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UAT et SCO d’Orange mobilisons-nous !

La Loi Travail : qui en profite vraiment ?

Depuis plusieurs années, les effectifs de nos UAT et SCO fondent comme neige au soleil, Orange utilisant le prétexte de la révolution numérique pour appliquer sa stratégie du « faire plus et mieux avec moins ».

Pour les salariés le quotidien c’est  travailler, avec beaucoup de contraintes horaires, sur des plateaux qui se désertifient, de nombreux départs pas remplacés, des restructurations permanentes, toujours plus de polycompétence et très peu de reconnaissance malgré les efforts et l’investissement des salariés

La loi travail, si elle passe, va dégrader encore plus les conditions de travail. Pour coller à l’adhérence on peut imaginer des conseillers commencer la journée à 8 heures et venir faire un « retour » pour assurer la plage 18 heures-20 heures. L’activité professionnelle empiétera de plus en plus sur la vie privée.

La généralisation de la précarité pour les salaries, la casse du code du travail, la flexibilité à outrance, la facilité pour le patronat de licencier, rapprochent très fortement les salariés des conditions de travail du 19e siècle.

Ce que va aggraver la Loi dans nos UAT et SCO

Tout d’abord l’Inversion de la hiérarchie des normes et du principe de faveur permettra à l’entreprise de faire des accords moins favorables, avec des droits inférieurs par rapport à la loi (code du travail) ou aux conventions collectives de branche.

Cette inversion des normes permettra notamment à l’entreprise de :

  • pouvoir baisser les salaires,
  • d’imposer des mobilités sous peine de licenciement pour motif personnel,
  • de procéder à des licenciements économiques abusifs même si l’entreprise se porte bien tout en plafonnant les indemnités prud’hommes.

Temps de travail / de repos :

  • Pour les Temps partiels, l’entreprise pourra modifier les horaires de travail des salariés avec un délai de prévenance réduit à 3 jours. Pour les temps pleins, un accord d’entreprise permettra de moduler les temps de travail en augmentant la durée légale du travail à 12h par jour alors qu’elle est de 10h actuellement.
  • Les 11 heures consécutives de repos quotidien obligatoire par tranche de 24h pourront être remis en cause et être fractionnées.

Heures supplémentaires :

  • Un accord de branche pourra également moduler le temps de travail jusqu’à 3 ans ! Et de reculer d’autant le paiement des heures supplémentaires.
  • De plus, Orange aura la possibilité de payer moins les heures supplémentaires pour les temps plein en baissant la majoration de 25% à 10% (minima légal) et pour les temps partiel à 10 % leurs heures complémentaires.

Mise en place d’un Référendum :

Orange aura la possibilité de contourner vos syndicats majoritaires que vous avez élus. En effet, l’entreprise ou même un syndicat minoritaire (représentant seulement 30%) pourra remettre en cause un accord signé par vos syndicats représentatifs majoritaires par une simple demande de référendum.

Négociation Annuelle sur les salaires :

Elle pourra désormais se faire tous les 3 ans. Actuellement, vous avez une augmentation de salaire chaque année.

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

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Mobilisons nous dans toutes les AD !

La Loi Travail : qui en profite vraiment ?

Depuis plusieurs années, Orange démantèle méthodiquement le réseau physique de distribution en utilisant le prétexte de la révolution numérique pour appliquer sa stratégie du « faire plus et mieux avec moins ».

Le quotidien des salariés, lui, se résume à la fermeture massive des boutiques, à la destruction de milliers d’emplois, à des restructurations permanentes (multi-canalité, polyvalence, management par le client), à la dégradation des conditions de travail (sous-effectifs chroniques, précarisation des emplois, heures supplémentaires nombreuses), à la baisse de la rémunération Part Variable Commerciale pendant que la productivité, elle, augmente.

Et tout cela sans reconnaissance (ou à la marge) des efforts et de l’investissement des salariés.

La loi travail aura un impact catastrophique et les salariés en seront les grands perdants et particulièrement les femmes. La vie privée sera plus difficilement conciliable avec l’activité professionnelle.

C’est la généralisation de la précarisation des salariés en cassant le code du travail pour faciliter les licenciements. Tous les droits essentiels et protecteurs sont remis en cause et passés à la moulinette.

En effet, c’est plus de flexibilité, d’augmentation du temps de travail et de baisse des rémunérations.

La CGT propose de construire ensemble le code du travail du XXIe SIÈCLE. 
Pour aller dans le sens de l’histoire et du progrès social, il est impératif de porter d’autres choix :

  • le renforcement de ce socle commun qu’est le code du travail en faisant évoluer les droits des salariés vers moins de subordination, plus d’autonomie, tout en sécurisant leur évolution professionnelle.
  • Le rétablissement de la hiérarchie des normes et la constitutionnalisation du principe de faveur.
  • L’amélioration de la conception de la négociation collective et le renforcement des droits des Instances Représentatives du Personnel afin de consolider et d’améliorer son rôle de contre-pouvoir et de défense des intérêts des salariés au pouvoir de plus en plus puissant des patrons.

Il est essentiel d’intégrer de nouveaux droits :

  • Travailler moins, travailler mieux pour travailler tous avec une réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire. Ce qui permettra :
    • La création massive d’emplois par la sauvegarde des emplois voués à disparaitre à cause de la révolution numérique, le partage du travail, la baisse de la précarité et la relance de la croissance,
    • une meilleure santé physique et psychique des salariés, un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle,
    • de travailler mieux : lutter contre la pénibilité et le travail du dimanche.
  • Des droits attachés au salarié qui le protègent des aléas de son contrat de travail tout au long de sa vie : la création d’un nouveau statut du travail salarié (NSTS).
    • Transférabilité des droits d’une entreprise, d’une branche à l’autre,
    • Une garantie de continuité et progressivité des droits,
    • Droit à un contrat à durée indéterminée ou à un emploi statutaire à temps complet,
    • Droit à un salaire, au déroulement de carrière, à la formation continue,
    • Droit à une organisation du temps de travail qui respecte la vie privée et la vie professionnelle.

Mobilisons-nous le 28 avril 2016.

Exigeons un code du travail du 21e siècle !

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

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UI : Loi travail quelle Khomri

Impact sur notre quotidien dans les UI

La durée maximale de travail dépassée plus facilement
La durée maximale de travail est de 10 heures par jour. Sur la semaine, elle est de 48 heures et de 44 heures en moyenne sur 12 semaines.
Avec cette loi, la durée quotidienne de travail sera toujours de 10 heures, mais pourra monter à 12 heures par simple accord d’entreprise.
Elle sera aussi toujours de 48 heures par semaine, mais 44 heures sur 16 semaines et même 46H par accord d’entreprise. On parle aussi de pouvoir monter à 60h hebdomadaire toujours par simple accord.

Des heures supplémentaires moins payées
La durée légale est toujours à 35 heures par semaine. Mais l’entreprise par accord local pourra fixer le taux de la majoration compris entre 25% actuellement à 10% comme le permettra la loi.

Temps de repos
Les 11 heures consécutives de repos quotidien obligatoire entre 2 vacations pourront être fractionnées. Et que deviennent les 35h de repos hebdomadaires (24H + 11H de repos) ? Sans doute fractionnées aussi sur une ou plusieurs semaines.

Des Astreintes transformées en jour de repos
A ce jour, l’astreinte est une période durant laquelle le salarié a l’obligation de demeurer joignable à son domicile ou à proximité, afin d’être en mesure d’intervenir. Le temps d’attente est compensé par le forfait d’astreinte. La nouvelle loi permettrait à l’employeur de considérer l’astreinte comme un « temps de repos » dès lors que le salarié n’a pas été sollicité et donc pas compensé.
C’est le retour des permanences statistiques à une grosse nuance prêt : le salarié est obligé de répondre.
De plus, le projet de loi, supprime les délais de 3 semaines entre deux périodes. En effet, il propose que les salariés concernés par les astreintes soient informés de la programmation individuelle dans un délai raisonnable.
« Délai raisonnable » : que faut-il entendre par là ?

Remise en cause de la hiérarchie des normes
C’est le principe du plus favorable qui prévaut entre code du travail, accord de branche ou accord entreprise. C’est pour l’essentiel ce que l’on appelle la hiérarchie des normes. Avec ce projet, de loi la hiérarchie des normes est inversée, c’est l’accord d’entreprise qui prévaut sur tous autres accords même quand il est moins favorable.

Le Référendum pour contourner les syndicats
Un accord n’est valable que s’il est signé par un ou plusieurs syndicats représentatifs majoritaires. Après cette loi, un accord d’entreprise pourra toujours être conclu par les organisations syndicales mais si le patron et/ou les syndicats minoritaires le demandent, un référendum serait organisé pour contourner les syndicats majoritaires.

Le 28 AVRIL 2016 : Tous en GRÈVE !!! Et en manif pour un code du travail de 21e siècle.

 

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Réforme du Code du travail : pourquoi les fonctionnaires de La Poste et d’Orange sont concernés

Beaucoup de fonctionnaires s’interrogent sur la réforme du Code du travail quant à l’impact de celle-ci sur leur statut, leurs conditions de travail. A priori, on pourrait penser que le projet de loi El Khomri concerne uniquement les salariés de droit privé. Pour la CGT, ce serait une grave erreur de penser cela.

Si les fonctionnaires sont pour l’instant à l’abri du licenciement économique et ne sont pas de ce fait, éligibles aux indemnités prud’homales, il n’en va pas de mêmes pour les autres points de la loi.

Ainsi tous les aspects qui concernent l’organisation du travail, s’appliqueraient à La Poste et à Orange pour tous, quels que soient les statuts, fonctionnaires ou contractuels.

Tous les aspects qui concernent les négociations d’entreprises, c’est-à-dire l’inversion de la hiérarchie des normes ou la possibilité de recours au référendum pourrait s’appliquer à La Poste comme à Orange à tous.

Toutes ces modifications apportées par la Loi El Khomri démontrent l’utilité de la mobilisation des fonctionnaires concernés comme les salariés pour obtenir le retrait de ce projet de loi.

 Le 28 avril, journée de luttes interprofessionnelles, soyons toutes et tous en grève et en manifestations :

  • Pour le retrait du projet de loi travail,
  • Pour un code du travail du 21ème siècle,
  • Pour la satisfaction de nos revendications, quelles soient locales ou nationales.

Toutes les infos sur 21 www.decryptageloitravail.cgt.fr

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En grève et dans la rue le 31 mars

Le 9 mars 500 000 personnes ont défilé partout en France. Les premières mobilisations syndicales et citoyennes, avec plusieurs temps forts ce mois-ci, ont permis de faire reculer le gouvernement dans ses attaques contre le droit du travail. Les annonces du Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont pas convaincu et ce, malgré l’offensive gouvernementale largement relayée.

Ce projet de loi dans son ensemble organise la régression sociale et voudrait nous faire revenir au 19ème siècle ! Depuis longtemps le MEDEF en rêve, le gouvernement le lui offre sur un plateau d’argent. La loi travail ne répond donc pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse du code du travail mais nécessite, en revanche, un changement de politique économique et sociale.

Non le code du travail n’est pas trop volumineux. D’ailleurs la plus grande partie concerne les dérogations demandées par les employeurs et la jurisprudence. Non le code du travail n’est pas complexe. Il comporte plusieurs parties afin que tous puissent s’y retrouver (salariés de l’ensemble des secteurs, des petites et grandes entreprises).

Le gouvernement doit impérativement retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles. C’est pourquoi la CGT FAPT a déposé un préavis de grève à Orange pour la journée du 31 mars et appelle à la lutte dans toutes les entreprises de la FAPT afin d’obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

Enjeux et impacts de la loi EL KHOMRI à Orange

Voici les principales régressions sociales que nous propose ce projet de loi :

  • Remise en cause de la hiérarchie des normes : l’accord d’entreprise prévaudra sur tout accord même s’il est moins favorable aux salariés ;
  • Des accords pour contourner les syndicats : possibilité de signer des accords avec un syndicat minoritaire et organisation d’un référendum, même si les organisations majoritaires, sont contre ;
  • Généralisation du chantage à l’emploi : en cas de difficulté un accord de « maintien de l’emploi » pourra être mis en place avec augmentation du temps de travail et baisse des salaires. Si le salarié refuse il sera licencié pour cause réelle ou sérieuse ;
  • Favorisation des licenciements économiques : une baisse du chiffre d’affaire ou la perte d’un client pendant quelques mois suffira pour justifier un plan social ;
  • Dépassement de la durée légale du travail facilité : par simple accord, l’entreprise pourra passer à 46h de travail par semaine. L’amplitude horaire pourrai être de 12h/j ;
  • Remise en cause des 11 heures de repos consécutifs ;
  • Baisse de la rémunération des heures supplémentaires : un simple accord d’entreprise permettra à l’entreprise de fixer la majoration des heures supplémentaires à seulement 10%.

Ce que propose la CGT

  • Retrait du projet de loi EL KHOMRI et ouverture de négociation pour faire progresser le code du travail ;
  • Abaisser la durée légale de travail à 32h avec le maintien du salaire ;
  • Fixation du contingent d’heures supplémentaires et de leur niveau de rémunération sans dérogation défavorable par accord collectif ;
  • Maintien et renforcement de la hiérarchie des normes ;
  • Instauration du principe majoritaire des accords ;
  • Mise oeuvre du droit à la déconnexion ;
  • Reconnaissance des libertés syndicales ;
  • Création d’un Nouveau Statut du Salarié avec des droits attachés à la personne et transférable d’une entreprise à l’autre.

Tous en grève et dans la rue le jeudi 31 mars 2016 pour le retrait de la loi EL KHOMRI

Exigeons un code du travail du 21e siècle !

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

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