ACTUALITÉS

ASC / Restauration

La CGT prend ses responsabilités afin de débloquer la situation du CSEC

Rappel de la situation
Depuis les élections professionnelles de Novembre 2019 à Orange, l’instance Comité Social et Economique Central (CSEC) qui doit être gérée par les organisations syndicales, n’est toujours pas mis en place. La raison vient du refus de la 1ère organisation syndicale d’Orange de prendre ses responsabilités au niveau du bureau du CSEC. C’est nier la démocratie issue de l’expression des salariés au travers des urnes.

Pendant que La CFE-CGC joue avec les nerfs des salariés d’Orange…

Le refus de la CFE-CGC d’assurer le secrétariat, a empêché la constitution d’un bureau au CSEC. Ce qui a comme conséquences de léser l’ensemble des salariés y compris le personnel du CSEC (ex CCUES), de bloquer les prestations pour les activités sociales et culturelles de la quasi-totalité des CSEE, et a permis à la direction d’établir unilatéralement les ordres du jour du CSEC. Ces petits calculs, de la part de la première organisation syndicale à Orange, consistant à pourrir la situation afin de remettre en cause la solidarité et la mutualisation des prestations, ont particulièrement irrité le personnel de l’entreprise.

…La CGT prend ses responsabilités et entre au bureau.
Pour la CGT, cette situation de blocage était devenue inacceptable. Il ne suffit pas d’adopter des postures lors des déclarations préalables en séance pour clamer « Agir dans l’intérêt des salariés ». Il faut joindre les actes aux mots. La CFE-CGC a préféré l’enlisement de la situation pour en tirer profit. Comme la CGT agit dans le seul intérêt du personnel, elle a pris ses responsabilités pour sortir de cette impasse. Pour la CGT, toutes les Organisations Syndicales (OS) représentatives ont leur place dans le bureau du CSEC pour porter la voix des salariés. Nous avons donc tenté de convaincre toutes les OS de respecter le choix des urnes et prendre leurs responsabilités au niveau du CSEC. En vain. Face au refus de la CFE/CGC et de SUD de rentrer au bureau, la CGT, la CFDT et FO ont décidé de constituer un bureau pour débloquer la situation. Le choix de ces deux OS de ne pas rentrer au bureau est d’autant plus surprenant que la direction de l’entreprise vient d’annoncer son nouveau plan stratégique et ses conséquences sur le personnel d’Orange.

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Rémunération / Carrière

Négociations salariales 2020- La priorité: Augmenter les salaires

La négociation salariale doit répondre aux attentes des salariés

La CGT a donné la parole aux salariés par le biais d’une consultation sur les salaires. Vous demandez :
-Une augmentation du pouvoir d’achat (87%)
-Des augmentations de salaire (90%)
-Des promotions (81%)
-La suppression des écarts salariaux femmes/hommes (93%)
Cette négociation doit être l’occasion de répondre à vos attentes exprimées au travers de ce questionnaire.

Vous avez également exprimé un fort mécontentement sur la mise en œuvre de l’accord ARCQ : la direction vous promettait monts et merveilles, or c’est une véritable désillusion. Avec des budgets contraints, la mise en place de quotas, la destruction des qualifications au profit du marchandage des compétences, la disparation de l’expérience, l’abandon des salariés non promus depuis plus de dix ans avec des requêtes sans suite.
ARCQ ne pouvait être qu’un fiasco. La CGT exige la remise à plat du système de reconnaissance à Orange afin d’en faire un axe prioritaire du plan stratégique « Engage 2020 ».

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EMPLOIS, SALAIRE ET RETRAITE, UN MÊME COMBAT

Les gouvernements successifs distribuent des Milliards d’euros aux entreprises sous forme de baisse de cotisations sociales, d’aides publiques et d’allégements fiscaux. Les entreprises préfèrent rémunérer généreusement les marchés financiers plutôt que le travail. Ces mêmes gouvernements et patrons attaquent de toutes parts notre modèle de protection sociale (sécurité sociale, chômage, retraite…), demandent aux salariés de faire des efforts et de renoncer à un modèle social auquel ils sont attachés.

La mobilisation actuelle contre le projet de réforme des retraites est l’occasion pour les salariés d’Orange d’exiger une autre répartition des richesses en faveur de la création d’emploi stables et qualifiés, de l’augmentation des salaires et d’un système de retraite par répartition et solidaire.

La CGT demande :

• Une augmentation collective de 6 % minimum pour tous, qui correspond aux gains de productivité induits par le numérique. Cela doit se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur point d’indice,
• Un 13e mois pour tous en plus des rémunérations actuelles,
• la suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes selon le principe « à travail de valeur égale, salaire égal »,
• La régularisation immédiate de tous les sous-positionnements,
• La reconnaissance des qualifications des métiers par des promotions,
• La régularisation des 22 000 salariés sans promotion depuis plus de 10 ans,
• Qu’aucun salaire cadre en dessous du plafond de la sécurité sociale (3 428€/mois en 2020).

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Inter-générationnel

Reforme des retraites

Les réponses aux questions que vous vous posez

Que l’on soit fonctionnaire ou salarié de droit privé, cadre, agent de maîtrise ou employé, nous sommes tous concernés par le projet de réforme des retraites. Le gouvernement, sous prétexte de la mise en place d’un système universel, veut changer radicalement le fonctionnement des retraites.
Ainsi, avec la retraite à point, l’exécutif veut faire évoluer les retraites vers un système que l’on pourrait qualifier « à cotisation définie», où ce que l’on versera chaque mois pour la retraite ne garantit pas ce que l’on touchera.
Actuellement, les règles sont plutôt claires, puisque c’est notre niveau de rémunération en activité qui détermine notre future retraite. Ce changement va mécaniquement faire beaucoup de perdants. Preuve en est, la manipulation des citoyens avec la mise en place de simulateurs, contestés par des collectifs d’économistes, qui font croire que tous le monde va y gagner, pour faire avaler la pilule.

D’autres solutions existent,

C’est pourquoi la CGT demande le retrait du projet de loi sur les retraites et l’ouverture de négociations afin d’améliorer le système de retraite actuel solidaire et par répartition. Notre système est reconnu comme un des meilleurs au monde, il a simplement besoin d’être amélioré avec notamment :

  • La prise en compte de la pénibilité, des années d’études, de la précarité, des périodes de formation et des aménagements de fin de carrière,
  • La création d’emplois stables et qualifiés,
  • Un montant de retraite garanti qui ne peut être inférieur au smic
  • Le départ à la retraite à taux plein à 60 ans pour toute carrière complète avec 75% du salaire de fin de carrière.

Pour permettre ces améliorations, la CGT propose :

  • La suppressions des aides et exonérations de cotisation (CICE,CIR…), qui sont inefficaces (65 milliards d’€ d’économies pour financer les système de retraite),
  • La mise à contribution des revenus financiers des entreprises (le CAC 40 a versé 61 milliards de dividendes aux actionnaires),
  • La lutte contre la fraude aux cotisations sociales (+de 10 milliards d’€ selon la cour des comptes) et l’évasion fiscale (+de 60 milliards d’€)
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes (gain estimé + de 5,5 milliards d’€),
  • L’augmentation des salaires.

Pour toutes ces raisons, mobilisons-nous pour gagner ensemble le retrait de ce projet de loi et l’ouverture de négociations pour renforcer le système de retraite par répartition et solidaire.

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Cadre

Flash Cadres N°815

Edito:

Le 5 février, nous entrerons dans le 3ème mois de conflit contre le projet de réforme des retraites. Nous sommes face à un gouverne-ment totalement sourd et à un MEDEF absent de la scène médiatique, qui poursuivent leur travail de casse de notre modèle social basé sur le service public, mais aussi sur le principe du « contrat à durée indéterminé » lequel finance la Sécurité Sociale, dont la branche retraite. Par le bas, nous assistons à une augmentation de per-sonnes contraintes d’avoir un statut d’auto entrepreneurs (création du statut en 2008) pour travailler en soustraitance avec des entre-prises qui les auraient eu naturellement comme salariés avant 2008 ; par le haut, nous sommes en train de vivre la suppression du statut cadre en interprofessionnel.
En refusant l’accord national interprofessionnel sur l’encadrement, le Medef autorise un dumping sans précédent. Les petites entreprises, dont la voix est inaudible dans la négociation, faute d’un statut homogène et national de l’encadrement, n’auraient à l’avenir aucune possibilité d’être attractives pour les meilleurs profils d’ingénieurs et de cadres.
En outre, les entreprises se défaussent de toutes leurs responsabilités, environnementales, sociales, économiques, pénales et civiles sur les personnels d’encadrement, qu’ils exercent ou pas des fonctions de management. Et c’est bien là, la seule orientation de fond du document remis : les cadres et assimilés, sont responsables de tout, les entreprises, ne sont responsables de rien. Un comportement qui risque fort d’accroître la colère des cadres et invite à un renforcement de leur implication dans le mouvement social en cours. Mais forte, dans cette négociation, de leur unité syndicale, les organisations de salariés ne renoncent pas à réécrire et défendre une copie qui réponde aux aspirations légitimes de l’encadrement.

 

Branche Télécom:

La Raison d’être
Encouragée par l’ère de la communication à outrance et des « Fake News », Orange camouffle un plan stratégique dévastateur avec une belle fable.
Orange est une Société Anonyme, sa « raison d’être » légale est de « mener une activité commerciale dans l’intérêt commun de ses associés en limitant leurs risques de perte tout en gardant leur anonymat».
Les salariés ne font ni partie de l’intérêt commun des associés, ni ne participent aux décisions comme voudrait le faire croire la co-construction auto-proclamée de la « raison d’être ».
La CGT propose plus qu’un outil de communication avec la création d’un statut de l’entreprise dans la loi avec des obligations pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux en renforçant la participation des salariés.

Pas sans les cadres
Les négociations salariales vont s’ouvrir à Orange qui communique sur l’investissement des personnels dont le travail, malgré la baisse des effectifs et la hausse de la charge, a permis à l’entreprise de progresser en création de valeur.
Sauf, qu’on ne peut avoir d’un côté un maintien des dividendes et de l’autre faire supporter la dette aux salariés.
La CGT considère que le budget alloué aux NAO, pour 2020, doit être en augmentation et ne peut être inférieur au taux de productivité de 6%, sauf à entériner, de fait, une baisse de la part des salaires, il doit se concrétiser par une augmentation générale conséquente.
De plus, face aux budgets faméliques d’ARCQ en 2019, il y a urgence à les faire grossir de manière significative.
Enfin, éradiquer les différences salariales Femmes-Hommes est une obligation pour arriver à l’égalité effective. Parce que les salaires sont notre Raison d’être, mobilisons-nous !

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Non classé

CSE Central d’Orange: Le vote des salariés doit être respecté !

Depuis les élections professionnelles de Novembre 2019 à Orange, où les salariés ont exprimé
leurs choix en termes de représentativité syndicale, l’instance Comité Social et Economique Central (CSEC)
qui doit être gérée par les organisations syndicales, n’est toujours pas mis en place.
La raison vient du refus de l’organisation syndicale placée en tête, par le vote des salariés,
de prendre la responsabilité de secrétaire du bureau du CSEC
qui lui revient afin de respecter le vote des personnels.
Cette situation n’est pas sans conséquences pour les salariés d’Orange !

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La CGT rappelle sa position : « le vote du personnel doit être respecté ». Jusqu’à aujourd’hui, les Organisations Syndicales l’avaient
toujours fait:
● Toutes les organisations représentatives ont droit à un siège au bureau de l’instance (instance exécutive)
● Les postes à pourvoir sont déterminés selon le degré de représentativité syndicale décidé par les salariés comme suit:
-La responsabilité de secrétaire de l’instance revient à la 1ère Organisation Syndicale (OS),
-Celle de trésorier de l’instance revient à la 2ème OS,
-Celle de secrétaire adjoint de l’instance revient à la 3ème OS,
-Celle de trésorier adjoint de l’instance revient à la 4ème OS,
-Enfin, celle de secrétaire adjoint chargé des CSSCT revient à la 5ème OS
La CGT réaffirme que chaque organisation syndicale doit prendre ses
responsabilités. C’est dans cet esprit qu’elle oeuvrera, sans relâche,
pour que chacune de ces responsabilités revienne aux organisations
dans cet ordre d’attribution sorti des urnes.

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