ACTUALITÉS

Le statut fonctionnaire

Santé : contrat collectif pour les fonctionnaires, où en sommes-nous ?

Une négociation encore à venir

La CGT participe à cette négociation dans un état d’esprit constructif ; cependant cette dernière à proprement parler, n’a pas réellement démarré dans le sens où le niveau des prestations et cotisations n’est toujours pas vraiment négocié.
Lors des réunions des 6 et 11 juillet, différents scénarii pour ce contrat ont été présentés soit sous forme d’une cotisation uniforme, soit sous forme de cotisation en pourcentage du salaire, et ce quelque soit la composition familiale ou la catégorie socio professionnelle.
Ce travail préparatoire va dans le sens des souhaits de la direction dont l’objectif est que le coût pour Orange ne soit pas supérieur au montant de la prime de 37,50 euros mensuel actuel.
La CGT considère que la négociation, après cet état des lieux, doit se dérouler sereinement, sans précipitation et ne pas devenir un enjeu électoraliste.

Un contrat collectif c’est quoi ?

La mise en place d’un contrat collectif rend son application obligatoire pour tous les fonctionnaires. Ils devront donc abandonner leur couverture actuelle (MG, couverture du conjoint etc.). Le contrat collectif complète les remboursements de la sécurité sociale.
A ce jour, la majorité des fonctionnaires a opté pour le niveau 2 de la MG, viennent ensuite le niveau 3 et le niveau 1. Le montant moyen annuel des cotisations pour chaque niveau est respectivement de : N2=1078€, N3= 1542€ et N1= 525€.
Actuellement, un accord a été signé en 2015 par la CGT qui implique que l’employeur participe par une prime identique pour tous de 450€ annuels et ce quelque soit le niveau choisi.
Passer sous un contrat collectif modifiera ainsi l’ensemble de ces situations.

Pour que le contrat collectif soit intéressant pour toutes et tous :

il doit être à minima équivalent en couverture à celui des salariés de droit privé, globalement supérieur au niveau 3 de la MG.
l’ajustement qui devra intervenir pour un niveau d’équilibre prestations/cotisations devra être pris en charge par l’employeur, y compris si sa participation doit être supérieure à 60%.
la cotisation devra être en fonction du niveau des salaires.
C’est tout l’enjeu de la négociation qui devrait réellement démarrer début septembre.

Vous retrouverez dans notre tract un tableau comparatif de prestation et les propositions portées par la CGT

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Communiqués de presse

Très Haut Débit (THD)

Le progrès technologique au service du progrès social.

Lundi 17 juillet 2017, le Président de la République a exposé sa vision du déploiement du très haut débit en France, lors de son discours de clôture de la Conférence des territoires. « Je souhaite accélérer le calendrier pour arriver à une couverture en haut et très haut débit d’ici la fin de l’année 2020 ».

Pour rappel, le gouvernement précédent avait annoncé la couverture de l’ensemble du territoire en très haut débit d’ici 2022.

Ce qui pourrait apparaître comme un progrès ne doit cependant pas masquer les subtilités de la communication gouvernementale.

Ainsi, dans son discours le Président introduit la nouvelle notion de « bon débit » (8 mégabits/s), qui se substituerait dans certains cas au très haut débit (30 mégabits/s) faisant peser le risque d’une inégalité d’accès à l’internet, selon que tu sois riche ou pauvre, selon que tu habites en ville ou à la campagne.

Un risque inacceptable à l’heure d’une numérisation de la société qui touche toutes ses composantes et toutes les générations avec nombres d’enjeux d’accès à l’éducation, à la santé, au travail, à la culture……

La CGT réaffirme sa revendication d’une couverture en très haut débit de 100% du territoire et donc de la population d’ici 2022 en priorisant la fibre optique.

Cette situation et les risques qu’elle comporte pour la population et les salariés confirment la proposition de la CGT d’une appropriation publique démocratique des activités de télécommunications qui permettrait :

 

  • À la population, aux salariés du secteur, aux élus locaux d’intervenir au même titre que le gouvernement et les opérateurs pour que les choix stratégiques se fassent sur la base de l’intérêt général et non sur le seul critère de la rentabilité financière immédiate.
  • D’imposer aux opérateurs d’investir dans la construction du THD Fibre et 5G sur leurs fonds propres pour éviter le recours aux subventions publiques. C’est ce qui vient d’être réalisé dans les Hautes Pyrénées.
  • Une maîtrise publique nationale des réseaux, pour créer les conditions de la mutualisation et éviter le gâchis d’un assemblage disparate de solutions technologiques ou de réseaux redondants payés en partie par l’impôt et l’usager.
  • De mettre fin à la précarité et aux emplois atypiques dans le secteur en faisant en sorte que l’ensemble des salariés intervenant dans l’équipement du pays en THD, du donneur d’ordre à la sous-traitance, puissent bénéficier d’un emploi stable et durable et d’un socle commun de droits individuels garantis collectivement, permettant de vivre décemment, opposables à tout employeur. Dans le secteur comme ailleurs le contrat de projet annoncé dans la Loi travail 2 ne doit pas voir le jour.
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Communiqués de presse

Comptes du premier semestre 2017

Nombre de clients et chiffre d’affaires en hausse, mais poursuite des destructions massives d’emplois.

Comment se réjouir des bonnes performances commerciales (chiffre d’affaires en légère hausse +1%, nombre de clients en hausse, bénéfices importants…) quand l’augmentation du taux de marge est essentiellement obtenue par la baisse des frais de personnel (-155 M) et la destruction de 3 810 € emplois dans le groupe dont 3 200 en France ?
Les salariés ne bénéficient que très peu de ces bons résultats (l’enveloppe NAO reste microscopique, et les trajectoires de réduction d’emploi ne sont pas remises en cause par ces résultats). La digitalisation (automatisation des taches, e-commerce, amélioration des processus clients …) est présentée comme l’une des principales sources de gains de productivité générant 1 point de marge d’EBITDA. Pour la CGT, la direction doit comme le prévoit l’accord sur le numérique engager une négociation avec les organisations syndicales pour discuter, sans attendre, de la répartition de ces gains de productivité (embauche, rémunération, conditions de travail, réduction du temps de travail…..).
L’argent existe pour une autre répartition des richesses.
Les 155 M€ dégagés par « le plan d’efficacité opérationnelle » ainsi que les 830M€ de bénéfices doivent revenir aux salariés. Plutôt que d’augmenter les dividendes de+ 200 M€ (1,5à 1,7Mds), il faut réduire les frais financiers, avoir une gestion encore plus prudente des actifs financiers (cf, la perte dans les comptes de 349M€ liée à la dépréciation de l’action BT) et investir plus dans l’emploi, les salaires, l’investissement.
La négociation en cours notamment sur le contrat santé pour les fonctionnaires doit aller au delà du budget actuel de la prime et ne doit pas avoir d’impact négatif pour les retraités.
Les difficultés rencontrées par exemple par les salariés travaillant dans le bas de marché entreprise (Pro et Pme) en ce qui concerne le dysfonctionnement du SI (Come entre autre) et les nouvelles injonctions réglementaires de l’ARCEP (Compliance) se traduisent par une désorganisation des services, des inquiétudes et un sentiment de gâchis, de perte compétence et d’inutilité puisque désormais les salariés ne peuvent plus gérer les pannes de bout en bout, ni se servir de leurs applications informatiques traditionnelles. On leur demande de s’en remettre à une plateforme extérieure pour dépanner les clients ce qui rallonge les délais de réponse.

 

Il est urgent que la direction entende et réponde aux revendications des salariés : reconnaisse des qualifications pour l’ensemble des salariés, de meilleurs déroulements de carrières, de meilleurs salaires et moins de pénibilité. Il est urgent que la direction revoie à la hausse pour le deuxième semestre le nombre de recrutements en lien avec les départs.
Au plan général, Les entreprises auraient plus intérêt de travailler à améliorer le sort de leurs salariés que de faire de la surenchère pour remettre en cause des pans entier du code du travail. Les attaques contre le monde du travail (précarisation de l’emploi, gel du point d’indice, baisse des APL) vont augmenter la précarité, dégrader le pouvoir d’achat des ménages et au final le chiffre d’affaires des entreprises. La CGT demande l’ouverture de véritables négociations pour construire un code du travail du 21ème siècle se traduisant par des avancées sociales.
Elle appelle les salariés à se mobiliser sur tous les lieux de travaill le 12 septembre prochain.

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Actions

Élections Professionnelles 2017 : Être candidat CGT

Du 7 au 9 novembre 2017 auront lieu par vote électronique, les élections pour renouveler les élus aux Comités d’Etablissements (CE) et vos Délégués du Personnel (DP) sur l’UES Orange (Orange SA, Orange PorteàPorte et Orange Caraïbes).
La CGT vous sollicite pour être candidats.
L’enjeu de ces élections est important. Après le vote de la Loi travail et ses conséquences, notamment l’abandon de la hiérarchie des normes, la CGT veut s’engager avec vous pour combattre tous les reculs sur nos droits et en conquérir de nouveaux.
Ces élections vont déterminer la représentativité de chaque organisation syndicale et donc celle de la CGT, aujourd’hui à 20,1% dans l’UES Orange.
Le poids de la CGT dans l’entreprise est essentiel pour :

 

  • rassembler tous les salariés,
  • porter des propositions alternatives aux choix stratégiques de la direction,
  • construire avec les salariés des luttes collectives qui permettent de gagner sur toutes les revendications.

Etre candidats, c’est donner plus de force à la CGT, premier syndicat de France, indépendant des directions.
Etre candidats CGT, c’est partager les valeurs de solidarité et de progrès social au service de tous les salariés quelles que soient leurs catégories, leurs métiers.
Etre candidats CGT, c’est permettre d’avoir des listes partout et donner la possibilité de voter CGT à tous les salariés.
Etre candidats CGT, c’est bénéficier du savoir-faire et de l’expérience de l’organisation syndicale, qui forme ses élus et ne les laisse pas seuls face à la direction.

Vous trouverez à la dernière page du dépliant à télécharger, un bulletin de candidature à nous retourner ou à remettre directement à un militant de la CGT.

Cet article est lié à l'action : « Élections professionnelles à Orange du 7 au 9 novembre 2017 »

En complément…

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Rémunération / Carrière

Une refonte des métiers pour tirer la reconnaissance vers le bas !

Mise en oeuvre de l’accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications : Les craintes, qui ont conduit la CGT à ne pas signer cet accord en février, se confirment !

Le 22 juin dernier s’est tenu le 1er comité technique d’évolution des métiers où la direction a présenté le calendrier et la méthodologie de mise en oeuvre de l’accord reconnaissance des compétences et des qualifications. C’est au sein de ce comité technique que les filières métiers doivent simplifier le référentiel métiers (pour passer de 385 à 120 environ), définir les niveaux de compétences, les modalités de changement de paliers (de base, opérationnel, avancé, référent) qui permettront les attributions des mesures emploi compétences (MEC) et promotions.

Pour la présentation des 2 premiers chantiers nationaux (métier de chargé d’affaires et d’intégrateur qualifieur valideur), au-delà d’une simplification du référentiel métier, il s’agit plutôt d’une transformation des métiers façon GPEC avec fusion des métiers. L’entreprise tentant d’en minimiser la complexité et les conditions d’exercice actuelles.

Le comité technique d’evolution des métiers renvoi à certaines directions Orange et divisions l’étude de ces métiers au sein d’un pilote pluridisciplinaire sans concertation ni négociation avec les organisations syndicales.

Pour la CGT, le message envoyé par la direction est clair !

L’accord reconnaissance des Compétences et des qualifications est une opportunité pour la direction d’augmenter la polyvalence, de durcir les conditions d’accès à la reconnaissance en complexifiant les métiers. Elle ne veut veut pas tenir compte des évolutions déjà en cours des organisations de travail liées au manque d’effectif et à l’utilisation des outils numériques.

 

Ce que la CGT revendique :

  • l’ouverture d’une négociation nationale et locale sur l’étude des métiers cités
  • le positionnement du métier de CAFF à minima en D et D-bis vu l’importante évolution et complexification du métier ces 10 dernières années
  • le positionnement des métiers intégrateur à minima en E et F pour offrir des perspectives de carrières
  • une reconnaissance collective pour tous compte-tenu des efforts passés et demandés
  • l’application de l’article 1.3 de l’accord avec passage en D-Bis de tous les CAFF et E de tous les intégrateurs qualifieurs métrologues qui n’ont pas bénéficié d’une promotion depuis plus de 10 ans.
  • la reconnaissance des formations qualifiantes
  • une reconnaissance collective systématique à chaque évolution du métier.

Pour plus de détail sur la vison de l’entreprise sur les métiers de chargés d’affaires et ceux d’intégration, validation et qualification, téléchargez notre tract.

@illustration fotomélia

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n°39 Septembre-novembre 2023

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