ACTUALITÉS

ASC / Restauration

Du nouveau dans la restauration

A partir du 1er juillet la subvention pour les usagers de la restauration collective est revalorisée. La CGT qui s’est toujours battue pour cette revalorisation se félicite de cette décision. Un consensus est intervenu dans le cadre de la réunion entre la direction et les organisations syndicales ayant opté pour une gestion mutualisée de la restauration collective à Orange, (toutes excepté la CGC).

Les mesures :

  • Une augmentation de la subvention pour toutes et tous de10 centimes par repas
  • Une subvention majorée. pour un plafond de rémunération qui passe de 35 000 à 38 000 euros. Ce sont 6000 bénéficiaires en plus par rapport à l’existant !
  •  La création d’une mesure subventionnée « plus » pour les bas salaires (moins de 28 000 euros). Avec une augmentation de la subvention de 1 euros par repas. Ce sont 30 000 bénéficiaires !

Ce qu’il nous reste à obtenir :

  • Une subvention supplémentaire pour les tous petits revenus (Apprentis, TPS …). Proposition faite par la CGT mais n’ayant pas été retenue par les autres intervenants.
  • L’attribution de Tickets restaurant pour les télétravailleurs. Revendication portée depuis longtemps par la CGT mais qui n’a toujours pas aboutie. Nous avons cependant obtenu que l’entreprise fasse évaluer le coût d’une telle mesure.
  • L’augmentation du nombre de repas issus de produits de la culture biologique ou de la culture locale

Info + :

Un cadeau de 640 492 euros de la part de la Direction d’Orange pour le CE de SCE !
La Direction a interprété une des décisions de justice, suite à un recours juridique des élus CGC du CE de SCE, de telle sorte qu’au titre de la subvention restauration pour les T2 et T3 2016, le CE se retrouve bénéficiaire d’une manne financière de 640 492€. Cette somme correspond à la différence entre le calcul de la subvention versée au titre de la restauration sur la base de la masse salariale du CE (majoritairement cadre) et une facturation par la Direction des repas des ouvrants droits du CE de SCE sur la base des effectifs. !
A quoi joue la Direction !

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Vie au travail

PME : l’action se poursuit le 4 Juillet

La direction d’Orange responsable de la situation.

Depuis plusieurs mois les organisations syndicales alertent la direction sur la dégradation des conditions de travail avec la mise en œuvre de l’application COME. Pour autant la direction continue son programme sans tenir compte de la réalité. Elle est dans le déni. Les salariés n’ont pas eu d’autres choix que l’action pour se faire entendre. Ils ont agi unitairement et massivement le 23 mai dernier et encore le 14 juin (Poncelet et Montpellier) jour de la rencontre avec la direction pour leurs revendications.

La direction joue encore la montre :

Cette dernière annonce quelques points d’amélioration, surtout pour le mois de septembre. Elle escompte ainsi renvoyer à plus tard le règlement des problèmes et jouer sur l’effet « attendons pour voir » ce que certains affirment déjà. La direction joue ainsi la division du mouvement ! Ses réponses sur COME, RCE, CNPS, EMPLOIS, PVC, salaires dénotent d’un certain mépris pour les salariés.

COME :

Pour la direction pas question de le stopper.
70 correctifs sont prévus, mais ce n’est qu’en septembre que l’amélioration sera visible. Or les salariés sont en difficulté aujourd’hui. La direction doit prendre des mesures d’urgence !
A noter aussi que :
– la direction n’a pas été en mesure de nous donner les chiffres des dossiers traités actuellement par la TASK FORCE mise en place pour traiter les dossiers en vrille.
– le besoin constant d’avoir les soutiens sur les plateaux pose la question de la formation.
La réponse de la direction n’est pas recevable.

Emploi :

3901 : aujourd’hui 30% des flux sont sous-traités. La direction annonce un objectif de 20%. Cela est impossible car à chaque difficulté (come, RCE…) elle fait appel encore une fois à la sous-traitance.
Il y aura plus de pro-actif donc plus de sédentaires mais il y a des difficultés à recruter car le métier est difficile. La direction ne se donne pas les moyens de recruter, et ne reconnaît pas cette difficulté par des promotions en grade DBIS.
ASCOM : pas de recrutement car conforme à la GPEC alors que le besoin d’ASCOM n’est plus à prouver dans les services.

CNPS :

La direction souhaite encore le conserver mais s’oriente vers un TEP (taux d’expérience positive) qui est en « test » sur GE et SOM. Si on peut comprendre qu’une entreprise souhaite mesurer la satisfaction de ses clients, l’indicateur choisi ne doit pas peser sur la rémunération des salariés alors qu’il est prouvé que les questions posées au sondage n’incitent pas à se prononcer uniquement sur l’entretien du vendeur, d’autant s’il a été mal servi précédemment.
La CGT a dénoncé encore cette méthode de « test » et a rappelé l’échec de Délivery et de COME qui ont été développés sans avoir recours à l’accord sur les expérimentations.

PVC :

La nouvelle PVC est un succès pour la direction, elle affirme que l’enveloppe a été dépassée de 17%. C’est pourquoi elle s’octroie la possibilité d’effectuer des modifications de valorisation des produits, mais attention seulement tous les trimestres. Soyons vigilants pour que des modifications de valorisations n’interviennent pas en cours de trimestre!
La CGT rappelle que les salariés n’ont pas volé cette rémunération variable et que l’entreprise a gagné elle aussi !
Seul ombre au tableau de la PVC : les Flux Porteurs qui voient leur part variable baisser en moyenne de 700 à 300€.
La PVC n’est donc pas bonne pour tous !
Sur les items de la PVC, la CGT rappelle qu’il ne faut pas mélanger pression et motivation : si la direction dit qu’il n’y a pas d’Item temps de présence, la hiérarchie met la pression sur le nombre d’appels/jour !

RCE :

Aujourd’hui 20000 fiches ne remontent pas. Les clients appellent et sont routés chez ARVATO depuis lundi 12/06. La direction considère que la situation s’améliore, or d’autres difficultés d’identification et de traçage remontent avec RCE.
Comme pour COME elle se tourne encore vers ARVATO (sous-traitance), ce qui a amené la CGT à demander les effectifs d’ARVATO travaillant pour l’agence PME. Pas de réponse, mais les salariés ont raison de réclamer les emplois pour bien faire leur travail.

Salaire et reconnaissance :

La direction refuse la transparence et ne donne aucun chiffre sur les AI et les MEC ; les inégalités peuvent perdurer ! Les salariés attendent un geste fort de la direction. Cette dernière renvoie aux accords et donc aux signataires de ces accords. Comme pour le 23 mai, seule la mobilisation du personnel a obligé l’ensemble des organisations syndicales à se positionner sur les augmentations demandées.

 

Pour la CGT l’heure est à l’élargissement du mouvement. Que ce soit à PME, dans les AE les conditions de travail se sont rapidement détériorées suite à DELIVERY et COME. La direction entreprise France (DEF) ne peut faire comme si cela n’existait pas.

La CGT propose à tous les salariés de débattre des actions à mener afin d’obtenir de véritables négociations. Aucune organisation syndicale ne peut prendre la responsabilité de renvoyer à plus tard cette question. La direction ne peut pas rester sourde aux revendications et traiter les personnels par le mépris.

La CGT met en débat une journée d’action unitaire. Pourquoi pas le 4 juillet ? Décidons-le dans chaque service.

 

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ASC / Restauration

ASC : des conceptions qui s’affrontent !

Les activités sociales et culturelles (ASC) sont de plus en plus présentes dans les campagnes électorales et ce souvent au détriment du rôle économique du CE. Restructurations incessantes, revendications salariales, création d’emplois…. sont ainsi mises au second plan.
Pour la CGT, il n’y a pas d’ambiguïté possible, l’augmentation du pouvoir d’achat est du ressort de l’entreprise et n’a rien à voir avec les ASC.

Les activités sociales et culturelles doivent être solidaires et émancipatrices. C’est pourquoi la CGT, fidèle à ses valeurs se prononce :

• Pour que l’enveloppe des ASC se calcule sur la base d’un minimum de 3% de la masse salariale (hors restauration, logement, transport et CESU qui devraient être de la responsabilité de l’employeur.

• Pour des ASC, de proximité et ce en cohérence avec notre revendication d’IRP aux plus près des salariés. Nous sommes convaincus que l’amélioration des prestations passe par une gestion au plus proche du lieu de vie et de travail des salariés. Ce qui permet une consultation et une mise en œuvre directe.

• Pour des orientations claires en matière de quotient familial (QF), allant dans le sens de la justice sociale, où soit pris en compte la réalité du pouvoir d’achat de la famille quelle que soit sa constitution. Nous sommes pour que les aides soient données aux ouvrants droits (vous) et à leurs ayants droits (votre conjoint, vos enfants). Pour une aide spécifique aux familles monoparentales. Nous sommes pour que les retraités restent des ouvrants droits et donc continuent de percevoir des activités sociales et culturelles.

• Pour le droit aux vacances de qualité pour tous. Nous militons pour que toutes les propositions de vacances soient élaborées par les CE, au plus près des salariés. Nous sommes pour élaborer des systèmes de priorité pour que tout le monde puisse partir tout en prenant en compte les ressources et la situation familiale de chacune et chacun.

• Pour que les CE constituent progressivement leurs propres patrimoines en prenant, des parts (lits) dans des villages vacances par un système d’autofinancement afin d’obtenir des tarifs préférentiels et être sûr de pouvoir proposer aux ouvrants droits des prestations dans les périodes critiques que sont les vacances scolaires d’hivers, de printemps et d’été.

• Pour une vraie réponse aux besoins sociaux en termes de logement par l’investissement de l’entreprise dans de nouvelles habitations et par la création de nouveaux restaurants collectifs.

• Pour la pratique du sport dans l’entreprise et à l’extérieur. Nous sommes pour la mutualisation entre les CE des structures existantes et pour l’investissement en commun de nouvelles.

• Pour le développement et l’accès à la culture, par des propositions attractives qui permettent aux ouvrants droits et à leur famille la découverte d’activités artistiques à laquelle pour des raisons sociales ou financières ils n’auraient pas eu accès.

• Pour que les CE participent aux financements de créations artistiques.

• Pour une billetterie de proximité qui permette de vraies réductions et qui favorise les spectacles vivants.

• Pour des activités sociales et culturelles qui permettent de tisser des liens entres les ouvrants droits en organisant des soirées culturelles, des loisirs des rencontres sportives, des soirées festives (arbre de noël…..)

• Pour les vacances de qualité pour les enfants et pour faire vivre en priorité les structures à but non lucratif existantes et la mutualisation du patrimoine des CE.

• Pour prioriser le financement des modes de gardes d’enfants collectifs et le financement par les entreprises de berceaux.

• Pour que l’entreprise finance en totalité les CESU qui sont souvent utilisés par les ouvrants droits pour répondre à des contraintes liées à leur activité professionnelle et notamment le développement des horaires tardifs et de week-end.

• Pour que pour toutes ces prestations les organisations syndicales fassent le choix, lorsque c’est possible, de prestataires qui répondent à des valeurs éthiques et sociales. Pour que l’argent du social serve à développer le social et non pas à « engraisser davantage des actionnaires ». Nous sommes pour la mutualisation des structures existantes des CE via des conventions. Nous faisons le choix, lorsque cela est possible, pour les vacances adultes de travailler avec les prestataires du tourisme social (référencés par l’UNAT ou l’ATES). Leurs prestations sont similaires voire supérieures à celles du tourisme marchand sauf que leur but n’est pas lucratif. Les bénéfices, s’il y en a, ne sont pas versés à des actionnaires, mais réinvestis dans l’amélioration des prestations, des conditions de travail de salariés, ou le développement de nouvelles structures sociales. Il nous parait aberrant que des organisations syndicales sous prétexte purement électoralistes abandonnent toutes valeurs collectives. Elles sont prêtes à distribuer l’argent du social dont elles ont la gestion à des entreprises qui exploitent leurs salariés, détruisent l’environnement et dont l’unique but est de satisfaire les profits financiers.

• Pour que les retraités bénéficient des activités sociales et culturelles financée par l’employeur au même titre que les actifs. En effet, ils ont participé à l’essor de l’entreprise durant toute leur activité professionnelle. La CGT est isolée sur cette position. Certaines organisations syndicales estiment que les retraités devraient renoncer aux prestations sociales et culturelles subventionnées dès lors qu’ils font valoir leurs droits à la retraite. La CGT, elle, a une vision toute différente. Elle considère que les salariés et leur famille doivent bénéficier de prestation tout au long de leur vie, dès leur entrée dans l’entreprise. Avec des prestations qui peuvent varier selon les moments de la vie, naissance d’un enfant (garde, colonie de vacances) retraite……

Si comme nous vous partagez ces valeurs de solidarité, rejoignez nous !

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Communiqués de presse

Accord sur le handicap à Orange SA : la CGT signe l’accord

Les négociations sur l’accord en faveur des salariés en situation de handicap pour la période 2017/2019 sont achevées.
La CGT a décidé de signer cet accord !
La CGT s’est fortement investie dans cette négociation pour avoir un accord :
– qui ne soit pas en recul par rapport au dernier accord que nous avions signé,
– qui permet de continuer à embaucher dans tous les types de métiers, quel que soit le type de handicap,
– qui fasse faire vivre « l’ascenseur social » dans une entreprise « citoyenne, responsable, innovante, digitale et humaine ».

La CGT considère que cet accord répond pour une partie à ses demandes. Notre proposition de porter à 10% le taux d’emplois de travailleurs en situation de handicap dans le groupe, qui était soutenue par les autres Organisations Syndicales, a forcé l’entreprise à revoir à la hausse son objectif initial qui était de revenir au taux légal de 6%.
Avec ce nouvel accord l’entreprise Orange  prend l’engagement d’embaucher en CDI 150 personnes au minimum, 360 alternants et stagiaires et 60 personnes en cursus de professionnalisation. Ces personnes seraient embauchées en CDI après l’obtention de leurs diplômes et validation de leurs candidatures par leurs managers et RH locaux en plus des 150 CDI.

Ce nouvel accord valide à notre demande la poursuite du TPSH malgré une réduction de l’abondement qui était inscrit dans l’avenant de décembre 2016.

Nous n’avons pas réussi à étendre cet accord au groupe. Mais nous considérons qu’il doit être la base de négociations dans toutes les entreprises du Groupe Orange.

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Vie au travail

BOITIERS DE GEOLOCALISATION SUR LES VEHICULES ORANGE

NOUS VOULONS LE RETRAIT!

Suite au courrier de notre avocat sur les boîtiers de géolocalisation, la direction nous à répondu :

« Concernant le dispositif des boîtiers électronique « Fleet Performance », nous n’entendons pas donner satisfaction à la sommation de faire à laquelle vous faites référence.

Une réponse positive à cette sommation est d’autant moins envisageable qu’ORANGE et la Fédération SUD PTT se sont entendues sur les modalités d’exécution de l’arrêt du 29 septembre 2016 et en particulier sur le maintien des boîtiers électroniques « Fleet Performance ». »

L’accord avec SUD n’a aucune valeur juridique !
ORANGE ne respecte pas l’application de l’arrêt de la cour d’appel de Paris du 29 septembre 2016 qui pourtant exige sous astreinte la dépose des boîtiers de géolocalisation.

La CGT va attaquer ORANGE au tribunal Administratif.
Les boîtiers doivent être retirés des véhicules ORANGE !
Y’a pas d’arrangement !

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PUBLICATIONS

n°39 Septembre-novembre 2023

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