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1er Juin AG des actionnaires d’Orange : Pour une autre répartition des richesses

Tous les jours, nous est rabâché sans cesse que le travail serait un « coût », qu’il pèserait sur la compétitivité, les investissements et la rentabilité des entreprises. Ce sujet revient éternellement à la surface afin de justifier les régressions sociales et autres attaques sur le code du travail voulues par le patronat. Les politiques de l’Etat vont dans le sens de la baisse du « coût du travail » avec plus de 47 milliards d’aides versées sans aucune contre partie. Orange a perçu autour de 400 millions d’€ de CICE, Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi, depuis 2013 (exonération censées favoriser les créations d’emploi) et a supprimé plus de 13 000 emplois. Mais au fond, est-ce vraiment le « coût du travail » qui est un frein pour notre économie ?

Le travail des salariés crée les richesses…

Alors que pour le capital, le travail est censé être un « coût », force est de constater, chiffres à l’appui, qu’il est essentiellement générateur de richesses. En effet, en France et en 2015, le travail a créé 1 950 milliards d’€ de richesses. A cette même période en moyenne un salarié en produit 75 000 €. Si l’on regarde à Orange, c’est près du double de richesses qui sont créées par les salariés. Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, le travail est le point central de la création des richesses en France et dans le monde. Si ce n’est pas le travail qui « coûte », alors c’est quoi ?

…La finance se les accapare !

Du côté de la finance, la grande majorité des richesses créées par le travail sont captées par les banques et les actionnaires dont l’Etat au détriment des salariés. Ainsi sur les 15 dernières années les dividendes distribués aux actionnaires ont été multipliés par deux. En 2016, ce sont 55,7 milliards d’€ de dividendes qui ont été versés par les entreprises du CAC 40. A Orange entre 2008 et 2016, l’entreprise a généré 27 milliards de bénéfices et a versé 26 milliards de dividendes (96% des bénéfices). Plus globalement le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde représente celui des 99% restant. Ce sont bien les rémunérations du « capital » qui sont un coût, pas le travail !

Les salariés : la variable d’ajustement.

Pour satisfaire aux exigences de la finance, les salariés sont la variable d’ajustement des entreprises. Etant considérés comme «une charge», les directions décident des suppressions massives d’emplois afin de diminuer les «frais de personnel», des délocalisations vers des pays où les salaires sont inférieurs. A Orange, sur une année glissante, ce sont 3 890 emplois qui ont été sacrifiés, soit une économie de 105 millions d’€ pour l’entreprise. Les salariés doivent aussi faire face aux politiques de modération salariale alors que dans le même temps les dirigeants de l’entreprise voient leurs rémunérations et leurs bonus exploser. Ainsi le pouvoir d’achat est en baisse, ce qui n’est pas sans conséquence sur la croissance dans notre pays.

Pour une autre répartition des richesses !

L’enjeu de cette bataille entre le coût du «capital» et le « travail », c’est la juste répartition des richesses créées par le travail. Malheureusement ces dernières vont dans les poches de la finance et non celles des salariés. Le compte de résultat 2016 pour Orange présente un bénéfice net de 3,2 milliards d’€, l’argent existe pour répondre aux enjeux industriels d’avenir (exemples la 5G) mais aussi aux besoins et attentes exprimés par les salariés en matières d’emploi, de reconnaissance et de rémunération.

A Orange, ensemble exigeons :

  • Des embauches immédiates,
  • La reconnaissance des qualifications,
  • L’augmentation des salaires,
  • Un 13ème mois,
  • L’investissement pour l’aménagement du territoire.

 

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Vie au travail

Une mobilisation sans précédent à l’agence PME

À l’appel de 5 organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD) le mouvement social du 23 Mai 2017 a été largement suivi. C’est un franc succès. Des plateaux 3901 (ex 1016) vides ou quasiment vide à Montpellier et Paris Poncelet, des équipes sédentaires et Flux Porteurs absentes des plateaux, et des nomades également grévistes, sans compter les ASCOM solidaires.

Ce mouvement a contraint la direction de l’Agence PME à mettre en place un message de dissuasion pour informer les clients d’appeler ultérieurement ! Voilà pourquoi, il y avait en moyenne seulement 15 à 20 clients en attentes !

Aujourd’hui la Direction n’a pas d’autres choix que d’ouvrir de vraies négociations sur l’ensemble des revendications qui pourraient être reprises par les salariés de l’Agence Pro et de ceux des Agences Entreprises tant elles convergent vers leurs préoccupations.

Ce n’est pas la vidéo de Pierre Clément et Laurent Bénatar qui lancent le programme Confiance SIIE comme par hasard alors que les salariés n’en peuvent plus de travailler sur COME et juste au moment où ils décident d’un mouvement de grève qui règle tous les besoins des salariés. Plus que des mots les salariés réclament des actes et des solutions, mais aujourd’hui il n’y a rien.

Ils réclament aussi plus de reconnaissance du travail fait dans des conditions déplorables et toujours pressés par des objectifs en hausse alors qu’ils sont moins nombreux et qu’il faut recruter !

Les 5 Organisations ont décidé d’interpeler la direction, la mettant face à ses responsabilités.

NE LÂCHONS RIEN ! LA DIRECTION DOIT ENTENDRE NOS REVENDICATIONS !

Quelques Chiffres des taux de grévistes :

Chessy :

  • flux porteurs  » 83,3% ;
  • sédentaires » 85,7% ;
  • nomades » 18,2% ;
  • aiguilleurs » 50%

Paris Poncelet :

  • 3901 (ex 1016) » 58,33% ;
  • sédentaires » 33%

Montpellier :

  • Plus de 90% de grévistes.

Dijon :

  • 50% de grévistes.

Tarbes :

  • Taux de grévistes : plus 90%.
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Vie au travail

Mardi 23 Mai 2017, tous en action à l’Agence PME

La CGT maintient son préavis de grève du mardi 23 Mai 2017. Suite au dépôt du préavis l’intersyndicale a été reçue par la Direction  Métier de l’agence PME jeudi 18 Mai 2017. Nous avons porté conjointement les revendications des salariés et présenté le cahier revendicatif.

Bien que le nouveau directeur, Didier Mainard, ait été présent à l’ouverture de cette réunion, il a très vite quitté la séance pour rejoindre le CE d’OFS laissant à Philippe Brouchet DRH et Thierry Delage Directeur du Département Développement gérer les débats.

La Délégation de la CGT, ainsi que les autres délégations ont trouvé cette attitude méprisante face aux représentants des salariés porteurs des revendications des salariés.

Les 13 points du cahier revendicatif ont été lus, les 4 premiers ont été longuement débattus sans obtenir de réponse positive.

Sur COME et RCE, la Direction est consciente de l’échec de ces applicatifs mais elle persiste, car il faut bien amortir le gouffre financier qu’est COME et c’est encore les salariés/utilisateurs qui vont devoir s’adapter. Pour RCE pas de marche en arrière n’ont plus.

Sur les embauches à l’Agence PME, la direction a affirmé qu’il n’y en aurait pas pour compenser les départs des Flux porteurs et des sédentaires.

Pour les points suivants, constatant que la direction ne répondrait pas favorablement à vos revendications les délégations ont demandé des réponses sans débat. Les réponses ont toutes été négatives.

Cette Direction reste « droite dans ses bottes » et laisse pourrir une situation dont les salariés souffrent.1919

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Cadre

Flash cadres n°763 : les actualités cadre de mai 2017

Ce mois-ci le Flash cadres revient sur la demande de réouverture des négociations salariales à Orange et fait un point sur les négociations sur le handicap à Orange. Il traite aussi de l’actualité dans le secteur postal, dans les services publics et sur l’international.

Non aux reculs sociaux

La candidate de l’extrême droite a été battue et E. Macron vient d‘être élu Président de la République. Contrairement à ce qu’il cherche à faire croire, il ne s’agit en rien d’un plébiscite. La nomination d’un 1er Ministre proche d’A. Juppé et soutien de F. Fillon, comme la composition du Gouvernement, montrent le sens de la politique à venir. C’est clairement la casse du Code du travail et de la protection sociale qu’E. Macron entend imposer. Nous sommes bien loin des attentes, des besoins et des aspirations des salariés et en particulier des cadres. La déréglementation du marché du travail, la poursuite de l’austérité, qui ont généré chômage, précarité et explosion des inégalités pendant le quinquennat Hollande et nourrissent la montée de l’extrême droite partout en Europe, ne sont urgentes que pour le MEDEF. Le recyclage des vielles recettes libérales n’a rien de moderne et la CGT demande, dès à présent l’ouverture d’une grande négociation sociale sur la réduction du temps de travail à 32H, l’augmentation des salaires et des retraites, de nouveaux droits pour les salariés et leurs représentants, le respect des libertés syndicales et l’amnistie pour les militants syndicaux… Exigeons l’abrogation de la loi El Khomri et la construction d’un code du travail du XXIe siècle. Les élections législatives qui se profilent sont un nouveau rendez-vous pour interpeller les candidats sur l’état d’urgence sociale du pays. Après avoir fait barrage à l’extrême droite, il ne serait pas concevable de confier une majorité aux promoteurs de reculs sociaux par ordonnances dès cet été.

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Vie au travail

DEF : mobilisons-nous

Le 26 avril dernier, DEF réunissait les organisations syndicales pour présenter des dossiers et, à son habitude, s’affranchir des IRP, CCUES et CE de DO.
Pourtant, la direction devrait être attentive aux alertes lancées par la CGT et d’autres organisations syndicales sur la dégradation permanente des conditions de travail des salariés quelque soit leur service.

Le marché Entreprise est dans la tourmente. Sous l’égide de l’ARCEP, son dépeçage semble s’amorcer, sous couvert d’abus de position dominante, et certains opérateurs attaquent Orange en justice afin d’obtenir 2,7 Mds€. Peut-être trouveront-ils là les moyens de payer l’investissement dans la fibre qu’ils peinent à réaliser tous seuls ? Certains de ces nouveaux milliardaires comptent-ils sur un retour d’ascenseur pour leur soutien au nouveau président ?
Les projets qui s’annoncent s’inscrivent malheureusement dans cette tourmente et nous appelons les salariés à s’organiser avec la CGT pour que dans tous les services nous exigions tous ensemble les moyens matériels et humains pour faire le travail.

Emplois à DEF

Toutes les unités subissent des suppressions d’emplois. Les recrutements prévus pour 2017 sont de l’ordre de 100, dont 63 ont déjà été notifiés aux unités concernées (pas forcément réalisés).
Le solde des mobilités internes est évalué à + 70, alors, qu’il est prévu au total entre 450 et 500 sorties pour 2017. Le taux de remplacement est de 1 pour 3.
Sur le bilan de 2016, les femmes sont principalement des Non Cadres et les hommes des Cadres. Les effectifs vont donc continuer de baisser, alors que l’activité ne décroit pas, voire même augmente, en lien avec la croissance du Chiffre d’Affaires. La CGT a dénoncé le choix de l’entreprise de ne pas embaucher d’avantage ainsi que la réponse de DEF, brandissant la « digitalisation » à tout va pour solution aux baisses d’effectifs, avec les réorganisations à tous les niveaux : ONE TEAM, Délivery, réorg Pro/PME etc.

One Team : une réorganisation de plus pour les AE :

Sur le marché Entreprise : c’est encore une opération d’organisation du travail pour optimiser le Chiffre d’Affaire en augmentant de 10 points d’ici 2020 le poids des relais de croissance pour les faire passer à 30% du CA. One Team implique les AE mais aussi les filiales (OAB, OCB,OCD, OCWs…).Les ICS seraient les premiers concernés, mais dans quelles structures :les AE ou les filiales ?
Comme à son habitude la direction de DEF constitue des groupes de travail qui ne donnent lieu à aucune obligation de compte-rendu aux salariés, c’est pourquoi la CGT, appuyée par les autres OS, a exigé que les CHSCT soient parties prenantes en même temps que les groupes de travail, dans lesquels les salariés directement concernés (principalement les ICS) devraient être représentés. La CGT appelle à la vigilance. Groupes de travail, tests, volontaires financés : les personnels ont déjà donné avec DELIVERY pour les résultats que l’on sait et aussi les dégâts provoqués. Pour la CGT, la direction doit présenter un projet qui est décliné dans les CHSCT. Ne vous laissez pas abuser par une démarche qui vise à aboutir à la mise en oeuvre du projet de la direction. Dans cette démarche, les salariés ne sont jamais à égalité avec l’employeur pour discuter.

En complément…

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