ACTUALITÉS

Les infos du CSEC Orange

En directdu CSEC du 19 novembre: Orange, entreprise en très bonne situation économique et financière

Des résultats financiers en progression en pleine crise économique…
Les effets de la crise sanitaire seront très faibles pour Orange. Les très bons résultats financiers au 3ème trimestre, et la manne défiscalisée de 2,2 Milliards d’euros reversée par le trésor Public, devraient pousser l’Entreprise à revoir sa stratégie et accentuer son engagement sociétale, tant vanté sur les réseaux sociaux par la Directrice Orange France.
Mais le bilan semble implacable pour le COMEX d’Orange SA, la Fibre, la convergence des offres, la banque, Orange Business Services et la partie Afrique et Moyen-Orient concentrent aujourd’hui les relais de croissance du groupe, dans un contexte où les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) font office d’épouvantails. En Europe, le marché est plus que mature avec un taux de pénétration mobile très élevé à près de 140% et une forte propension au Low Cost.

Orange accélère le démantèlement progressif de l’entreprise…
Alors pour aller chercher toujours plus de cash, la direction organise la séparation des réseaux et des services en filialisant ses infrastructures réseaux par le biais de montages financiers avec des partenaires privés (TowersCo, FiberCo et Orange Concessions).
Et pour parvenir à maintenir un équilibre budgétaire, surtout quand les coûts directs progressent plus rapidement que le CA, la direction accélère les plans d’économies pour diminuer les frais opérationnels et fixes, et assurer la croissance du chiffre d’affaires.

Les salariés du groupe utilisés comme variable d’ajustement …
Comme pour la sous-traitance, les salariés du groupe vecteurs de la moitié des dépenses indirectes vont donc continuer à être la variable d’ajustement permettant à l‘entreprise de conserver sa bonne situation financière. Pour preuve, à travers les résultats présentés, on Orange se félicite du maintien de l’EBITDAal et ce au détriment d’une baisse continuelle des effectifs, essentiellement en France (2 354 ETP moyen) et un des meilleurs ratios européen « ENDETTEMENT NET / EBITDA » à 2,5.
En complément d’un résultat sociétal prégnant, ces départs entraînent pertes de compétences, restructurations, remises en cause et mal être des salariés. Décidément à la CGT nous n’avons pas la même conception d’une Entreprise socialement responsable.

Les réseaux et les boutiques sont des biens publics à préserver…
La crise sanitaire nous rappelle chaque jour leurs importances vitales pour la population. Alors oui, pour la CGT, Orange doit redéfinir sa stratégie notamment par une politique ambitieuse d’investissements dans ses réseaux, la Recherche & Développement, dans la réindustrialisation des territoires, l’environnement, l’emploi et les salaires.

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Les infos du CSEC Orange

En direct du CSEC du 19 novembre 2020: Un Projet d’évolution de l’adressage commercial des clients du marché Entreprises au pas de charge

La direction de DEF veut aller vite…
La précipitation de l’entreprise engendrée par l’accélération de la mise en œuvre du plan Engage 2025 en pleine pandémie, pousse DEF à maintenir coûte que coûte son projet d’évolution de l’adressage de ses clients. Résultat, aucune organisation syndicale n’approuve ce projet. Pourtant en prenant en compte leurs recommandations issues des salariés des Agences Entreprise, la donne aurait certainement été différente.
Pour la CGT, afin d’aborder ce dossier sereinement, le minimum était de sortir en premier lieu du confinement, puis de cette situation sanitaire si compliquée. Le projet aurait pu, remporter l’adhésion de tous, en sortir grandi et plus abouti.

Mais nous présente un projet mal ficelé…
Aujourd’hui encore, beaucoup de paramètres posent questions. Le SI de DEF, l’historique ne plaidant pas en sa faveur, l’arrivée de nouveaux outils, One Deviseur, Customer Links, ASPROe, Express’O, non encore finalisés, pousse à la retenue. Une phase de validation est nécessaire. Une architecture commune des Agences, envisagée mais loin d’être en place aujourd’hui, sachant qu’à chaque présentation du projet, des métiers apparaissent « BM filiales » ou disparaissent « Ingénieur d’affaires territoriales ».La Direction de DEF ne semble pas encore maitriser l’organisation finale de son projet.
Le point d’achoppement le plus important dans ce dossier reste, la non prise en compte du risque routier. Pour faire la même activité, les ICS vont devoir couvrir un territoire deux fois plus important et rencontrer plus de clients pour avoir la même productivité.
La CGT redoute pertes de salaire et dégradation des conditions de vie et de travail. Quid des risques psychos sociaux et du danger de la route ?
Enfin, n’oublions pas qu’il ne sert à rien de vendre si la production via Delivery ne suit pas. De la chaine de commande jusqu’à la réalisation, tout doit être opérationnel pour réussir cet ambitieux projet de DEF.

Elle cède du terrain sous la pression de la CGT et repousse le projet de quatre mois…
Le vote d’une résolution de l’ensemble des OS pour un report au 1er juillet n’a pas été accepté par une Direction qui se dit « soucieuse » d’un dialogue social riche et constructif et faisant fi de la situation sanitaire.
Face à la détermination de la CGT, la direction a accepté de retarder la mise en œuvre de quatre mois au 1er avril. L’information du projet est faite aux salariés au mois de décembre, propositions de postes et attributions en janvier et février, formations en mars.
Cependant pour la CGT, ce n’est pas suffisant. Elle a donc votée CONTRE ce projet, non pas sur le Fond, mais sur la Forme. DEF confond vitesse et précipitation au détriment des salariés.
Si cette évolution semble cohérente,
– sur la nouvelle PVV mieux adaptée, mais qui ne remplacera jamais de réelles augmentations de salaire
– sur l’architecture commune des Agences, mais qui est loin d’être réalisée et finalisée.
– sur le SI, encore en construction, sensé simplifier le nombre d’offres et leurs mises en œuvre, mais pour le moment réservé à une petite partie des ingénieurs commerciaux.
Le projet d’évolution de l’adressage commercial mérite plus de temps pour être à la hauteur des attentes des salariés.

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Élection Orange Actions 2020 : Pour que votre voix compte

Le 30 novembre 2020, tous les porteurs de parts au FCPE (Fonds Commun de Placement d’Entreprise) dont Amundi en est le gestionnaire, devront procéder au renouvellement du Conseil de surveillance du FCPE Orange Actions et élire leurs 12 représentants titulaires et 12 suppléants.

Pour rappel, le FCPE dispose de 146 millions de parts détenues par environ 130 000 porteurs de parts, salariés, anciens salariés et retraités.

Le FCPE pèse 5 % du capital d’Orange et 9 % des droits de votes ce qui en fait le second actionnaire derrière l’Etat.

Le rôle de ce fonds est de gérer l’épargne salariale et de réaliser des investissements et placements sur le moyen et long terme en fonction de l’évolution des marchés financiers.

Pour la CGT, de par leurs voix et en élisant leurs représentants, les porteurs de parts ont un rôle à jouer sur les orientations que prendront ce fonds dans un contexte économique tendu lié à la crise covid-19. Car cette crise sanitaire a démontré les limites d’un système détruisant l’emploi (délocalisation, licenciements boursiers), les services publics (santé,..) et l’environnement, accentuant les inégalités sociales.

Les orientations que prendra ce fonds devront prendre en compte ces réalités.

Cette année, le PDG a d’ores et déjà annoncé un dividende minimum à 70 centimes d’euros par action quel que soient les résultats de l’entreprise. L’action des élus CGT au conseil de surveillance a permis la baisse du dividende. Nos élus continueront à revendiquer la « modération pour les actionnaires « . Nos élus porteront une plus grande justice dans la répartition de la richesse, plus d’éthique dans la gouvernance (salaire des dirigeants) et une réelle égalité professionnelle à tous les niveaux de l’entreprise. De nouvelles revendications autour du sens donné à nos activités émergent, l’empreinte environnementale de nos activités est un
sujet qui structure nos prises de positions. Les salariés exigent une meilleure répartition des richesses, avec l’octroi d’un 13ème mois et une augmentation conséquente des salaires au regard de leur investissement.

Ces dix dernières années, Orange a généré 23,8 milliards de bénéfices, et reversé 23,2 milliards d’euros de dividendes, soit la
totalité du résultat net. Dans le même temps, le cours de l’action a été divisé par deux, preuve s’il en est, de l’inefficacité
de cette politique de redistribution.

La CGT demande au contraire que les résultats de l’entreprise soient affectés à l’investissement productif et dans l’emploi. Pour produire en propre les réseaux du futur, mais aussi pour construire un numérique vert et socialement responsable. Au delà de l’investissement dans les réseaux, nous demandons une réelle politique de recherche et développement tournée vers ces objectifs. C’est tout le sens de l’action de nos élus au conseil de surveillance.

Les salariés actionnaires seraient ainsi pour une très large majorité d’entre eux, gagnants par rapport aux dividendes actuels.
Voter CGT, c’est l’assurance d’élire des représentants qui défendent les intérêts des personnels d’Orange !

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Communiqués de presse

Contentieux fiscal : cet argent doit être réinjecté dans l’économie

Le 13 novembre 2020, le Conseil d’Etat a rendu un avis favorable à Orange concernant le contentieux fiscal qui l’opposait à l’Etat dans le dossier « Cogecom ». Orange percevra donc une manne de 2,2 milliards d’euros au titre de l’exercice 2020. Cette situation est particulièrement cocasse puisqu’elle opposait Orange à son principal actionnaire, l’état.
La CGT estime qu’Orange a la responsabilité morale de réinjecter cet argent dans l’économie.
Dans son communiqué Orange affirme que l’entreprise : « (…) proposera une attribution juste et équilibrée de ces fonds au bénéfice du développement de l’entreprise, de ses salariés et actionnaires, via notamment une Offre Réservée au Personnel et un engagement sociétal renforcé (…) »
En traduction, Orange proposera une nouvelle rémunération a ses actionnaires par le biais d’un dividende exceptionnel ou un programme de rachat d’actions, une offre d’achat d’actions au personnel et financera d’éventuels projets d’acquisition. Le tout sera soupoudré d’une dose de « social washing » autour de l’inclusion pour se donner bonne conscience.
La 1ère mesure pour lutter contre l’exclusion, quelle qu’elle soit, est de permettre l’emploi qualifié sur nos territoires. Orange a supprimé 30 000 emplois ces 10 dernières années en France et compte en supprimer encore plus de 10 000 les 3 prochaines années. En parallèle, la pression économique mise sur nos sous-traitants dans le domaine technique comme dans la relation clients a fait exploser la précarité dans notre secteur d’activité avec pour conséquence la paupérisation de nombreux métiers.
Une partie de cet argent pourrait donc permettre de stopper l’hémorragie des effectifs à Orange et de revaloriser la force du travail de l’ensemble du secteur. Maintenir les 10 000 emplois qu’Orange a prévu de détruire « coûterait » 360 millions d’euros par an.
Plutôt qu’une ORP (Offre Réservée au Personnel pour l’achat d’actions) à laquelle ne souscrivent généralement que 30 à 40% du personnel – souvent les plus aisés – la CGT demande l’ouverture d’une une négociation sur la revalorisation des salaires 2020, avec l’attribution d’un 13ème mois (soit 300 millions d’euros / an) et le versement d’un prime COVID-19 exceptionnelle en 2020.
Enfin, œuvrer pour l’inclusion c’est lutter contre la fracture numérique territoriale à laquelle Orange a fortement contribué en se désengageant des territoires ruraux. En effet les plans d’économies très orientés sur le domaine Réseaux ont eu pour impact de fortement dégrader la qualité des réseaux sur les zones rurales. La CGT demande des moyens et des recrutements de techniciens Orange sur l’ensemble de ces plaques géographiques.
Alors qu’une crise économique se profile avec 1 million de demandeurs d’emploi supplémentaires, que les confinements ont démontré que l’accessibilité au réseau est un besoin essentiel, la CGT exige que ces 2.2 milliards d’euros reçus de l’Etat soient réellement investis dans l’emploi pour lutter contre la précarité sociale et l’exclusion numérique. La CGT rappelle que les actionnaires ont déjà vu leurs dividendes augmenter de 250 millions d’euros le mois dernier. De même, ces 10 dernières années, Orange a versé 23 milliards d’euros de dividendes, soit la totalité de ses bénéficies alors que dans le même temps le cours de l’action a été divisé par deux.
La CGT revendique que ces 2,2 milliards d’euros reçus de l’Etat soient réinjectés dans l’économie réelle, c’est-à-dire dans l’emploi, dans les salaires et dans l’amélioration de la qualité de nos réseaux sur l’ensemble du territoire.
La CGT va interpeller le PDG d’Orange afin de porter ses propositions

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Les infos du CSEC Orange

En Direct du CSEC Orange Novembre 2020 - Situation sanitaire

Protéger les salariés la priorité sociale !

Protéger les salariés d’Orange, la seule urgence sanitaire …
La direction se cache derrière les consignes de l’exécutif pour ne pas respecter son obligation légale de protéger la santé physique et mentale des salariés. Pire, elle perçoit dans la crise sanitaire un formidable accélérateur pour justifier un passage en force et au pas de charge des projets importants de restructurations (fusion des Services Clients SCO et UAT, évolution de l’adressage commercial des clients du marché Entreprise, ouverture du capital Orange Concessions de nos réseux RIP, Orange Ventures pour investir dans les Starts-up,..). Rien ne justifie une telle précipitation.
Ces projets comptables, de réduction des coûts d’un milliard d’euros net, consistent tous à externaliser et digitaliser toujours plus d’activités afin de réduire la force au travail de -11% d’ici 2022, soit une baisse des effectifs de – 8 425 ETPCDI (dont 80% sur le seul périmètre d’Orange France) et rendre le personnel restant malléable et corvéable à volonté

Orange poursuit ses projets structurants en mode accéléré malgré la deuxième vague épidémique…
La situation sanitaire se dégrade dangereusement au point que le reconfinement sur tout le territoire vient d’être décrété pour une première période de 4 semaines.
Est-ce raisonnable qu’Orange, entreprise responsable, poursuive ses projets dans ce contexte de grande incertitude et de grave crise sanitaire ?
Est-ce raisonnable qu’Orange, entreprise responsable, nie l’inquiétude grandissante des salariés pour leur avenir et celui de leurs proches ?
Est-ce raisonnable qu’Orange, entreprise responsable, utilise les salariés comme des variables d’ajustement dans ce contexte sanitaire hyper tendu et d’alertes faisant état d’un retour de la souffrance au travail (récent rapport des médecins du travail, alertes CGT, Dangers Graves et Imminents, droits de retrait, bilatérales..) ?
La CGT a réclamé le gel immédiat de tous les projets structurants au vu de la dégradation du contexte sanitaire et de son impact RPS. La direction reste dans le déni et ne modifie aucun calendrier de déploiement

Un protocole sanitaire purement économique inefficace..

Lors du déconfinement d’Avril, le gouvernement s’était empressé d’alléger le protocole sanitaire malgré une forte probabilité d’une reprise de l’épidémie. Il a enchainé des protocoles sanitaires contraignants au point de priver de libertés les Français (couvre-feu) dans l’unique but de repousser l’inévitable reconfinement. Ces mesures sanitaires nous ont conduit à cette situation aux conséquences dramatiques.
Alors, tenter aujourd’hui de faire porter toute la responsabilité sur la population est purement malhonnête. C’est avant tout l’échec d’une politique gouvernementale qui a consisté à allouer des moyens colossaux pour relancer l’économie en injectant des centaines de milliards € d’argent public sans allouer les moyens nécessaires au secteur de la santé pour répondre à la crise sanitaire (défaillance des politiques de tests et des systèmes de soins à l’agonie) et à l’explosion de la pauvreté..
Force est de constater que les intentions du gouvernement n’ont pas changé : « l’économie, d’abord » puisque les nouvelles mesures sont encore plus restrictives (couvre-feu + reconfinement) et toujours aussi contradictoires. Elles privent la population de vivre et les poussent à aller travailler. Autant dire, que les Français vont devoir sacrifier entièrement leur vie sociale pour favoriser des intérêts économiques sans pour autant en bénéficier au bout du compte.
Les conséquences en seront que plus dramatiques pour les populations les plus pauvres et les plus fragiles (précaires, 1ers de corvée, jeunes,..) qui subissent déjà le plus durement les effets de cette crise sanitaire.
Pour la CGT, la santé n’a pas de prix !
Le nouveau protocole sanitaire doit prioriser la protection de la population sur les enjeux économiques.

60 000 salariés d’Orange France basculent en travail à domicile sans cadre légal..

La direction devrait basculé en télétravail occasionnel environ 60 000 salariés d’Orange France soit 73% de l’effectif. La CGT réclame son extension aux salariés des territoires des DOM qui en sont privés.
Les salariés auront la possibilité de récupérer le matériel nécessaire sur site, mais uniquement sur autorisation managériale pour le déplacement. Ils devront surtout se déclarer via l’application Tloc en travail occasionnel. L’entreprise va faire de substantielles économies sur le dos du personnel : pour 60 000 télétravailleurs avec un forfait journalier de 10€ (indemnité de restauration + frais induits), Orange économisera l’équivalent de 600 000 € par jour. Les cas des salariés ne souhaitant pas télétravailler et ceux n’étant pas équipés pour, mais ne voulant pas venir sur sit,e seront traités en local… Sollicitez les militants CGT en cas de problème !!

La direction est consciente des difficultés et des RPS d’un nouveau reconfinement. La CGT réclame en urgence l’ouverture d’une négociation sur le travail à domicile sans cadre légal ainsi qu’une enquête sanitaire sur la situation des salariés avec un focus sur le travail à domicile.

Orange, entreprise en très bonne santé financière, doit mettre en œuvre un protocole sanitaire mieux disant…
La direction active le plan de continuité d’activité V2. C’est un plan de continuité du business qui maintient les activités d’interventions, des vendeurs nomades de DEF et des boutiques, mais surtout toutes les activités de ventes et de production, notamment celles concernant les déploiements Fibre, 4G et 5G. Nous sommes loin des activités de service public indispensables à la population lors du premier confinement.
Dans un contexte de confinement de fin d’année, la CGT a réclamé le maintien de tous les congés (CA / JTL), et une grande souplesse dans la gestion des congés notamment en permettant l’annulation de congés déjà posés. En première réponse, les congés posés jusqu’à fin novembre ne pourront être annulés. Inacceptable. La direction se donne un temps de réflexion.

Pour ce qui concerne les personnes vulnérables, la direction nous confirme l’application immédiate dans l’entreprise de la décision du conseil d’état de suspendre les dispositions d’un décret restreignant la liste des travailleurs vulnérables face au Covid-19.
Les salariés en possession d’une attestation de déplacement devront présenter leur carte professionnelle en cas de contrôle. Si votre carte est périmée, vous avez la possibilité d’obtenir une attestation sur Anoo.

Les bénéfices aux actionnaires et les sacrifices aux salariés…
En pleine crise sanitaire, les actionnaires vont bénéficier des excellents résultats au 3ème trimestre 2020. La direction annonce l’augmentation de l’acompte du dividende de 30 à 40 centimes versés pour un budget de 250M€. Ce sera rigueur et économie pour les salariés. Quelle provocation ! La direction doit cesser ce jeu de dupe et satisfaire les demandes du personnel. Pour la CGT, l’entreprise doit prendre en charge l’ensemble des frais des salariés. C’est notamment tous les frais liés au travail à domicile, comme tous ceux liés à la restauration.

Le bussines d’abord.. les boutiques resteront ouvertes …
La CGT a réclamé une renforcement des mesures sanitaires sur la gestion du capacitaire et de la file d’attente, un renforcement des effectifs en souffrance avec l’arrêt immédiat des brigades mobiles, un renforcement de la sécurité avec l’augmentation des incivilités, des braquages et des risques terroristes, un gel des objectifs, un maintien de toutes les parts variables durant la crise sanitaire, la possiblilité de faire du teletravail occansionnel. Alors que les flux baissent de 40%, la direction refuse nos demandes pour se donner du temps.
Les vendeurs pourront refuser un client qui ne respecte pas les mesures sanitaires comme le port du masque. Des affichettes devront être apposées sur la porte des boutiques notifiant le nombre de personnes acceptées àl’intérieur de la boutique sur la base de 4m²/personnes. La CGT regrette que la direction ait refusé que des activités, comme la qualification des RDV, soit accessibles en télétravail. Celle-ci propose aux salariés des AD de demander un prêt de compétences sur un métier éligible (sic), ou de se positionner sur les offres de l’application « let me help ».

La Direction va permettre aux represantants du personnel l’utilisation des push-mails dans ce contexte sanitaire..
Pendant le reconfinement, la CGT a demandé que les représentants du personnels puissent continuer à excercer leurs activités. La direction accède enfin à notre demande et fera une proposition qui prendra en compte la RGPD et un meilleur encadrement des envois.
Toutes les commissions CAP et CPP de Novembre sont reportées.

La direction doit satisfaire les demandes des salariés. La CGT revendique :
• l’application d’un protocole sanitaire renforcé et mieux disant en étendant le télétravail occasionnel total aux salariés des territoires des DOM, en renforçant la sécurité et les effectifs dans les boutiques et en gelant tous les objectifs en maintenant toutes les parts variables pendant toute la durée de la crise sanitaire,
• l’ouverture immédiate d’une négociation exceptionnelle sur le travail à domicile en mode Covid-19,
• le versement d’une prime Covid-19 à l’ensemble des salariés,
• la suspension de tous les projets structurants pendant toute la durée de la crise sanitaire,
• aucune perte de congés et une grande souplesse dans leur gestion de fin d’année,
• l’ouverture immédiate d’une enquête sur un état des lieux sanitaire dans l’entreprise.
La CGT reste présente à vos côtés dans cette période si particulière.
Sollicitez le-la militant-e CGT que vous connaissez
si vous rencontrez des difficultés à faire respecter vos droits.
Votre santé et vos conditions de travail restent nos priorités

 

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