs financiers (croissance du chiffre d’affaires, cash-flow et EBITDaal
ou marge en bon français)
• 17% sont des indicateurs opérationnels (qualité de l’expérience client en résidentiel et
entreprise)
• 33% sont des indicateurs dit sociaux (dont la moitié pour le baromètre social)
LTIP
Le LTIP est versé aux 1000 « leaders » de l’entreprise. Il est versé en action, en fonction de la réalisation des objectifs. Le PDG touche 35000 actions en cas de réalisation des objectifs, 18000 pour les directeurs délégués. Le LTIP est redéfini chaque année pour les trois années suivantes. Il est un outil pour aligner les intérêts du top management sur ceux des actionnaires. La CGT revendique la suppression de ses plans. Il est composé principalement d’indicateurs financiers :
• 40% est un indicateur appelé TSR, c’est ‘évolution du cours de l’action Orange par rapport à l’indicateur des télécommunications européens. Cet indicateur a pour objectif de s’assurer que le top management se préoccupe du cours de l’action avec toutes les dérives possibles.
• 40% est la réalisation du cash-flow organique, c’est-à-dire la capacité du groupe à verser du dividende.
• 20% concerne des objectifs de RSE (CO2, taux de féminisation des instances dirigeantes).
L’objectf concernant nos émissions carbone étant un objectif peu ambitieux dont il est déjà acquis qu’il sera atteint …

Halte à la lutte des places
Le PDG à fait savoir par voie de presse son intention de dissocier son mandat. Lors du renouvellement qui aura lieu lors de la prochaine assemblée générale en avril 2022 il y aura donc probablement un président et un directeur général, ce dernier étant le poste clé et exécutive.
Dés lors la guerre de succession est lancée et cela n’est pas sans impacter le fonctionnement de l’entreprise. A en croire la presse, près de la moitié des membres du COMEX sont candidats, et le jeu des écuries fait rage en interne. Cette guerre, focalisée sur des ambitions personnelles fait la joie de la presse et renvoie une image déplorable de la gouvernance du groupe. Tous les coups bas sont permis et l’entreprise s’en trouve paralysé.
La CGT demande à recentrer les débats sur l’avenir d’Orange et pour un projet pour les salariés du groupe. A ce titre la CGT ne s’est jamais positionnée sur les hommes et les femmes .La CGT défendra une vraie rupture face au plan stratégique Engage 2025.Un projet qui a pour ambition de conserver nos actifs réseaux , de faire confiance aux personnels en mettant fin aux plans de départs qui se succèdent ; un projet qui prendra en compte les enjeux de notre temps concernant notre industrie : le besoin de connectivité de nos clients , l’adaptation de notre modèle aux enjeux environnementaux (CO2, affaiblissement des ressources) et qui évidemment laissera une part importante aux questions sociales.

Ce que la CGT revendique et a fait avancer sur les questions de gouvernance
• La CGT revendique une gouvernance réinventée ou le pouvoir sera partagé entre toutes les parties prenantes afin de sortir des griffes des marchés financiers. La CGT n’est manifestement pas la seule à le penser, car récemment SFR et Free se sont « décotés », c’est-à-dire sont sortis de la bourse. Cette nouvelle gouvernance permettant de défendre l’intérêt de toutes les parties prenantes, et donc de mettre en place des politiques de longs termes tenant compte des enjeux qui nous font faces. La CGT l’a théorisé sous le nom d’appropriation publique, une gouvernance pour le bien commun contre l’intérêt de quelques-uns.
• Au sein du CGRSE, la CGT a milité pour la décence et la « modération » salariale des dirigeants d’Orange. Chacun peut se faire son opinion sur les niveaux de rémunération (1,6 millions pour le PDG, 900000 pour les directeurs délégués). Le PDG d’Orange reste le 40 -ème salaire du CAC 40 grâce notamment a la présence de l’état et des administrateurs salariés au sein de ce comité. Le rapport entre le plus haut salaire et le plus bas et de 1/80 à Orange contre 1/400 à Carrefour par exemple. La CGT revendique elle un rapport de 1/20, nous sommes encore loin du compte.
• La CGT a défendu une plus grande diversité des profils au sein du conseil. C’est à dire moins de profil « financiers » pour plus de profils industriels. Face aux enjeux qui sont les nôtres, ceux décrits précédemment, mais aussi pour faire face à la prédation des GAFAM , cette orientation nous semble indispensable.

Cet article est lié à l'action : « Élections Conseil d'Administration 2021 »

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Flash Cadres N°842/Octobre 2021

Edito:

Et pour les travailleurs ?

Indépendance, souveraineté industrielle, relocalisation, enjeux sociaux et environnementaux, investissements dans la Recherche…la CGT porte depuis des mois ces propositions à travers un plan de rupture.
Le dernier rapport du GIEC confirme que nos modes de production capitalistes sont responsables du dérèglement climatique et de ses effets notamment sur la santé. Pour autant, le gouvernement n’a rien prévu
pour consolider et développer des solutions. 30 milliards d’euros d’investissement publics sont annoncés, sans aucune contrepartie ni contrôle. La part belle est faite aux start-up. En revanche, sur toutes les mesures
annoncées, une seule concerne celles et ceux qui font le travail : soit seulement 2,5 milliards d’euros pour accélérer la formation.
La CGT propose de conditionner toutes les aides publiques aux entreprises à des critères sociaux et environnementaux. Le contrôle serait assuré par les IRP. Elles seraient dotées d’un droit de véto sur les plans de suppressions d’emploi. Elle propose de réindustrialiser le pays en développant les services publics sur l’ensemble du territoire. Il faut, dès maintenant, permettre d’accroitre les qualifications de toutes et tous et augmenter les salaires qui stagnent depuis trop d’années. D’autres choix sont possibles, comme la réduction du temps de travail et un meilleur partage des richesses pour une industrie, en France, qui retrouve toute sa place et où les emplois et les travailleurs sont au cœur des décisions

Brèves:

Stratégie de financiarisation

Les résultats de l’expertise du CSEC d’Orange sur l’emploi sont inquiétants : un énième plan d’économies basé sur la réduction des emplois et la « discipline salariale ».
La baisse des effectifs, de 11% par an depuis 5 ans (notamment dans le Conseil Clients et les Interventions) concernerait 7500 emplois d’ici 2023.
Comment considérer que la saignée de l’emploi en pleine pandémie favorisera le développement d’Orange ?
Pour la CGT, depuis 10 ans les salariés subissent une stratégie de pure financiarisation (moins d’effectifs et de pouvoir d’achat, pour un travail intensifié et plus de souffrance). Cela ne peut plus durer ! Une autre politique d’entreprise est nécessaire axée sur une répartition des richesses plus équitable.

Donnons notre avis
L’enquête triennale du Comité National de Prévention du Stress (CNPS) du groupe Orange est actuellement proposée à l’ensemble des salariés d’Orange en France y compris les filiales. Cette enquête n’est pas neutre car elle se positionne dans un contexte de retour sur site, après 18 mois où les conditions et l’organisation du travail ont été bousculées. Le CNPS a reconduit le cabinet SECAFI pour administrer cette enquête. Une
adaptation du questionnaire a été faite pour tenir compte du télétravail. La CGT a veillé à ce que les résultats puissent être comparés avec les précédentes enquêtes afin de conserver une cohérence, base nécessaire à des plans d’action pour une véritable qualité de vie au travail. Répondons massivement à l’enquête avant le 3 novembre !

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Flash Cadres N°840/Juillet 2021

Une alternative écologique, sociale et démocratique

Le forum syndical international des transitions écologiques et sociales vient de se tenir, avec la participation de 9000 personnes issues de 130 organisations différentes de plus de 50 pays.
La prise de conscience que le social ne peut être dissocié de l’environnement grandit et est internationale. La mise en commun des expériences et des pratiques ont permis de mettre au point un appel pour rendre possible une transition juste et solidaire.
Cet appel se décline autour de 6 axes fondamentaux : une transition juste, préventive, incluant les travailleuses et les travailleurs dans les processus de décisions ; porter et diffuser le mot d’ordre d’une maîtrise publique de la production et de toutes les activités qui ont un impact sur l’environnement ; les changements doivent s’opérer au niveau mondial, avec comme objectif la justice et l’égalité réelle et effective entre les peuples ; les luttes pour la démocratie et les luttes pour le progrès social et environnemental sont intrinsèquement liées et sont portées de front par nombre d’organisations sur tous les continents ; le travail se situe au centre de l’équation de la nécessaire transition écologique et sociale ; si le syndicalisme a une grande responsabilité, il doit trouver des convergences d’actions avec d’autres notamment les ONG et associations pour la préservation de la planète.
La prochaine étape sera la COP26 de Glasgow en novembre 2021.
La CGT y portera fermement ses revendications et travaillera avec les forces qui se reconnaîtront et adhèreront à cet appel à la construction

Orange : Félicitations et vieilles dentelles
Dans un 1er temps, de multiples félicitations aux personnels, ces héros pendant la pandémie puis dans un second temps, une négociation salariale qui porte seulement sur le chiffre après la virgule du 1%.
La direction semble ignorer la déception source de colère des près de 15 000 signataires de la pétition proposée par les organisations syndicales, réclamant a minima 3% d’augmentation. Dès lors, comment imaginer qu’une organisation syndicale puisse signer sous ce seuil ? Parce qu’octroyer 25 milliards de dividendes sur les 10 dernières années, soit la totalité des bénéfices et juste un peu plus de 1% d’augmentation aux salariés pour 2021, participerait de la reconnaissance ?
Ainsi l’histoire se réécrirait, les bénéfices aux actionnaires et les efforts aux salariés pour « sauver l’entreprise » ! Pas cette fois !

Mobilités volontaires ?
Lors des CSEE de SCE et d’OBS, un projet de « simplification des rattachements » prévoit le transfert de 248 contrats de travail d’Orange SA vers OBS SA, sur le principe du « volontariat »… en ne conservant que le salaire de base et l’ancienneté : jusqu’à 7 500€ par an de perdus en part variable, intéressement, cotisation retraite…! Quel marché de dupes !
Le salarié refuse cette arnaque, car il perdrait, à la fois son poste et son lieu de travail et se retrouverait, de facto, en mobilité forcée. Le tout pendant l’été : bonnes vacances !
La CGT refuse ce retour à la méthode Lombard et demande la ré-internalisation des filiales dans Orange SA, seule solution acceptable, contrairement au storytelling de la direction.
Premier rendez-vous pour une Assemblée Générale des salariés, le 6 juillet à Cesson !

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Flash Cadres N°838/mai2021

Edito:

La Poste est à nous tous!

Le 18 mai dernier, les postières et les postiers ont décidé de se mobiliser et d’agir. 70% de grévistes à Narbonne PPDC, 80% à Port la Nouvelle, 500 salariés devant le siège de La Poste, etc… Près d’une centaine de piquets de grève et/ ou de départs en manifestations ont eu lieu sur tout le territoire.
La situation aujourd’hui n’est plus acceptable. La souffrance au travail se développe, la précarité se généralise, le service public est bradé et marchandisé, les salaires ne permettent plus de subvenir aux besoins, les licenciements abusifs se multiplient, particulièrement chez les cadres.
Cette situation est le résultat des politiques de privatisation successives. La prise de contrôle du groupe par la CDC en tant qu’actionnaire majoritaire et sa stratégie de rigueur participent à l’accélération du processus.
C’est la raison pour laquelle il n’y a pas un jour sans luttes à La Poste. Fait notable, les cadres aussi en-trent dans la lutte. Jamais il n’y a eu autant de cadres à La Poste à adhérer à la CGT. C’est historique !
Cette journée est à marquer d’une pierre blanche au regard du nombre d’organisations syndicales repré-sentatives qui ont appelé à la mobilisation, CGT et SUD au niveau national et CGT, CFDT, FO, SUD, CFTC et UNSA en territoires ou sur les établissements.
C’est un coup de semonce pour La Poste, qui n’entend pas les attentes et les besoins des personnels, pas plus que ceux des usagers et des élus. Cette lutte est aussi en lien avec celles des salariés de l’énergie, du spectacle, de la santé qui se battent pour un service public qui réponde aux besoins de la population.Téléverser le Flash Cadres

Orange vire au rouge
Les organisations syndicales ont toutes suspendu leur participation aux négociations salariales (NAO), ainsi qu’à l’intergénérationnel et à la GPEC, lors de la séance du 5 mai, après les in-décentes propositions de la direction, très éloi-gnées des attentes des salariés, dont la mobilisa-tion sans faille a permis de réaliser, en 2020, des performances exceptionnelles dans un contexte très difficile.
Orange en 2020 a, ainsi, dégagé 2,8 Mds € de bénéfices nets et distribué 2,4 Mds € de divi-dendes aux actionnaires.
Mais l’accord Intergénérationnel est bien la priori-té de la direction pour pousser les salariés vers la sortie, reléguant ainsi la NAO au second plan et amalgamant ORP, prévoyance, mesures de mo-bilité ou mesures d’âge et mesures salariales…Les personnels ne sont pas dans la délégation et soutiennent les organisations syndicales !

Négociation hors la loi ?
Dans la négociation sur le projet d’accord intergé-nérationnel à Orange, la CGT porte la nécessité d’être au plus près de la vie des salariés. Car, il ne suffit pas d’afficher confiance, proximité, quali-té de service et humanité dans des déclarations sur la «raison d’être» et d’ignorer la surcharge de travail dans les fonctions opérationnelles et sup-ports.
Partir d’un postulat où les fonctions support se-raient en retard dans la prise de TPS en 2020, revient à gommer la crise sanitaire, mais il est vrai que cela n’a pas entaché l’activité de l’entre-prise, ni le versement des dividendes grâce à l’implication de l’ensemble des personnels.
La vérité réside dans une volonté d’économies recherchée, en partie, dans le départ des cadres des fonctions support. Quant aux recrutements, l’obscurité règne.
Une négociation calquée sur le plan stratégique

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Flash Cadres N°835 - Avril 2021

L’urgence d’un pôle de santé public !

La France, pays de naissance des vaccins, est normalement numéro un dans ce domaine. Enfin, était… Elle est maintenant réduite à un rôle de sous-traitant et n’est donc plus capable de protéger ses citoyens face à la pandémie. Comment en est-on arrivé là ? D’abord en cause, la loi recherche et développement qui a transféré les budgets de la recherche publique vers un « crédit impôt recherche » pour les entreprises privées. Ensuite, ce crédit est alloué sans contre partie. Enfin, les brevets sont la propriété exclusive de l’entreprise qui va donc vendre ses produits au plus offrant. Voici les conséquences de cette politique. L’industrie pharmaceutique a perdu, en moins de 40 ans, 240 sites de productions et 85 000 salariés. En moins de 15 ans, la recherche pharmaceutique a perdu 11 000 chercheurs et le nombre de ruptures de médicaments n’a cessé d’augmenter. Aujourd’hui, ce sont 2 400 médicaments indispensables qui ne sont plus produits parce que jugés pas assez rentables.
La santé doit être une fonction régalienne de l’Etat. Il en va de l’accès et du droit aux soins pour les citoyens. L’État intervient pour supprimer nos droits et libertés, il peut intervenir pour lever d’office les brevets, pour mettre un terme à tous les plans de suppressions d’emplois dans l’industrie pharmaceutique et conditionner toutes aides publiques à un réel développement de l’emploi, de l’activité de production et de la recherche.
Il faut organiser en urgence une table ronde des industries de santé pour dégager les pistes d’une véritable stratégie qui remettent notre industrie pharmaceutique en capacité de répondre aux besoins de santé des citoyens.

Les personnels consultés

Orange, qui freinait des quatre fers, a finalement décidé d’ouvrir les négociations salariales 2021, le 14 avril suite à la pression des syndicats et à la demande de la CGT afin de ne pas pénaliser les salariés. En 2020, Orange avait changé unilatéralement les règles des négociations en utilisant la crise sanitaire, comme excuse, pour réduire l’enveloppe dédiée aux mesures salariales de 40 %. En 2021, nous espérons légitimement tous un rattrapage ainsi que de nouvelles mesures à la hauteur de l’investissement collectif du personnel qui a redoublé d’efforts, depuis 1 an dans un contexte pourtant difficile.
Ainsi, la CGT nous invite à exprimer nos attentes en matière de salaires et de reconnaissances à l’aide d’un court sondage. Un grand nombre de réponses permettra aux négociateurs d’appuyer leurs arguments avec des témoignages de salariés.
Pour répondre au sondage :
https://msurvey.orange.com/NAO2021

Marchandisation des réseaux

La consultation sur la création de la filiale «TowerCo» d’Orange reprenant les points haut du groupe en France et en Espagne, dans un 1er temps (pylônes et terrasses hébergeant les antennes réseaux mobiles) a été ouverte lors du CSEC de Février. Chaque filiale, par pays, sera chapeautée par une holding TOTEM.
Au prétexte de mieux le valoriser auprès des marchés financiers par une filiale, Orange va brader son patrimoine réseau. Au lieu d’avoir une ambition de logique industrielle, Orange ne fait qu’apporter des garanties aux actionnaires en filialisant pour augmenter les dividendes.
La CGT est opposée à ce bradage du patrimoine au détriment de l’emploi et des investissements stratégiques. Deux expertises au CSEC et au CSEE DTSI ont été mandatés par les élus face à la séparation des réseaux et des services et le risque de vente à la découpe de l’entreprise !

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LA CGT FAPT PROPOSE

Préambule : Ces repères revendicatifs ne sont pas un recueil de propositions mais un outil permettant aux salariés d’élaborer eux-mêmes leurs revendications dans les services avec leurs représentants CGT.

Défendre le statut cadre et l’améliorer au moyen de 4 leviers :

  • Temps de travail

Non seulement la CGT est mobilisée pour gagner un véritable droit à la déconnexion, mais ses militants cadres estiment que les forfaits jours ont souvent pour  conséquence une augmentation de la charge de travail, ce qui ne permet pas un travail de qualité.

  • Egalité Professionnelle

Elle ne peut se résumer au nombre de femmes au Conseil d’administration. La CGT ne se résigne pas  au plafond de verre qui cantonne les femmes cadres dans les premiers niveaux de classification. Nous proposons d’agir sur  2 volets : Des mesures  de rattrapage salarial, parts variables comprises, et le déroulement de carrière.

  • Management

Pourquoi considérer la méthode agile et le management collaboratif comme les nouveaux « totems » alors que la CGT et son Ugict portent une vision alternative du management ?

  • Reconnaissance des qualifications

Pour la CGT, il s’agit d’un point essentiel qui s’appuie sur des salaires de recrutement qui reconnaissent  les diplômes, ainsi que la valorisation tout au long de la carrière des qualifications acquises notamment grâce à la formation professionnelle.  Le statut cadre est essentiel dans la portabilité des droits acquis tout au long du parcours professionnel. C’est pour ces raisons que la CGT n’a de cesse de défendre, par exemple la garantie, par une retraite complémentaire par répartition et spécifique, de percevoir un revenu de remplacement préservant le pouvoir d’achat des cadres au moment de la retraite.

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