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Elections CAP-CCP 2022 : Profession de foi

FAIRE RESPECTER MES DROITS ET EN GAGNER DE NOUVEAUX
FAIRE RECONNAÎTRE MES COMPÉTENCES GARANTIR MON DÉROULEMENT DE CARRIÈRE
LE RESPECT DE MON CONTRAT DE TRAVAIL
LA GARANTIE D’UNE DÉFENSE IMPARTIALE ET INDÉPENDANTE DES ÉLU-E-S QUI ASSUMENT LEUR MANDAT ET QUI SIÈGENT

 

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Rémunération / Carrière

Garantir le pouvoir d’achat des salariés passe par des augmentations de salaires !

Même dans cette période de vie chère, la direction d’Orange reste sourde aux revendications salariales du personnel et saisit l’opportunité de faire des économies en refusant d’augmenter les salaires. Elle préfère le versement d’une prime « one shot » défiscalisée qui ne répondra pas à la hausse du coût de la vie dans la durée.

Des critères de revenus qui excluent la moitié des salariés
En conditionnant cette prime aux revenus, la direction d’Orange s’est assurée d’écarter de cette prime dite de « partage de la valeur » la moitié des salariés.
Les nouveaux arrivants en 2022, majoritairement des alternants avec de petits salaires, ne toucheront qu’une partie de la prime (un alternant arrivé en septembre ne touchera qu’un tiers de la prime).
Les salariés qui quitteront l’entreprise avant le 20 décembre ne percevront rien. La CGT a dénoncé cette décision scandaleuse qui démontre bien le manque de reconnaissance accordé pour des salariés qui auront bien souvent passée 40 ans ou plus au sein d’Orange et France Telecom.

La loi pouvoir d’achat donnait la possibilité à la direction d’aller jusqu’à 6 000 €.
Ce sera finalement bien moins chez Orange que dans d’autres grandes entreprises !!! :
• Une prime de 900 € pour 22 000 salariés dont l’ensemble des revenus annuels est inférieur à 40 200 €
• Une prime de 400 € pour 11 000 salariés dont les revenus sont compris entre 40 200 et 50 400 €
Mais surtout, cette prime ne peut remplacer une véritable augmentation de salaire demandée depuis des mois pour compenser la flambée du coût de la vie et l’envolée des prix des produits de première nécessité qui vont se poursuivre en 2023.

Réouvrir les négociations sur les salaires, une urgence sociale !
Cela fait 3 années consécutives qu’il n’y a pas eu d’accord sur les augmentations de salaire à Orange, la faute aux propositions insuffisantes et indécentes de la Direction.
La CGT FAPT a pourtant réclamé en vain la réouverture des négociations 2022 pour compenser la perte très importante de pouvoir d’achat des salariés sur les deux dernières années.

Du respect et du pouvoir d’achat pour tous les salariés
Bien que pour les salariés qui la toucheront ce sera une bonne nouvelle, la CGT FAPT ne peut que s’opposer à ce que la moitié des salariés d’Orange soit exclus de cette prime.
Pour vraiment compenser la hausse du coût de la vie, il aurait fallu augmenter tous les salaires comme d’autres grandes entreprises l’ont fait, conscientes de cette nécessité.
La Direction d’Orange, elle, n’a pas oublié d’améliorer nettement le pouvoir d’achat de ses hauts dirigeants…
La CGT n’a pas voulu cautionner cette proposition en trompe l’oeil et en cohérence n’a pas signé cet accord, tout comme 3 autres organisations syndicales à Orange.

Satisfaire ces demandes, c’est possible… avec un partage de la valeur juste
et équitable !
Orange a versé 2,3 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires en 2021, et seulement 50 millions d’euros pour augmenter les salariés. On est très loin d’un partage de la valeur juste et cela provoque des départs volontaires. D’autant plus que la Direction s’engage chaque année à maintenir un haut niveau de dividendes.
La CGT propose de réduire les dividendes pour satisfaire les mesures demandées et nécessaires. Elles pourraient être financées en réaffectant seulement 10 cts€ du dividende versé chaque année.

La CGT demande des négociations salariales
à la hauteur des enjeux et des besoins
Soucieuse de défendre au mieux les intérêts des salariés, et devant le refus de la direction de réouvrir la NAO 2022, la CGT a obtenu l’ouverture anticipée des négociations sur les salaires pour 2023.
La CGT FAPT revendique le provisionnement d’un budget conséquent pour les Négociations Salariales 2023 afin de permettre
• des augmentations collectives additionnées du rattrapage de la perte de pouvoir d’achat qui est de 7% sur les deux dernières années,
• la fin des inégalités salariales Femmes – Hommes,
• une réelle reconnaissance des qualifications et de l’investissement des salariés,
• des promotions pour les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans
• un 13ème mois de salaire pour tous

La CGT FAPT appelle tous les salariés à se mobiliser massivement,
notamment lors de la journée interprofessionnelle du 10 novembre
pour des augmentations de salaires pour tous

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Vie au travail

Un avenir est possible pour les salariés dans les boutiques !

La Direction d’orange a présenté au CSEC un projet de transfert de la moitié des boutiques vers la filiale GDT sur un total de 279 boutiques à date en métropole. Elle s’appuie sur de multiples études sur les habitudes de consommateurs et des transformations d’espaces. Elle les étaye par des pseudo-arguments afin de cautionner ce que la CGT FAPT dénonce régulièrement une réduction massive des coûts dans l’immobilier avec la fermeture des boutiques et dans la masse salariale, par un dumping social et la saignée de l’emploi.

La Direction s’affiche très décomplexée face à ce projet en annonçant via les médias « le transfert » vers la GD . Il vise à permettre une plus grande souplesse du réseau avec une convention collective moins-disante qui permet des amplitudes horaires plus larges, moins de congés et moins d’intéressement. ». Tout est dit!
La seule volonté de l’entreprise dans ce projet est d’accélérer le dumping social.
Au vu de la brutalité de l’annonce d’un plan social qui ne dit pas son nom, la CGT FAPT s’interroge sur les réelles intentions de l’entreprise. Cette nouvelle étape dans la réorganisation tous azimuts d’Orange S.A donne le ton du futur plan stratégique du Groupe qui nous sera présenté en février 2023 : Accélérer le démantèlement d’Orange par un transfert des activités et des emplois vers des filiales et des sous-traitants et instaurer un dumping social comme modèle social.
« L’Humain sera au cœur de notre stratégie » disait la Directrice Générale d’Orange lors du CSEC le 22 Septembre 2022 : Mais, où est l’humain dans cette politique destructrice de la Distribution ?
Orange a beau se dire entreprise vertueuse. Sa réalité, c’est que les profits valent plus que l’humain.
La Direction envisage d’ici à 2026, un total de 510/630 boutiques dont 80% soit 390/480 boutiques GDT et 20% soit 120/150 boutiques maison mère. Ce projet consiste à transférer entre159 et 129 boutiques des AD vers la GDT avec un effectif moyen de 11 ETP par boutique pour un total de 1 650 salariés, laissant au moins 3 126 salariés sur le carreau.
Il restera 3 concepts de boutiques d’ici fin 2026 :
Boutiques GDT :
• Essentielles et celle de Proximité : celles de 80 à 100 m2 avec une cible de 320 à 360 boutiques. Actuellement, 200 boutiques.,
• Boutiques de Proximité : celles de 40 à 60 m2 avec une cible 70 à 120 boutiques,
Boutiques Maison-mère :
• Orange Expérience, ou le Show-room Orange avec tous les actes que les boutiques GDT ne feront pas.

Cette logique crée, en plus, l’inégalité sur le territoire et remet en cause le service rendu aux usagers et donc le service public.
Il y a urgence à ce que l’ensemble des salariés des boutiques se battent
pour que ce projet ne voit pas le jour et pour un service de qualité au plus près des usagers.
La CGT redit avec force qu’elle ne cautionnera jamais des stratégies et politiques purement financières ayant pour conséquences la maltraitance des salariés en baissant le pouvoir d’achat des salariés, en réduisant les effectifs, en augmentant la surcharge de travail, la dégradation des conditions de travail et la détérioration de la santé physique et mentale des salariés, en imposant sournoisement les mobilités forcées…

A travail de valeur égal, salaire égal !

Face à l’opacité de la direction, les membres CGT FAPT du CSEC ont voté une expertise pour avoir un avis éclairé sur le bien-fondé d’un tel projet stratégique d’externalisation du réseau de distribution.

La CGT, avec les salariés, exige :

• les mêmes droits et garanties pour tous les salariés, cela passe dans un 1er temps par : le changement de convention collective des salariés de la GDT pour la convention des télécommunications CCNT en vigueur dans les AD.

• Des boutiques de proximité avec des emplois en nombre nécessaires pour répondre à tous les besoins des usagers.

• L’arrêt des fermetures de boutiques « maison-mère », et des transferts vers la GDT pour un réseau unique où l’ensemble des salariés ont des droits et garanties élevées.

• Des recrutements externes en CDI, les formations nécessaires, afin de redonner aux boutiques les moyens humains de fonctionner normalement.

• Et plus globalement, l’arrêt de tous les projets de transformation ayant pour seul objectif d’importantes économies au détriment de la santé physique et mentale des salariés et du service rendu

La CGT appelle tous les salariés à se rassembler,
à débattre et décider ensemble de l’action
notamment dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle unitaire du 10 novembre.

 

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Communiqués de presse

Les résultats financiers du 3ème trimestre démontrent une fois de plus la nécessite de changer de cap stratégique à Orange.

Avec la confirmation d’un dividende à 70 cts € pour 2022, la Direction confirme qu’une fois de plus ce seront les actionnaires qui vont profiter des richesses créées par les salariés.

Dans le même temps le programme d’économie « Scale Up » détruit des milliers d’emplois, dégrade les conditions de travail, et met en souffrance les salariés. La direction s’entête dans ses décisions, malgré les nombreuses alertes de la CGT, et les rapports des médecins du travail, et du CNPS (Comité National de Prévention du Stress) qui pointent une situation fortement dégradée.
La Direction affiche clairement sa volonté de faire des économies sur la masse salariale et de dégager des marges à court terme par une externalisation de pans entiers des activités et des emplois, d’instaurer un dumping social exacerbé dans le cadre d’un transfert des boutiques via sa filiale GDT, de transférer les activités Entreprise vers sa filiale Orange Business Services, et les métiers de l’intervention vers les sous-traitants.
La CGT s’indigne que la Direction s’empresse de garantir un versement de 70 cts € de dividendes aux actionnaires, au détriment des conditions de vie et de travail des salariés. Les salariés de l’entreprise attendent plus que de simples remerciements de la part de la Direction Générale d’Orange. Ils attendent une garantie de leur pouvoir d’achat par une augmentation de salaire, et non une prime one shot défiscalisée qui ne saurait être une réponse pérenne à la vie chère.
La Directrice Générale d’Orange présentera en février 2023 le nouveau plan stratégique d’Orange à horizon 2030, la CGT en attend un vrai plan stratégique principalement tourné vers l’emploi, l’amélioration des conditions de travail, la reconnaissance salariale et professionnelle, un investissement massif dans la Recherche & Développement et dans les réseaux.
La CGT invite tous les salariés d’Orange à se mobiliser massivement lors des prochaines journées d’actions interprofessionnelles et leur donne rendez-vous dès le 10 novembre pour réclamer une autre répartition des richesses en faveur de ceux qui la crée par des augmentations de salaire pour tous, l’emploi et l’amélioration des conditions de travail.

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Les infos du CSEC Orange

Plan Schéma Directeur Immobilier La réduction des coûts par celle des m2

La présentation du nouveau Plan de Schéma Directeur de l’Immobilier (PSDI) au CSEC confirme les intentions de la direction de poursuivre sa stratégie de réduction des coûts massifs et destructeurs. Toutes les excuses sont bonnes pour faire des économies. La direction poursuit sa réduction des surfaces par une chasse au « m² inoccupées ». La CGT FAPT rappelle que ces surfaces inoccupées s’expliquent par l’hémorragie continue et imposée des effectifs. Il y a plutôt une nécessité d’embaucher notamment pour réoccuper ces espaces vides.

La direction y voit l’occasion de créer un espace de travail collaboratif plus flexible et surtout moins coûteux financièrement que des positions fixes. En effet, les open spaces représentent un moyen de diminuer les dépenses puisque la surface immobilière occupée par les salariés est réduite de manière drastique.
Le fait de réduire à 6 m² l’espace dévolu à chaque salarié va à l’encontre des normes AFNOR préconisant au moins 10 m², augmente les risques pris sur leur santé et leur sécurité et rallonge le temps des trajets chaque jour.
Elle veut ainsi imposer l’environnement de travail dynamique comme la règle. Sa composante, en majorité du flex desk et des salles de réunion, rien de nouveau, est désormais associée à des nouveaux espaces, composés de bulles, cabines, et divans éparpillés çà et là.

Ces refontes sont décriées chez les personnels. La CGT FAPT s’y opposera avec fermeté, car cette évolution va à l’encontre de l’efficacité, de la sécurité et du bien-être des salariés.

Sur la santé et la sécurité de nos collègues, nous avons cherché des études scientifiques prouvant l’intérêt de mettre en œuvre ce mode de travail. Cette quête est consternante, les recherches scientifiques qui depuis les années 80 et l’avènement des espaces partagés puis dynamiques, analysent les conséquences sur les usagers, dénoncent toutes des méfaits pour les salariés.
De nombreuses études et enquêtes alertent sur les impacts des open-space, composante majeure de nos bâtiments. Ces études remontent que la santé des employés s’est détériorée, qu’ils perçoivent leur travail comme moins significatif, qu’ils s’y rendent avec moins de plaisir, et sont moins convaincus qu’il est possible de développer leurs compétences. Ils ont d’ailleurs le sentiment que leurs performances déclinent. Le bruit est cité comme la plus grande source d’insatisfaction, il est particulièrement perturbant.
Encore mieux, elles montrent qu’après 3 heures dans un espace ouvert, une augmentation de l’adrénaline dans les urines des participants est observée. La CGT vous rappelle que l’adrénaline est l’hormone de l’agressivité.
Par ailleurs, selon ces études, l’exposition au bruit est associée à un déficit motivationnel. Ainsi, outre l’insatisfaction qu’il engendre, le bruit est non seulement un facteur de stress mais il perturbe les performances des individus. »

La CGT FAPT dénonce le fait que l’agressivité engendrée met à mal le travail coopératif, comme le fait que les atteintes à la santé et à la concentration des salariés, ainsi que la baisse de leurs compétences dégradent les performances des salariés donc de l’entreprise.

Enfin, les enquêtes montrent que chaque salarié perd en moyenne 86 minutes chaque jour à cause des interruptions dues aux distractions. Ce n’est pas une bulle, futur bureau individuel low cost, qui va résoudre le problème. Il est vrai que le parcours du salarié est , chaque jour, homérique, trouver un bureau pour collaborer, un espace pour se concentrer, des bulles pour chuchoter, des cabines pour téléphoner, des divans pour décompresser et le tout en faisant de joyeux aller-retour à son casier étriqué pour organiser tout cela. Ça donne envie …. de fuir les sites non !

Pour la CGT FAPT, il est impossible de ne pas parler de la RSE vue d’Orange. Désormais et grâce au télétravail, chaque salarié participe à la sobriété énergétique des bâtiments. Un bon salarié est celui qui chauffe sa maison, utilise son électricité et permet à l’entreprise de faire des économies. Evidemment, cela fonctionnera tant qu’il pourra payer ses factures. La direction trouve certainement l’environnement dynamique ludique, son organisation économique, mais n’a-t-elle pas peur que de tels environnements selon ses dires, enchanteurs, et les coûts réels supportés par les salariés à leur domicile et sans réelle prise en charge, ne mettent fin au télétravail ? Quid alors des 6 positions disponibles pour 10 salariés présents ?

La CGT FAPT réitère son alerte sur les salariés en situation de handicap, l’importance de ne pas les regrouper et donc de les stigmatisés. Ils n’ont pas la possibilité, pour des raisons purement matérielles de naviguer d’un espace dynamique à une bulle ou de se réfugier pour mieux se concentrer, sur les divans situés au fond d’un couloir. La CGT rappelle que ces salariés ont une fatigabilité plus importante du fait de leur handicap, mais également du fait de la nécessité « d’auto-compenser » au quotidien.

La direction ne s’appuie sur aucune analyse scientifique sérieuse pour valoriser les espaces dynamiques, et le flex desk.
La CGT FAPT demande la mise en place immédiate de réelles études, l’INRS en propose. Ces audits sur ces espaces impersonnels, déployés sur quasiment tous les gros sites Orange, doivent permettre d’en évaluer les réels impacts notamment en termes de RPS et de faire ressortir la réalité du vécu des salariés d’Orange au quotidien.

L’humain n’est pas une marchandise ! La santé et la sécurité des salariés ne se bradent pas !

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