ACTUALITÉS

Cadre

Flash Cadres N°778 : Un mois de mars qui promet !

Orange et la GPEC
La Négociation sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) est ouverte à Orange. Pour la CGT cette négociation ne doit pas être synonyme de gestion de la décroissance des effectifs. Transformation et nouveaux métiers, plan très haut débit, internalisation des activités, charge et qualité du travail, digitalisation et temps de travail, tous ces sujets ont pleinement leur place dans cette négociation au risque de devenir un simple accord de mise en oeuvre de la stratégie de la direction. Cette GPEC est aussi une opportunité, pour la direction, de tenir ses engagements en matière de recrutement des femmes sur l’ensemble des métiers. La CGT évalue les besoins immédiats à 5000 embauches réparties par bassin d’emploi afin de maintenir l’activité sur l’ensemble du territoire. La GPEC, une négociation signifiante pour chaque salarié·e !

Un pont trop loin
Un projet de regroupement pour fin 2020, sur le futur site d’Issy les Moulineaux (Bridge), des AE, du CSE de l’agence Pro et de l’agence PME, soit 1321 salariés répartis sur les sites parisiens : Anjou, Villette, Poncelet, Raspail, Ph. Auguste et Gutenberg, était, pour information, à l’ordre du jour du CE de la DO Ile de France le 25 janvier dernier. L’allongement du temps de transport pose question, car seul 26% des salariés verrait une diminution ou un temps inchangé. Pour les autres c’est en moyenne 17minutes supplémentaires et 40 minutes de plus pour 390 salariés. La direction se dit en réflexion pour les autres entités de Poncelet, Raspail et Danton. Quant aux salariés qui travaillent en IdF, hors Paris, la direction reste vague mais nous savons qu’un projet de déménagement est en cours pour plusieurs entités de Boissy. La CGT recueillera vos avis lors d’heures d’information.

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Communiqués de presse

Résultats financiers 2017

2 milliards de résultat net, la CGT revendique pour les salariés d’Orange une autre répartition des richesses, produites par le travail.

Le Conseil d’Administration d’Orange valide le renouvellement de Stéphane Richard et augmente les dividendes de 7,7%. 

Avec une hausse du chiffre d’affaires de 0,4% et un doublement de son résultat net opérationnel en 2017, Orange confirme au niveau du Groupe  la reprise de la croissance.  Ce sont particulièrement les investissements dans la fibre, revendiqués depuis des années par la CGT, qui permettent  d’asseoir cette croissance du Groupe en Europe.

Stéphane RICHARD a été reconduit dans sa fonction d’administrateur.  Malgré une présidence qui a partiellement rétabli une situation sociale apaisée, la  CGT s’est  abstenue par soucis d’indépendance.

Concernant les choix stratégiques du Groupe, la CGT a fait valoir ses désaccords et ses exigences sur la répartition de la valeur, notamment sur les questions de l’emploi avec 10 000 emplois supprimés ces 3 dernières années.

 

A peine son président reconduit par le Conseil d’Administration, la direction annonce en séance une augmentation du dividende de 65 à 70 centimes par action, décaissés dès 2018 (+7,7%). Ces 133 millions d’euros d’augmentation des dividendes permettraient de créer 2000 emplois. Ils s’ajoutent aux 2 milliards distribués annuellement aux actionnaires.

Pour la CGT, c’est un très mauvais signal envoyé aux salariés du Groupe au moment où l’emploi est sous tension, les besoins en investissements restent forts et la question de l’augmentation des salaires est clairement posée.

Pour la CGT, l’ouverture des négociations sur la gestion prévisionnelle de l’emploi et celle sur les salaires doivent être l’occasion pour le personnel d’exiger un juste retour du fruit de leur travail.

La CGT revendique 5% d’augmentation générale des salaires (130 millions d’Euros), l’arrêt des suppressions d’emploi et la ré-internalisation des activités et des emplois sous-traités.

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Relation client

Flash AD - Février 2018

Régimes de travail

La direction les passe tous à la moulinette !

Les salariés des agences de distribution ne supportent plus de subir des contraintes telles que les fermetures de boutiques, les mobilités forcées, les nouvelles organisations du travail, les conditions de travail qui se dégradent,
la diminution de la part variable….

La coupe semblait pleine. Or, il n’en est rien. Guidée par la réduction des coûts, la direction poursuit sa stratégie de rentabilité sans se soucier des salariés et de leur bien-être.

Pour s’affranchir d’embaucher, l’entreprise passe outre l’accord sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle par le biais de son projet « adhérence ». La direction modifie le régime de travail de tous les salariés en les passant sur des cycles de 4 semaines avec 3 samedis sur 4 travaillés.

La CGT réclame :

 l’arrêt immédiat de tous les changements des régimes de travail,
 le respect de l’accord portant sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle,
 l’embauche immédiate de personnel afin de répondre aux besoins des boutiques.

Conseiller technique

Vers une disparition progressive du métier.

Depuis la création des espaces services, les clients et les salariés ont toujours été satisfaits par un service que seul Orange proposait.

Avec le développement des nouvelles technologies dans notre secteur, le service aux usagers (SAU) et le service après-vente (SAV) sont devenus un levier différenciant, et répondent aux besoins des usagers.

Alors, l’entreprise axe sa stratégie sur l’accompagnement client avec la promesse « d’une prise en charge exemplaire ». Force est de constater que de la parole à l’acte, il y a bien des écarts. En effet, la direction veut fermer progressivement l’ensemble des espaces services.

Pour la CGT, les espaces services ont un avenir !

Au lieu de transférer l’activité aux
conseillers clients, sans formation, nous exigeons que l’entreprise renforce les espaces services.

De plus, compte tenu des qualifications des personnels techniciens, la CGT réclame une réelle reconnaissance du métier de Conseiller Technique au travers d’un vrai plan d’accompagnement d’évolution de carrière qui doit notamment se traduite par des promotions ou augmentations.

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Emploi

Accord GPEC à Orange :

Les négociations reprennent !

Pour la CGT, cette négociation GPEC doit permettre l’appropriation et le développement territorial des activités et des emplois nécessaires à Orange et non la gestion de la décroissance des effectifs comme le fait l’entreprise.
C’est localement que les besoins sont à définir, au plus près des Établissements secondaires avec des données et des prévisions d’emplois, site par site, service par service qui correspondent à la réalité.
En effet pour le moment l’entreprise ne donne que des chiffres trop globaux ne nous permettant pas de comprendre la GPEC par site et par service. Les prévisions sont toujours basées sur la baisse des effectifs quelles que soient les nécessités.

Nouveaux métiers, transformation des métiers, plan très haut débit, besoins d’internalisation des activités pour en maitriser la qualité, amélioration des conditions de travail, charge de travail y compris celle des cadres, numérisation qui permettrait de diminuer le temps de travail, tous ces sujets méritent d’être pris en compte dans la stratégie et donc la GPEC. On a aussi besoin d’un nouveau plan FTTH, pourquoi pas une école de la fibre pour que le déploiement devienne une réalité rapidement.

Cette négociation doit être aussi l’occasion pour la direction de tenir ses engagements en matière d’accessibilité des métiers aux femmes : en ouvrant notamment aux recrutements des
métiers où des femmes attendent des emplois sur le marché du travail (exemple: filière RH), où l’entreprise a des besoins au lieu de se limiter aux recrutements dans l’intervention et la prestation informatique, secteur d’activités où
peu de femmes sont candidates.

C’est pour ces raisons que la CGT demande que la direction s’engage dans un plan de recrutement ambitieux que nous évaluons à 5 000 embauches sans attendre, à répartir de manière équilibrée par bassin d’emploi pour maintenir les activités et l’emploi. Nous invitons l’entreprise à partir cette fois ci sur des estimations plus en phase avec les besoins dans les services.

La CGT demande des données GPEC détaillées SERVICE PAR SERVICE et SITE PAR SITE qui répondent aux besoins et non au pilotage de la baisse des coûts.

Les salariés d’Orange ne doivent pas être soumis aux dictats de la direction de l’entreprise sur leur évolution professionnelle par manque d’information anticipatrice sur les évolutions des métiers sur leur site. Les salariés sous-traitants ne doivent pas dépendre du bon vouloir des services de marché, plus attachés aux coûts qu’aux conditions de travail, du fait des contraintes imposées par la direction.

La CGT réclame que l’évaluation des emplois en sous-traitance se fasse sur la base d’un travail réalisé dans chaque unité. Les critères de choix de sous-traitance de telle ou telle activité doivent être explicités, voire négociés, unité par unité, territoire par territoire avant d’être décidés.

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Cadre

Flash Cadres N°777 : Le ton monte et l'exécutif chute !

Du plus pour les salariés
Chez Orange, c’est l’heure des négociations sala-riales annuelles (NAO).
Depuis 3 ans, notre entreprise a retrouvé le che-min de la croissance, un chiffre d’affaires et des bénéfices grandissants. Ces bons chiffres sont le fruit du travail et des sacrifices des salariés qui réclament une meilleure répartition des richesses.
En 2016, 1,6 milliard revenait aux actionnaires alors que seulement 56 millions étaient consacrés aux augmentations. La CGT lance donc une gran-de campagne auprès de tous, avec affiches tracts et pétitions. Cette campagne a pour but de collec-ter les revendications de tous pour les faire porter par nos négociateurs.
Seule une forte implication des salariés permettra des augmentations de salaires significatives pour tous.

Electeurs bafoués
Après d’interminables tergiversations, le bureau du CE IMTW est enfin constitué. Enfin, ce Comité d’Etablissement, pour lequel les salariés ont voté en novembre, est en place.
C’est la CGT qui a permis de débloquer la situa-tion, en acceptant de prendre des responsabilités, pour que le CE puisse fonctionner.
En effet la CFE-CGC a refusé d’entrer au bureau du CE, alors que le siège de trésorier lui revenait de droit !
Détail croustillant pour les électeurs de FO et CFDT : l’heureuse élue au secrétariat du CE, l’est sous l’étiquette CFDT, mais elle avait été élue en novembre sur la liste FO, après avoir fait quelques mandats sous la bannière CFE-CGC !
Contrairement à la CGT, le respect du vote des électeurs n’est pas la priorité de ces organisations syndicales.

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