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En Direct du Comité Groupe France

Le CGF quésako ?

Le comité de Groupe France est composé de représentants du personnel de la société dominante (Orange) et de l’ensemble des filiales dont le siège social est en France et qui composent le groupe Orange. Il se réunit 4 fois par an. Il est présidé par le président du groupe ou son représentant assisté par 4 représentants de la direction.

Attributions :
Sans ce substituer aux autres instances représentatives du personnel des sociétés qui composent le Groupe, le CGF reçoit des informations sur l’activité, la situation financière, l’évolution et les prévisions d’emploi annuelles ou pluriannuelles et les actions éventuelles de prévention envisagées compte tenu de ces prévisions, dans le groupe et dans chacune des entreprises qui le compose. La direction apportera au CGF des informations sur la stratégie industrielle, commerciale et d’innovation; les évolutions majeures de la structure du groupe.

Composition de la délégation salariale :
30 membres titulaires et 30 membres suppléants dont les sièges sont répartis à chaque organisation syndicale proportionnellement aux nombres d’élus titulaires et suppléants qu’elle a obtenus lors des dernières élections CE/Délégation Unique du Personnel. Puis chaque organisation syndicale désigne ses membres titulaires et suppléants parmi ses élus titulaires et suppléants aux comités d’établissement, d’entreprise ou délégation unique du personnel des sociétés du groupe.

1 représentant syndical (salarié du groupe) par organisation syndicale.

Le Comité de Groupe France d’Orange s’est réuni le 6 décembre 2016. Vous trouverez le compte rendu de cette réunion qui a entre autre abordé l’avenir de la société NETIA et examiné la  présentation de l’expertise économique et sociale réalisée par le cabinet Syndex sur la situation de groupe en France avec notamment un point d’étape sur essentiel 2020 et les questions RH. »

En complément…

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Vie au travail

SCO et UAT

Prise En Charge Exemplaire (PEChE) ou la polyvalence exacerbée !

La Prise En Charge Exemplaire du client appelé « PEChE » est présentée comme l’un des axes stratégiques d’Orange dans le cadre d’Essentiel 2020 : le client appelle son service client ou l’assistance technique et le conseiller en charge de l’appel doit le traiter de A à Z sans transfert. L’entreprise appelle cela le traitement de bout en bout et nous présente ce projet comme étant une demande des conseillers N1.

Le projet Pêche est un test réalisé dans certaines unités de la Relation Client comme au SCOE : les appels Recouvrement et Réclamations sont directement traités par le N1, les services N2 restent en soutien du N1 via l’application Skype. D’autres SCO le testent sous des formes diverses mais la finalité est la même : tout faire faire par le N1.

Le but de ces tests consiste à réaliser des économies conséquentes au sein de la Relation Client notamment en charge de personnel et contribuer ainsi à l’objectif de réduction des coûts de 3 Milliards d’euros appelé Explore 2020 d’ici 2018.

D’autres tests pullulent également dans les SCO et UAT qui deviennent en quelque sorte des laboratoires : appels UAT NE En Cours de Livraison(ECL) traités au SCOE, appels Pilotage en UI traités au SCOO, GT unique Home, Mobile, Internet, TV (Full Flux), appui à chaud N1/N2 sur la Fibre, appui à chaud SCO/AD, etc… A l’issu de ces tests, copie sera rendue à la direction métier (DRCGP) puis généralisé sur l’ensemble des unités.

Sur le terrain, cela se traduit concrètement par des services N2 qui se vident lié à l’absence de recrutements dont la pérennité à moyen terme est menacée et des services N1 où la polyvalence se développe outrageusement. Les conseillers N1 doivent tout faire, tout savoir dans tous les domaines : conseil, vente, dépannage, recouvrement, réclamation.
Après s’être perdu dans les méandres du SVI numéro unique 3900, le client arrive enfin à parler à un humain. Il expose au conseiller les raisons de son appel. Si le conseiller ne sait pas, il questionne le N2 via Skype. Pendant ce temps le client attend encore et le conseiller N1 est sous pression dans l’attente d’une réponse du N2.

Voilà la réalité du programme PEChE qui apparait comme un plat indigeste !
Les premiers échos des SCO que nous avons confirment aussi que le nombre de placements diminue pour les conseillers du N1 et va inévitablement impacté la PVC.
En guise de reconnaissance, les plus chanceux disposeront d’une Mesure Emploi Compétence(MEC) mais il n’y en aura pas pour tout le monde !
La CGT revendique le grade de base en 2.3 et des recrutements supplémentaires. Pour être entendu signez la pétition ci jointe.

Pourquoi pas 2000 emplois ?

L’accord intergénérationnel signé par la CGT prévoit le recrutement de 6000 salariés sur la période 2016-2018. Cependant, la CGT a toujours rappelé que ces 6000 recrutements étaient un minimum. Lors du CCUES de juillet, les prévisions de la direction ont conforté notre position en estimant les besoins à 7880 emplois externes.
Lors de la rencontre du 29 septembre avec la direction, la CGT a réclamé l’embauche immédiate, à minima, de 2000 personnes tout en rappelant la responsabilité de l’entreprise face à cette situation.
La direction fait un premier pas en actant le recrutement de 1000 salariés supplémentaires, tout en laissant la porte ouverte à d’autres embauches. Cette première victoire doit être un point d’appui afin d’exiger des embauches supplémentaires et nécessaires au regard des besoins qui s’expriment dans les services, permettant l’amélioration de la qualité de service et des conditions de travail.
Pour la CGT, l’annonce de ces 1000 recrutements doit également se concrétiser dès maintenant par des recrutements dans tous les services et départements.

La CGT vous invite à signer massivement la pétition pour le remplacement des départs !

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Les infos du CSEC Orange

CCUES des 13 et 14 décembre 2016

Les élus CGT du CCUES vous souhaitent une bonne année 2017.
L’année 2016 se termine sur de gros dossiers (le domaine de l’intervention, le numérique) et la question de l’emploi demeure cruciale pour pouvoir bien travailler au sein d’orange.

La CGT, ses élus et mandatés sont convaincus que nous pouvons encore gagner des emplois supplémentaires en ce début d’année 2017pour passer rapidement de 7000 à 8000 recrutements sur 3 ans, si nous agissons tous ensemble.

Pour aborder 2017 dans les meilleures conditions les élus CGT du CCUES vous appellent a prendre part à l’activité dans les instances représentatives des personnels et à rejoindre la CGT.

Ensemble nous sommes plus forts !

À l’ordre du jour ce mois-ci :

  • Bilan domaine de l’intervention
  • Bilan emploi
  • Bilan formation
  • Accord Numérique
  • Résolutions
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Loi Travail tous mobilisés pour le retrait

Depuis 3 mois les salariés se mobilisent pour le retrait du projet de Loi Travail-El Khomri. L’énorme majorité de la population rejette toujours ce texte, se confrontant à un gouvernement décidé à ne répondre qu’aux revendications des patrons.
En effet, aujourd’hui, un employeur ne peut faire appliquer un texte, quel qu’il soit (accord, convention, contrat…), qui ait pour conséquence de réduire les droits des salariés en-deçà du Code du Travail.

Avec la LOI TRAVAIL ce serait possible !

Quel que soit le sujet : salaire, horaires de travail, paiement des heures supplémentaires, congés, formation…, tous nos acquis se trouvent donc remis en question.
Chez Orange la direction reste sourde à nos revendications de remplacement de tous les départs. Avec les intempéries elle tente de faire travailler au delà des 60h de travail hebdomadaire. Elle veut remplacer la notion de durée du travail au profit de charge de travail (plus subjective). Elle refuse de mettre en place un budget pour de réelles reconnaissances des qualifications…

CETTE LOI REND LES PLEINS POUVOIRS AU PATRONAT

Quels impacts pour les salariés d’Orange ? 

  • Fin de la hiérarchie des normes et du principe de faveur : Les accords d’entreprise pourront prévoir des droits inférieurs à la loi ou aux conventions collectives de branche.
  • Autorisation des licenciements illégaux et injustifiés C’est donner le droit de procéder à des licenciements économiques abusifs même quand l’entreprise se porte bien tout en plafonnant les indemnités prud’homales. 
  • Augmentation de la durée légale de travail Un accord d’entreprise permettra de travailler 12h par jour au lieu de 10h maximum actuellement. 
  • Remise en cause du repos quotidien Les 11 heures consécutives de repos quotidien obligatoire par tranche de 24h peuvent être fractionnées.
  • Travailler plus pour gagner moins Un accord d’entreprise pourra baisser les salaires et/ou augmenter les temps de travail. C’est donner la possibilité de payer moins les heures supplémentaires pour les temps pleins en baissant la majoration de 25% à 10% (minima légal) et pour les temps partiels à 10 % leurs heures complémentaires. Un accord de branche pourra moduler le temps de travail jusqu’à 3 ans.
  • Mise en place d’un Référendum : Cela permettrait de contourner les syndicats majoritaires qui refusent un recul social en exerçant un chantage sur les salariés.
  • AstreintesLes temps d’astreintes pourront être décomptés des temps de repos.

Ne laissons pas nos dirigeants piller ce qui nous reste de droits obtenus de haute lutte

Les 23 et 28 juin on ne lâche rien !

Gagnons le retrait du projet de Loi et exigeons un Code du travail du 21e siècle !

 

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

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La mobilisation doit s’amplifier dans les UI

Après les mobilisations des 9, 17, 31 mars, celles des 5, 9, 28 avril le mois de mai n’est pas en reste au niveau des rassemblements et arrêts de travail. Le 1er mai, les 17, 19 et 26 se sont situées  dans le prolongement du NON au projet de la loi Travail, et à la casse du code du travail.

Ce texte remet en cause les fondements du code du travail appelés la hiérarchie des normes et le principe de faveur, qui garantissent l’égalité entre les salarié-e-s.

Dans de nombreux cas, l’accord d’entreprise va primer sur la loi en généralisant les logiques de dumping social. Orange ne dérogerait pas à la règle avec l’application de cette Loi.

La réforme des licenciements économiques, qui permet à une entreprise de licencier sans réels problèmes économiques, va légaliser les licenciements boursiers.

L’extension des accords de compétitivité va généraliser le chantage à l’emploi et permettre, par accord d’entreprise, de remettre en cause les clauses du contrat de travail (temps de travail, mobilité,..). Les heures supplémentaires et astreinte seront revues

En permettant de travailler plus pour gagner moins, ce texte de loi, ne créera certainement pas d’emplois. A l’inverse il générera encore plus de précarité, plus de stress, plus de chômage !

Alors que nous devrions penser le rapport au travail au 21ème siècle par la réduction du temps de travail et par l’amélioration de nos conditions de vie, ce texte va aggraver les difficultés des salariés et renvoie vers le passé.

ILS L’ONT FAIT…

Lors de sa campagne le candidat Hollande avait fustigé le 49-3. Or c’est la quatrième fois qu’il l’applique depuis son investiture à l’Elysée

C’est non seulement une atteinte à la démocratie, mais un profond mépris pour les millions de salariés, de retraités, de privés d’emploi et des jeunes en lutte pour le retrait de cette loi.

C’est aussi faire fi de l’examen des 5000 amendements déposés et balayés en 4 jours. Honte à ceux qui prône un modèle social asservi aux exigences du Capital.

Ce texte qui représente donc à la fois un non-sens économique et aussi un non-sens démocratique constitue une grave régression sociale pour toutes les générations. Car la volonté du gouvernement, c’est que cette loi soit applicable dans les six mois à venir.

Dans chaque UI mettons en débat la mobilisation, la grève, la participation à toutes les initiatives proposées par la CGT et dans l’unité la plus large.

Exigeons un code du travail du 21e siècle !

Cet article est lié à l'action : « Pour un Code du travail du 21e siècle »

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