ACTUALITÉS

Rémunération / Carrière

En direct des Négociations Salariales (NAO) : Des propositions inacceptables !

Voici les propositions d’augmentations collectives faites par la direction le 24 janvier 2024.

Pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires : les 5 points d’indice de janvier, et c’est tout.

Pour tous les autres :

SGB ≤ 32 000 € 800 € brut annuel, soit 66 € brut/mois, 10% des salariés concernés
32 000 € < SGB ≤ 45 000 € 300 € brut annuel, soit 25 € brut/mois, 40% des salariés concernés
SGB > 45 000 € 0 €/mois, 50% des salariés concernés
Augmentation collective, en moyenne
Employés agents de maîtrise fonctionnaires +0,75%
Employés agents de maîtrise de droit privé +1,6%
Cadres +0,1%

Le coût de la vie a beaucoup augmenté ces dernières années, bien au-delà de l’inflation. Nous nous en rendons toutes et tous compte en faisant nos courses, en payant nos factures. Par exemple, l’alimentation a augmenté de 25% sur les 2 dernières années, l’électricité va faire un bond de 20% en 2023 et 2024.

Orange est une entreprise qui va bien. Le bénéfice net escompté pour 2023 sera proche de 3 milliards. La direction s’engage à affecter seulement 90 millions d’euros en 2024 pour augmenter les salaires de celles et ceux qui produisent la richesse de l’entreprise.

Une goutte d’eau si on le compare aux 1,8 milliards versés en dividende aux actionnaires en moyenne chaque année. La direction a d’ailleurs eu l’indécence de prévoir en 2024 une augmentation de 2 centimes de dividende, soit un budget supplémentaire de 53,2 millions d’€ qui échappe aux salariés.

La CGT exige un autre partage de la richesse. Personne ne doit perdre de pouvoir d’achat, les évolutions de compétences doivent être mieux reconnues, les femmes doivent avoir des salaires à la hauteur de ceux des hommes.

Pour que les propositions de la direction soient à la hauteur, il faudra que les salariés se mobilisent. La CGT fera des propositions d’action lors de la prochaine intersyndicale le 30 janvier.

Consultation sur les salaires, donne ton avis  :               L’analyse des négociateurs CGT en vidéo :

 

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Rémunération / Carrière

Négociations Salariales (NAO) 2024 : Bilan 2023 : un budget trop insuffisant

Les augmentations collectives ont représenté en moyenne :

  • 4,75% du SGB pour les employés et agents de maîtrise de droit privé.
  • 3,5% pour les employés et agents de maîtrise fonctionnaires (en intégrant l’augmentation du point d’indice).
  • 2,3% pour les cadres

 

Les augmentations individuelles ont été attribuées à la moitié des employés et agents de maîtrise de droit privé, pour un montant en moyenne représentant un peu plus de 1% du SGB, et à 74% des cadres à hauteur d’au moins 2%.

La forte proportion d’augmentations individuelles aux cadres montre l’insuffisance des mesures collectives attribuées. Pour que personne ne soit laissé pour compte il serait plus juste de donner une augmentation collective à la hauteur des besoins. Elle doit permettre de gagner du pouvoir d’achat.

La CGT avait raison d’insister sur les augmentations collectives. Surtout dans un contexte de forte augmentation du coût de la vie.

Cela renforce la volonté de la CGT d’obtenir des augmentations collectives, qui font gagner du pouvoir d’achat à TOUS les salariés d’Orange

Les employés et agents de maîtrise fonctionnaires sont les oubliés des mesures.

Correction des inégalités salariales des femmes

Quoi qu’en dise la direction, il reste un problème non résolu sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

De nombreuses salariées ont dû réclamer leur nuage de points pour être reconnues en dépositionnement et obtenir une régularisation de leur situation. Notre constat est que la direction ne rattrape pas d’elle-même toutes les situations de dépositionnement.

Promotions : une dérive inacceptable 

 

En 2023 il y avait 20 260 salariés non promus depuis plus de 10 ans contre 18 385 en 2022, soit 2 000 de plus. C’est 1 salarié d’Orange sur 3 qui n’est pas reconnu depuis plus de 10 ans.

C’est le signe d’un budget promotion très insuffisant.

 

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Actions

Négociations Salariales (NAO) 2024

Nouvelle représentativité syndicale nationale chez Orange…

Chaque année, les Négociations Annuelles Obligatoires-NAO, aussi appelées négociations salariales concernent tes augmentations de salaires, tes promotions et les corrections salariales comme les inégalités entre les femmes et hommes. Suite aux récentes élections CSE, ces négociations vont se dérouler de mi- janvier à février 2024 entre la direction et trois organisations syndicales représentatives : la CGT FAPT, la CFDT et la CFE-CGC.

La direction d’Orange privilégie les intérêts des actionnaires à ceux des salariés…

Une enveloppe de 800 millions d’euros vient d’être débloquée le 6 décembre pour satisfaire l’appétit insatiable des actionnaires d’Orange (acompte de dividendes). Sachant que les salariés représentent seulement 6% de l’actionnariat d’Orange, 94% de cette somme, fruit du travail des salariés, va remplir les poches de l’état et des fonds de pension qui ont investi chez Orange.

Chaque salarié apporte 318 422 € au chiffre d’affaires et 15 730 € de bénéfice net

Un autre partage de la richesse s’impose…

Pourtant, la direction d’Orange privilégie depuis des années la rémunération des actionnaires à la juste rémunération des salariés (97% des bénéfices vont en dividendes).
Pire, depuis quelques années, les augmentations restent inferieure à la hausse du coût de la vie qui perdure (alimentation : +25% en 2 ans, gaz : +10% en 1 an, …). Elles entrainent une perte significative
de pouvoir d’achat.
La CGT FAPT s’efforcera d’améliorer le pouvoir d’achat et la juste reconnaissance des compétences des salariés.

Il n’y a pas de fatalité. Comment faire changer les choses ?
La direction fait le choix de privilégier la rémunération des actionnaires. Les arguments des négociateurs CGT FAPT ne suffisent pas. Seul le rapport de force avec l’intervention des
salariés changera la donne.
Dans un premier temps, la CGT FAPT vous met à disposition un questionnaire pour affiner vos attentes et vos revendications qu’elle portera lors des négociations.

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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Vie au travail

Orange : Il y a de la place pour tout le monde

La politique de réduction des coûts enclenchée dans le groupe Orange depuis la
nomination de la nouvelle directrice générale en février 2022 se met en place de
manière fracassante.

Depuis des années, la stratégie de l’entreprise consiste à filialiser et à sous-traiter de
plus en plus d’activités , créant ainsi un dumping social à l’intérieur même du groupe.

Aujourd’hui, nous observons une accélération de ces deux orientations.

En effet le transfert de l’activité des boutiques Orange vers la filiale GDT renommée
Orange Store a permis à Orange d’abaisser les droits et garanties des salariés avec
par exemple une convention collective et des accords d’entreprise moins disant et
plus largement l’ensemble du socle social, cela s’inscrit dans l’objectif de réaliser plus
de profits au détriment des salariés.

Cette accélération s’observe dans l’utilisation de nouveaux outils pour le groupe
Orange afin d’amplifier la destruction de l’emploi, la nouvelle gouvernance appelant
cela « le nouveau modèle social ». Dans la division nationale SCE de la maison mère
Orange SA, premier élément constituant l’entité d’Orange Business, ce sont 643
salariés d’une moyenne d’âge de b51 ans qui étaient sous le coup d’une rupture
conventionnelle collective. La mobilisation des salariés avec la CGT FAPT, à
l’initiative d’une intersyndicale avec CFDT, FO et SUD, a permis l’abandon de celleci. Ceci constitue une première historique pour une entreprise du CAC 40. Cependant
la direction reste sourde à notre demande d’annuler son plan de destruction
d’emplois. Elle s’obstine à présenter un plan de départs volontaires aux élus du CSE
Central et du CSE d’établissement de SCE. Tous ont rendu un avis négatif sur la
base entre autres du rapport d’expertise rendu par le cabinet Peritus (le rapport
d’expertise concluant à l’absence de justification économique et des problématiques
futures quant à la surcharge de travail).

L’homologation du Plan de Départs dit Volontaires auprès de la DRIETTS n’est pas
encore validée en l’état, la direction ayant retiré sa demande avant la réponse de
celle-ci. Cette décision ne veut pas dire que le dossier est abandonné, bien au
contraire, la direction risque de revenir avec un dossier plus habillé qui plaira plus à la
DRIETS.

Aujourd’hui avec le projet de la direction ce sont près de 700 emplois qui sont
menacés à Orange Bank par un projet de Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE)
portant sur 629 emplois supprimés en France et 76 en Espagne, ainsi que 75 salariés
dans sa filiale Anytime (43 en France et 32 en Belgique). La direction a refusé de
recevoir les représentants des salariés lors de la dernière mobilisation des salariés au
siège à Montreuil aux cotés de la CGT et d’autres syndicats, du Maire de Montreuil et
de plusieurs Députés. Syndicats et salariés sont unanimes, les propositions qu’elles
soient financières pour les licenciements ou de reclassements sont indignes de la
part d’un groupe aussi puissant qu’Orange.

Pour la CGT FAPT, il est urgent :
 De définir une véritable stratégie industrielle,
 D’arrêter la politique des réductions des coûts et du dumping social
intra groupe,
 De réintégrer les activités externalisées avec des parcours de formation
ainsi que l’embauche des salariés prestataires qui le souhaitent,
 D’arrêter de verser des dividendes afin d’augmenter les
investissements pour le développement de l’entreprise, l’amélioration
de la qualité de service rendu et surtout la reconnaissance et
l’embauche de salariés à meilleures conditions sociales

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Communiqués de presse

Ce n’est pas aux salariés de payer l’addition !

L’ARCEP, le régulateur des Télécoms vient d’imposer une amende de 26 millions d’euros à Orange pour non-respect de ses engagements de raccordement de la fibre optique dans les villes moyennes, dans des zones moins denses.

Cette décision illustre avant tout l’incurie d’un secteur sous la coupe de la finance qui peine à
répondre aux besoins de la population à l’heure de la transformation numérique globale de la société.
Entre les enjeux de la fin du cuivre et le retard du déploiement de la fibre rien ne parait aux
actionnaires plus important que d’assurer la pérennité d’une rentabilité financière aujourd’hui assurée par une stratégie de réduction des couts mortifère.

Dans ces conditions est-il raisonnable ou hypocrite d’exiger d’un opérateur qui reverse depuis
plusieurs années l’intégralité de ses bénéfices en dividendes, y compris à l’état, d’assumer dans le
même temps les investissements nécessaires à la modernisation du réseau ?

La même question pourrait être posée pour les autres opérateurs comme SFR, entreprise achetée
13.5 milliards à crédit par un homme d’affaire aujourd’hui dans la tourmente, qui utilise la sueur de ses salariés pour payer les intérêts de sa dette.
C’est de ce monde des affaires dont dépend aujourd’hui l’avenir de l’accès au plus grand nombre de la communication du futur.

Celui qui fait subir aux citoyens la dégradation du réseau cuivre laissé à l’abandon, remplacé
progressivement par un réseau fibre optique construit dans des conditions sociales d’un autre âge et dont la fiabilité dans le temps est loin d’être garantie.
D’autres choix sont évidemment possibles, stratégiques, sociaux et politiques. …….

La ré-humanisation des entreprises du secteur est une priorité, à l’opposé du dumping social
généralisé qui précarise tout le monde.

Pour répondre aux besoins de la population et donner aux salariés les moyens de bien faire leur
travail il faut réinvestir massivement dans l’emploi stable et qualifié, en nombre suffisant faire baisser l’intensification sans fin du travail et ainsi lui redonner un sens.

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