ACTUALITÉS

Rémunération / Carrière

Création d’emplois et Augmentation des salaires, le meilleur vaccin contre la crise économique et sociale !

Orange fait le choix d’une stratégie orientée vers les marchés financiers

Après avoir annoncé des résultats financiers solides au 1er semestre, avec un chiffre d’affaire de 20,8 Mds€ en hausse de +0,3% et un cash-flow de 255 M€ d’euros en croissance de 163 M€, Orange affiche sa volonté d’augmenter le montant du dividende versé aux actionnaires.

Dans le même temps, la direction utilise tous les prétextes de cette pandémie pour faire d’importantes économies sur le dos des salariés. Les salariés sont une variable d’ajustement et constituent pour la direction : « un coût ». Pourtant c’est bien le travail des salariés qui crée les richesses de l’entreprise !

Entre les salariés et les marchés financiers l’entreprise a donc fait son choix !

Cette annonce est une véritable provocation vis-à-vis du personnel d’Orange qui s’est vu confisquer des jours de congés et appliquer une décision unilatérale de modération salariale. Sans compter, les retours sur sites contraints malgré la situation sanitaire préoccupante, l’indemnité indécente de télétravail, le versement de la prime Covid-19 à un minimum de salariés… Pourtant, c’est bien l’ensemble des salariés qui s’est mobilisé́ afin de démontrer une nouvelle fois son attachement à un service rendu de qualité.

Cet engagement doit se traduire par la revalorisation des métiers/activités et la reconnaissance des qualifications, que l’accord ARCQ ne prend pas en compte et donc n’y répond pas. Les salariés d’Orange attendent autre chose que des remerciements, ils veulent des actes !

Orange doit prioriser les créations d’emplois

Pour mener à bien son objectif sur les dividendes, la direction va s’appuyer sur un nouveau plan d’économie, d’1 milliard euros d’ici 3 ans, pour servir ses objectifs sur dividende. Ce plan prévoit l’externalisation d’actifs réseaux (towerCo), la suppression d’emplois et une réorganisation profonde des services.

Alors que les négociations GPEC (Gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) n’ont pas encore commencé, le PDG d’Orange annonce déjà dans tous les médias que les plans d’économies seront portés essentiellement sur les suppressions d’emplois. Les bilans emplois dans les DO et le divisions nationales confirment qu’Orange est depuis quelques années une machine à supprimer l’emploi. En moyenne, ce sont 4 000 emplois par an qui sont supprimés en France. L’objectif de la direction avec le plan « Engage 2025 » est d’avoir la majorité des salariés hors France.

En 2019, il y eu 4065 départ dont 3245 sont partis en retraites, le reste sont des démissions, des décès, des licenciements. L’entreprise n’a recruté que 1 414 personnes. Ces chiffres parlent d’eux même, nous sommes de moins en moins nombreux et les conditions de travail s’aggravent car il est demandé aux salariés-es qui restent, de combler le déficit d’emplois, d’être multi tâches !

En plus de ces suppressions d’emploi, la direction accélère le recours au dumping social. Orange sous-traite 48% de son activité tous métiers confondus, cela représente 32 250 emplois. Les salariés-es de la sous-traitance n’ont pas les mêmes rémunérations et les mêmes droits que ceux d’Orange, ils sont sous des conventions collectives moins-disantes que la CCNT. Pendant le confinement, à l’initiative de la CGT, un courrier intersyndical a été envoyé au PDG d’Orange afin d’ouvrir un « grenelle » de la sous-traitance permettant d’envisager de rassembler l’ensemble des acteurs et ainsi permettre une maîtrise totale et la cohérence de toutes les activités au sein du groupe Orange.

D’autres solutions existent, discutons-en !

L’augmentation des dividendes représente un coût de 530 millions d’€, ce montant doit servir pour répondre aux revendications du personnel et aux enjeux soulevés par l’accès des populations au droit à la communication. Cela passe par la remise à plat du plan stratégique « Engage 2025 » permettant la mise en place d’une stratégie d’investissement productif au service du droit à la communication, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

Mobilisons-nous pour nos revendications et Refusons tous ensemble de subir

La CGT appelle tous les salariés d’Orange à décider collectivement d’agir sur tous les lieux de travail pour dénoncer l’instrumentalisation de la crise sanitaire par le gouvernement et la direction d’Orange visant la réduction des droits et garanties de l’ensemble des salariés (retraite par répartition, l’assurance chômage,…) et pour la réponse à leurs revendications.

Ensemble gagnons :

• La réouverture immédiate des négociations salariales notamment pour une réelle augmentation des salaires, la suppression des inégalités femmes/hommes et la mise en place du 13ème mois,
• Une prime COVID-19 exceptionnelle de 1 000€ pour tous,
• La revalorisation des métiers/activités et la reconnaissance des qualifications,
• La création d’emplois stables et qualifiés sur tout le territoire pour travailler dans de bonnes conditions et offrir un service de qualité,
• La ré internalisation des activités sous- traitées et des emplois !
• L’ouverture de négociation sur l’organisation du travail permettant notamment la prise en charge des coûts du travail à domicile, la mise à disposition des moyens matériels pour travailler dans les meilleures conditions et de remettre à plat le flex office, flex desk et les open spaces.

C’est le moment pour tous les salariés d’être à l’offensive en faisant du 17 Septembre une grande journée de grève et de mobilisation.

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Communiqués de presse

Dividendes: la direction d’Orange rétablit les privilèges.

Dans un contexte économique qui devrait appeler les entreprises à plus de solidarité et de responsabilité, Orange affiche sa volonté d’augmenter le montant du dividende versé aux actionnaires.

Cette annonce est une véritable provocation vis-à-vis du personnel d’Orange qui s’est vu confisqué des jours de congés et appliquer une décision unilatérale de modération salariale. Pourtant, c’est bien l’ensemble des salariés qui s’est mobilisé afin de répondre aux besoins montrant une nouvelle fois son attachement à un service rendu de qualité. En outre, cette décision va à l’encontre des intérêts de l’entreprise et des investissements nécessaires pour répondre aux enjeux soulevés par l’accès des populations au droit à la communication. C’est un non-sens !

La direction va s’appuyer sur un nouveau plan d’économie, d’1 milliard euros d’ici 3 ans, pour servir ses objectifs sur dividende. Ce plan prévoit l’externalisation d’actifs réseaux (towerCo), la suppression d’emplois et une réorganisation profonde des services.
La CGT rappelle que les racines de la crise sociale de 2009 résidaient dans la financiarisation de l’entreprise France Télécom. La direction de l’entreprise Orange ne semble pas retenir les enseignements du passé et il est à craindre que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

La CGT réaffirme sa demande de suppression du versement des dividendes afin que les richesses créées par le travail soient utilisées au service de la population et des salariés. La priorité est de revoir intégralement le plan stratégique Engage 2025 en vue d’une véritable politique industrielle. Les salariés exigent l’ouverture immédiate de négociations, notamment sur les organisations de travail et sur les salaires.

D’ores et déjà, la CGT FAPT appelle les salariés d’Orange à décider collectivement d’agir dans le cadre de la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 17 septembre pour la reconnaissance de leur travail, des augmentations de salaire, l’emploi stable et qualifié, et l’amélioration des conditions de travail.

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Vie au travail

COVID-19: Travail à domicile et Organisation du travail - Priorité à notre santé et aux revendications

La direction d’Orange vient d’annoncer le retour imposé sur site au 1er Septembre de quelques 50 000 salariés placés en travail à domicile dans la cadre de la crise sanitaire.
Dans ce contexte de crise sanitaire présenté comme très préoccupant par le gouvernement et les services de santé, cette décision unilatérale ne manque pas d’interroger sur les intentions de la direction.
Dans une entreprise adepte de l’open-space et du flex desk que la CGT a toujours dénoncé comme très anxiogène, ce choix, du retour sur site imposé, va à l’encontre de la santé du personnel.
Pour la CGT, la priorité est que l’entreprise prenne les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).
La remise en cause arbitraire du travail à domicile, qui reste à ce jour la meilleure
protection à la propagation du virus au travail et sur le trajet, va potentiellement à l’encontre de cette obligation.
Par ailleurs, la CGT continue de revendiquer que le travail à domicile soit considéré officiellement comme du télétravail afin que cette organisation du travail bénéficie d’un cadre juridique et de garanties collectives et individuelles pour les salariés concernés.
C’est pourquoi la CGT demande la réouverture immédiate des négociations sur le télétravail afin d’intégrer les nouvelles revendications qui s’expriment massivement depuis le début du confinement.
Une autre répartition des richesses s’impose !
La CGT revendique également pour l’ensemble du personnel l’ouverture de négociations sur les conditions et les nouvelles organisations du travail imposées par la crise sanitaire et ses contraintes (réduction du temps de travail, augmentation des pauses et des temps de restauration, augmentation des salaires, création d’emplois pérennes..).
Après avoir vu la direction supprimer cyniquement jusqu’à 6 jours de nos congés
et réduit à peau de chagrin les augmentations salariales, les salariés, à l’origine des 20,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés au coeur de la pandémie (+ 0,3%) ont toute légitimité à exiger la justice sociale.

C’est pourquoi la CGT appelle l’ensemble des salariés d’Orange à décider collectivement d’agir par la grève ou toute autre forme le 17 Septembre avec l’ensemble des salariés du pays pour gagner sur leurs revendications.

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Rémunération / Carrière

NAO 2020 à Orange : la CGT ne signe pas !

L’accord salarial proposé à signature n’est pas à la hauteur des attentes et de l’implication des salariés.
Aucune Organisation Syndicale n’a signé l’accord et la Direction a répondu par un PV de désaccord et une décision unilatérale. C’est une curieuse façon de concevoir le dialogue social.
Conscient que les négociations s’ouvraient dans un contexte défavorable de crise sanitaire sans précédent, la CGT a œuvré tout au long des débats pour que le taux global de 3 % de l’accord salarial 2019 soit la base de départ de cette négociation 2020.
Elle a porté et maintenu l’unité syndicale jusqu’au bout pour faire partager cette ambition et pour acculer la Direction dans ses derniers retranchements.

UNE NÉGOCIATION SALARIALE DÉLOYALE

Pourtant en 2020, ce sont :
– La rancœur du traitement infligé aux salariés ;
– Le cynisme de saisir les opportunités de la crise pour faire des économies sur les augmentations de salaires du personnel et en parallèle d’accélérer son plan stratégique 2025 de financiarisation de l’entreprise et de réduction drastique des coûts (4 000 suppressions d’emploi en moyenne par an) ;
– L’absence de loyauté d’une Direction, qui au contraire de la loyauté sans faille des salariés couverts d’éloges, s’est permise de supprimer des JTL, de faire des économies sur les frais généraux sur plus de 50 000 travailleurs à domicile en versant une prime de la honte de 30 € brut qui ne compense même pas les frais induits alors que la productivité a augmenté de 20% en moyenne. Le summum étant la baisse des augmentations de salaires alors même que le PDG promettait, en début de crise le maintien du pouvoir d’achat des salariés, signe du besoin de leur engagement pour passer la crise sans encombre et l’octroi d’une prime mais dont les critères définis restreignent la quasi-totalité des salariés. Au final, moins de 9 000 salariés l’ont perçu ;
– Et l’hypocrisie totale durant ces négociations qui ont mené la Direction à profiter de la crise pour mener les négociateurs dans une impasse et ainsi justifier des négociations aux rabais en démarrant à 1,3 % nous éloignant plus que jamais des 6 % de gains de productivité annuel.

Les actionnaires mieux traités que les salariés…

La direction est au petit soin avec les actionnaires comme Blackrock, omniprésent dans les sociétés de telco qui vient de passer la barre fatidique des 5 % au sein d’Orange.
L’emploi et l’augmentation des salaires sont dans l’intérêt de l’État dont le manque à gagner en cotisation lié aux suppressions de 4 000 postes par an est largement supérieur au montant perçu en dividendes.
L’augmentation de la masse salariale et donc des cotisations est une priorité pour maintenir et faire progresser le système de santé et de protection sociale si malmené.
Elle garantit aussi notre système de retraite, la Direction ose elle-même avec beaucoup de cynisme nous dire que « les salaires d’aujourd’hui sont les retraités de demain » en plein cœur de la négociation.

LA DIRECTION NIE CE QUE DIT LA LOI…

« Les NAO sont l’occasion de discuter du Partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise et de sa répartition » entre les trois piliers de l’entreprise, à savoir, les investissements, la masse salariale et les actionnaires. L’année de référence étant bien entendue l’année écoulée.
Pour les augmentations, elle se base sur un pourcentage de la masse salariale, qui baisse constamment même à pourcentage égal, les salariés subissant une baisse mécanique.
Pour les actionnaires, habituellement, elle octroie un taux en euro qui lui ne baisse donc pas mécaniquement. Cependant la baisse du dividende relative à la crise a généré une importante économie et n’a pas été réinvestie, la Direction ne souhaite pas nous dire ce qu’elle compte faire de cette somme. Elle justifie seulement en parlant d’un « futur incertain », alors même que le PDG s’insurgeait encore récemment dans les médias de cette baisse qu’il considère comme inutile au vu de la santé d’Orange.

ORANGE CHANGE LES RÈGLES…

La Direction a refusé de respecter son obligation légale et ne nous a donné aucune donnée chiffrée sur la santé de l’entreprise. Elle ne se base que sur l’inflation nulle, qui d’une part ne dépend pas du travail des salariés et qui d’autre part n’est qu’un indicateur pour juger de la perte ou du gain potentiel de pouvoir d’achat.
De plus, elle change unilatéralement le paradigme des négociations, en refusant de se baser sur l’année écoulée et prend comme référence uniquement la période de crise.
Rappelons que pour la négociation sur l’intéressement, la Direction augmente les objectifs en tablant sur de très bons résultats en 2020, cherchez l’erreur !

POUR FAIRE DES ÉCONOMIES SUR LES AUGMENTATIONS DE SALAIRE DU PERSONNEL…

Malgré une demande unitaire des organisations syndicales et un courrier commun adressé au PDG, la direction a refusé par deux fois, d’aller chercher un nouveau mandat pour augmenter le budget en justifiant ce refus uniquement par la baisse actuelle de l’inflation générée par la baisse de consommation durant la seule période de la crise, l’année 2020 n’étant pas écoulée !

Elle fait fi également de la sur-implication des salariés tout au long de l’année 2019, des efforts d’évolutions et d’adaptabilité et de leur mobilisation exemplaire durant la crise.
C’est pourquoi la CGT ne signe pas ce projet d’accord totalement déloyal et laisse à Orange la responsabilité d’une Décision Unilatérale.
Les salariés ne doivent pas faire les frais de la crise sanitaire,
Ensemble, défendons notre pouvoir d’achat et nos salaires !

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Cadre

Flash Cadres N°821 - Juillet 2020

Edito: Le statut cadre reconnu

La CGT est signataire de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de l’encadrement et c’est une bonne nouvelle à plusieurs titres. Premièrement, il donne une définition de ce qu’est un cadre encadrant ou expert au niveau de la qualification, du degré d’autonomie dans le travail, des responsabilités sociales et économiques ou sociétales. Deuxièmement, cette définition, homogène au plan national, permet une garantie face à la concurrence entre grandes et petites entreprises ou face à l’attractivité entre territoire. Sans cet ANI, quelle valeur d’être cadre dans une PME ou dans un grand groupe ? Quelle valeur dans un territoire tête de région ou dans un territoire touché par la désertification industrielle ? L’ANI est une garantie face à l’inversion de la hiérarchie des normes imposée par la loi Macron. Troisièmement, l’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres), en remplacement de l’AGIRC (retraite complémentaire des cadres fusionnée avec l’ARRCO), devient l’opérateur qui, en concertation avec les branches professionnelles, mettra en oeuvre, pour chaque convention collective, les critères d’entrée dans le statut.
Enfin, les employeurs ne pourront pas limiter l’accès au statut à une définition plus restrictive que la définition nationale, ce qui garantit aux cadres leur affiliation à l’APEC et le bénéfice d’un dispositif de prévoyance pionnier, entièrement financé par la part dite « patronale de la cotisation », pour la couverture des risques décès, invalidité, incapacité. Ainsi confortée, cette prévoyance est généralisable à l’ensemble du salariat.

Branche Télécoms

     –Et pour les salarié.e.s ?

Cette année, les NAO à Orange balance entre cynisme et hypocrisie. Le PDG a affirmé que l’entre-prise passerait la crise sans conséquence grâce une bonne réserve financière, justifiant ainsi l’octroi de 530 M€ de dividendes aux actionnaires. Alors que cette réserve s’est constituée grâce aux 2 Mds de bénéfices annuels produits par les salariés, la Direction ne propose que 61 M€ (110 M€ en 2019) pour les salariés, soit 1,8% de taux global.
Pourtant, avant le confinement, la Direction disait vouloir « faire évoluer la masse salariale » aujourd’hui, elle justifie ce faible budget par un futur « incertain », sans annoncer aucun chiffre.
Le seul chiffre donné étant la baisse ponctuelle de l’inflation suite à la crise, faisant totalement abstraction de l’inflation 2019, des résultats d’Orange et de notre implication dans la bonne marche de l’entre-prise qu’elle juge si naturelle ! Dans ce contexte, comment signer un tel accord sur les salaires ?
Rien à négocier !
L’accord intéressement porte, chaque année, la négociation des objectifs des critères. Pour 2020, la CGT a demandé qu’Orange ajuste les objectifs en tenant compte des réalités liées à la crise sanitaire. La CGT a dénoncé des critères de déclenchement aléatoires, sur lesquels les personnels n’ont pas de prise et orientés par des choix purement financiers. La CGT a porté l’augmentation de l’enveloppe plafonnée à 5% de la somme des salaires, la suppression des critères sur lesquels les salariés n’ont pas de prise, la neutralisation des absences imposées par la crise sanitaire, une répartition d’un montant égal à l’ensemble des personnels et la mise en place d’un 13ème mois afin de pérenniser les éléments de rémunération.
La direction est restée sur ses positions en maintenant des objectifs supérieurs à ceux de 2020. En bref, il n’y avait rien à négocier !

     -Rien à négocier !

L’accord intéressement porte, chaque année, la négociation des objectifs des critères. Pour 2020, la CGT a demandé qu’Orange ajuste les objectifs en tenant compte des réalités liées à la crise sanitaire. La CGT a dénoncé des critères de déclenchement aléatoires, sur lesquels les personnels n’ont pas de prise et orientés par des choix purement financiers. La CGT a porté l’augmentation de l’enveloppe plafonnée à 5% de la somme des salaires, la suppression des critères sur lesquels les salariés n’ont pas de prise, la neutralisation des absences imposées par la crise sanitaire, une répartition d’un montant égal à l’ensemble des personnels et la mise en place d’un 13ème mois afin de pérenniser les éléments de rémunération.
La direction est restée sur ses positions en maintenant des objectifs supérieurs à ceux

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