ACTUALITÉS

Communiqués de presse

Hausse du dividende : Un choix indécent

Orange a publié jeudi 28 octobre les résultats financiers du troisième trimestre de l’année 2020. Avec une hausse du chiffre d’affaire de près de 1% et un Ebitda (marge) supérieur aux attentes, les résultats du groupe démontrent la résilience des activités Télécom dans un contexte de crise Covid-19 préoccupante. Mais ces bons résultats, fruit de l’engagement des salariés d’Orange, ne leurs profiteront malheureusement pas. Alors que le pays connait pour la seconde fois un confinement en 2020 et que les salariés du groupe vont de nouveau être mobilisés pour assurer la connectivité du pays, Orange fait le choix d’augmenter de 30 à 40 centimes l’acompte du dividende versé aux actionnaires en décembre, soit une hausse 33% pour une rallonge budgétaire de 250M€ soit plus de quatre fois le budget NAO 2020 ! Cette décision en pleine crise sanitaire scandalise les salariés du groupe qui ont été mis au régime sec en 2020 concernant leurs augmentations salariales et que 3 000 emplois vont être détruits, principalement en France sous prétexte de contexte économique dégradé.
Dans son communiqué, la direction d’Orange annonce vouloir « accélérer » la mise en œuvre de son plan stratégique « engage 2025 ». C’est donc au pas de charge que plus d’un 1 milliard net d’économie devra être réalisé au détriment de l’emploi, des salaires et des conditions de travail des salariés.
L’autre versant du plan « engage 2025 » implique l’externalisation des infrastructures avec la création de « fiber-co » et de « tower-co ». Là encore les choix du groupe sont dictés par les marchés financiers. Alors que l’expérience a démontré, à l’instar des chemins de fer en Grande Bretagne, que la séparation réseau/service amène à la catastrophe industrielle, Orange persiste dans cette voie. Pourtant, si une leçon doit être retenue de la crise que nous connaissons, c’est l’importance des réseaux et des services de télécommunication pour les citoyens. Ces réseaux ô combien stratégiques ne peuvent être gérés et considérés comme de simples « actifs financiers» !

La CGT conteste ces orientations, dont le seul objectif est la satisfaction des actionnaires au détriment des salariés, de la pérennité d’Orange mais aussi de l’intérêt général. Alors que la lutte contre la fracture numérique demeure un enjeu de société, que les malfaçons sont légion sur le réseau Fibre, il est urgent que la direction ré internalise toutes les activités sous-traitées et recrute des salariés qualifiés pour déployer et entretenir les réseaux de demain. Faire ce choix serait évidemment celui d’’assurer l’avenir d’Orange dans sa capacité à fournir des infrastructures de qualité au pays ; ce dont évidemment les actionnaires se moquent éperdument !

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Cadre

Flash Cadres N°825

Pseudo plan:

François Bayrou s’est vu confier une lettre de mission concer-nant les grandes orientations du nouveau Haut Commissariat au Plan par le président de la République.
La mise en place d’une planification, est une revendication de longue date de la part de la CGT.
Nous avons besoin d’une boussole, pour permettre de donner une direction nette à la transition écologique, prendre en compte dans un même mouvement urgence sociale et environnemen-tale et rendre opérationnel ce besoin.
Le haut commissariat au plan devrait être un espace de ré-flexion qui permettrait de flécher l’investissement et l’emploi vers les projets d’avenir soutenables en déterminant les besoins, en discutant de moyens, en chiffrant.
Ce plan devrait devenir impératif. Or, il n’en est rien. Le courrier d’Emmanuel Macron commence par ceci : « la planification au sens chiffré, impératif, fixant des objectifs, domaine par domaine, de la production na-tionale […] n’est plus adaptée à notre temps ».
Nous ne connaissons pas une seule entreprise (si chère à notre Président) qui n’ait pas une stratégie chif-frée et qui ne se donne pas d’objectifs.
Quel est donc l’intérêt de discuter « dans l’abstrait » des grandes orientations du pays, si elles ne se tradui-sent par rien de concret ? Il manque à ce plan substance, ambition et projet clair et n’est qu’un nouveau tour de passe-passe.
En fait, notre gouvernement va continuer sa politique court-termiste en faveur des grandes entreprises, sans rien changer sur le fond.

Le télétravail doit répondre au contexte
En août, les élus CGT d’Orange, alertaient la direction sur un retour massif des salariés sur sites, face à une circulation exponentielle du co-vid 19.
En réponse, la direction étendit le télétravail occa-sionnel à 3 jours/semaine dans les territoires les plus touchés. A ce jour, plusieurs milliers de dos-siers de renouvellement ou de demandes de télé-travail régulier sont en cours d’instruction, la di-rection doit y réponde sans attende l’ouverture de négociations sur le télétravail…
Pour la CGT, le télétravail occasionnel doit être encadré par le respect des horaires où le salarié est joignable, la prise en charge du déjeuner et des flux liés à l’utilisation du domicile, ainsi que la possibilité de travailler dans un tiers lieu proche du domicile si ce dernier n’est pas adapté, enfin, chacun.e doit pouvoir exercer un télétravail à temps plein.

Index Egalité, une provocation !
La direction d’Orange se réjouit d’afficher 99 points sur 100 dans le groupe à l’Index Egalité salariale Femmes-Hommes. Mais à l’ouverture des négociations Egalité Orange SA, fin sep-tembre, le bilan triennal laisse apparaître des différences importantes en matière de recrute-ments, de promotions et de salaires.
La CGT a alerté sur l’index Egalité qui ne reflète pas la réalité car une partie des écarts de rému-nération ne rentre pas dans l’index. Par exemple, au lieu de comparer le montant d’augmentation annuelle, on compare le pourcentage de femmes et d’hommes augmentés.
Une entreprise qui a 10% d’écart de rémunération peut se prévaloir d’une note de 90/100 !
Le gouvernement impose la publication d’une note globale qui dissimule les écarts salariaux.
La direction réaffirme que l’égalité professionnelle est une de ses priorités, qu’elle le prouve !

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ASC / Restauration

Restauration collective mutualisée

RESTAURATION COLLECTIVE : QUELQUES PETITS RAPPELS !

En 2019, la mise en place des CSE a contraint la négociation d’un nouvel accord.
Ce nouvel accord avait pour objectif de maintenir une gestion mutualisée de la restauration. Il a été signé par toutes les organisations syndicales représentatives, sauf la CFE-CGC. Il correspond à notre volonté du maintien d’une restauration collective de qualité dans tous les restaurants, y compris ceux « économiquement fragiles ». Les gros restaurants finançant les petits. L’accord précédent était un accord délégataire qui confiait la gestion à l’entreprise, ce qui n’était pas sans poser des problèmes de transparence et de contrôle. N’oublions pas que la restauration fait pleinement partie des Activités Sociales et Culturelles !
Pour répondre à cette problématique, les Organisations Syndicales ont imaginé un tout autre système.
Dans le nouvel accord, ce sont les CSEE qui décident ! Tous les CSEE qui ont opté pour une restauration mutualisée ont voté pour leur représentant.
Les Organisations Syndicales signataires et les salariés alloués à la restauration préparent les dossiers afin que les budgets soient utilisés au mieux dans l’intérêt des salariés. Ces dossiers sont ensuite soumis aux représentants des CSEE qui entérinent ou non par leur vote !
Pour être au plus près du terrain, des comités de restauration se mettent progressivement en place dans chaque restaurant orange. Ils auront pour mission de faire remonter les problèmes de leur restaurant via leur représentant CSEE. Les comités de restauration seront composés d’un membre par organisation syndicale signataire et de 3 convives.

LA SITUATION DES SALARIÉS DE SCE ET D’OFS !

Les CSE de SCE et d’OFS ont refusé de mutualiser leur budget pour des raisons que nous ne partageons pas mais que nous respectons !
Les salariés de ces deux périmètres, du fait de ce choix, se retrouvent à payer un tarif externe variant selon les sites entre 17€ et 35€ (site de Lanester). En contrepartie ils bénéficient de la politique décidée par les élu-e-s CFE-CGC qui ont obtenu la majorité absolue sur ces deux CSE.

LES EFFETS DE LA CRISE SANITAIRE SUR LA RESTAURATION !
RESTAURATION COLLECTIVE RAPPELS !
Aujourd’hui, nous nous heurtons à un problème de taille. Le budget de la restauration ne permet pas de maintenir à la fois une restauration collective de qualité telle que nous la connaissons, et de verser une indemnité forfaitaire pour les salariés contraints par la crise sanitaire de travailler à domicile.

Les représentants des CSE ont cependant réussi à voter une prime panier, versée sur les salaires pour compenser la période de confinement. Leur volonté est bien sûr d’aller au-delà et de continuer à compenser le travail à domicile durant toute la crise sanitaire !
Cette situation inédite a conduit les organisations syndicales à demander à la direction d’Orange un budget complémentaire, permettant d’assurer tout à la fois une restauration collective, et une indemnité pour les salarié-e-s travaillant à domicile. Cette requête pourtant urgente était pour l’instant restée sans réponse !

RE-NÉGOCIATION DE L’ACCORD SUR LA RESTAURATION

Sous la pression de certains salariés de SCE et d’OFS, mécontents de la politique de restauration de leur CSE, l’entreprise a décidé de façon unilatérale de revoir l’accord. Nous ne comprenons pas cette position. C’est en toute conscience que les salariés de CSEE ont voté majoritairement pour les élu-e-s de la CFE-CGC qui n’ont jamais caché leur politique de restauration ! Orange doit respecter le choix des urnes ! Si les salariés de ces deux périmètres sont mécontents, ils doivent demander des comptes à leurs élus !
La CFE-CGC a déjà attaqué l’accord au tribunal. Elle a perdu en 1ère instance. L’entreprise et les organisations syndicales signataires sont ensemble allées défendre l’accord ! Pourquoi un tel revirement de la part de l’entreprise ! C’est incompréhensible !
La CGT refuse que les salariés des autres CSEE deviennent des otages !
Nous ne le dirons jamais assez, les CSEE de SCE et d’OFS peuvent mutualiser leur budget restauration à tout moment et ainsi mettre fin à tous les différends !
La CGT refusera de valider un avenant à l’accord qui permettrait à des CSE d’Orange, quels qu’ils soient, d’utiliser les restaurants mutualisés comme des prestataires de services. Nous sommes :
• Pour que tous les CSEE d’Orange aient la même politique tarifaire.
• Pour que les gros sites continuent de payer pour le maintien des plus petits !
• Pour que les titres restaurant restent attribués selon les modalités actuelles, donner le choix aux salariés entre les titres restaurant et la restauration collective conduirait à plus ou moins longs termes à la fermeture d’un grand nombre de restaurants.
• Contre le paiement dans la restauration collective avec des titres restaurant.
Pour résumé, nous sommes contre toutes les décisions qui pourraient mettre à mal la restauration collective et pour la solidarité entre tous les CSEE d’Orange.

CE QUE VOUS PROPOSE LA CGT ?

AIDEZ NOUS POUR QUE LA DIRECTION REVIENNE À LA RAISON
SIGNEZ NOTRE PÉTITION EN LIGNE POUR :

• L’octroi immédiat par l’entreprise d’un budget supplémentaire permettant le maintien de la restauration collective, et une indemnisation des personnels en travail à domicile, et ce, durant toute la période du Covid-19
• Pour le maintien et la défense de l’accord actuel sur la mutualisation de la restauration

Pour y parvenir, nous vous proposons de signer notre pétition en scannant le flash QR Code ou de cliquer sur le lien ci-dessous :
http://chng.it/jMz68yQN6M

ENSEMBLE DÉFENDONS LA RESTAURATION COLLECTIVE ET SOLIDAIRE !

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ASC / Restauration

Restauration collective: Salariés d'OFS, réagissez!

Le contexte:

En 2019, la mise en place des CSEE a contraint la négociation d’un nouvel accord.
Ce dernier a pour objectif de maintenir une gestion mutualisée de la restauration. Il a été signé, par toutes les organisations syndicales représentatives sauf la CFE-CGC. Il correspond à la volonté du maintien d’une restauration collective de qualité dans tous les restaurants, y compris ceux « économiquement fragiles », les gros restaurants finançant les petits. L’accord précédent était un accord délégataire qui confiait la gestion à l’entreprise, ce qui n’était pas sans poser des problèmes de transparence et de contrôle. N’oublions pas que la restauration fait pleinement partie des Activités Sociales et Culturelles !
Pour répondre à cette problématique, les Organisations Syndicales signataires (CGT, CFDT, FO et SUD) ont imaginé un tout autre système. Dans le nouvel accord, ce sont les CSEE qui décident ! Tous les CSEE adhérant à la restauration mutualisée via une convention délèguent leur budget, mais eux seuls délibèrent au sein du CNR (Comité National de Restauration) afin de valider et mettre en œuvre la politique de restauration. De plus, la CTNR (Commission Technique National de Restauration), composée en autre des OS signataires, prépare les dossiers.

On est bien loin d’une usine à gaz !

De manière à être au plus près des préoccupations des salariés, chaque Restaurant Orange sera bientôt doté d’un comité. Sa composition de toutes les parties prenantes : le représentant de l’entreprise de restauration, 3 convives habituelles et 4 membres des OS signataires, permet de remonter les problèmes locaux au niveau national (commissions de restauration des CSE délégants).

Cet accord assure une égalité de prestations sur l’ensemble du territoire.

SITUATION DES PÉRIMÈTRES DE SCE ET D’OFS !

Les 2 CSEE non déléguant où la CFE-CGC est majoritaire en nombre d’élus, ne souhaitent pas souscrire à la convention de délégation. Ce choix est un droit garanti par l’accord de 2019 et respecte la loi. Ainsi un CSE non déléguant décide directement de la politique et de l’utilisation du budget restauration. A ce titre, il doit mettre en place sa propre gestion et assumer les contraintes financières, fiscales et comptables. La conséquence de ce choix est que l’accès aux restaurants Orange se fait au tarif externe pour les salariés de leur périmètre.

L’URGENCE EST CRIANTE POUR NOS COLLÈGUES

Le quotidien de salariés d’OFS lors des jours obligatoires de présence sur site est pénible. L’impossibilité de fréquenter les restaurants Orange à un prix subventionné dégrade les organisations de travail, puisque les salariés perdent du temps en déjeunant à l’extérieur. Certains sacrifient leur santé en pratiquant régulièrement la malbouffe. À ce jour, les élus de la CFE-CGC ont seulement prévu des TR. Le TR est une solution complémentaire lorsqu’on ne peut pas accéder au restaurant d’entreprise, ou à un RIE et un RIA. Pourtant, depuis mai 2019, cette OS ne pouvait pas méconnaître les modalités d’application de l’accord. Sa première réaction fut de le contester en justice. Perdant le procès, elle a fait appel. Le jugement sera prochainement rendu.
Toutefois, personne n’ignore que le temps judiciaire ne s’accorde pas forcément avec les impératifs du réel. Pendant tout ce temps, les salariés concernés ne comprennent pas les raisons qui les empêchent de rejoindre le personnel des autres unités côtoyant les restaurants Orange.

Les salariés concernés sont pris en otage.

 

POURQUOI TANT D’OBSTINATION ?

L’entêtement de la CFE-CGC tient à sa stratégie éprouvée au sein des 2 CSE lors de chaque élection et basée sur le « tableau magique ». Son système a pour principe essentiel de verser de l’argent à chacun. Il réduit le rôle des CSE à la redistribution de l’enveloppe allouée aux ASC. Ainsi, il fait oublier son incapacité d’empêcher les réorganisations successives et le départ des activités. Alors qu’elle est ultra majoritaire, la CFE-CGC n’a qu’un seul objectif : augmenter les sommes de son tableau entre 2 élections et ce avec la complicité de l’entreprise, qui pour un oui ou non sort son chéquier à la moindre menace juridique. Le dernier accord a mis fin à cette source de financement, du moins nous l’espérons.

 

UNE SOLUTION IMMÉDIATE ET PÉRENNE !

• Non, on ne peut pas proposer à tous les salariés le choix entre les titres restaurant et la restauration collective.
• Non, on ne peut pas régler la restauration collective avec des titres restaurant.

Mettre en place cette politique conduirait à la fermeture d’une majorité de restaurants. Pour fonctionner, les restaurants ont besoin de stabilités budgétaires et de solidarités, les restaurants des « gros sites » participent au financement des « petits » !
À tout moment, les élus de la CFE-CGC peuvent décider de revenir sur leur décision et intégrer la restauration collective. Il suffit d’un vote dans le CSE d’OFS. Un vote qui mutualise leur budget et mette fin à cette situation ubuesque !

NE VOUS LAISSEZ PAS PRENDRE EN OTAGE, RÉAGISSEZ !

PRONONCEZ VOUS POUR UN ACCÈS À LA RESTAURATION COLLECTIVE AU TARIF SUBVENTIONNÉ

SUR LE PÉRIMÈTRE DE SCE LA CGT A AUSSI PROPOSÉ UNE PÉTITION ; AU 20 OCTOBRE, ELLE AVAIT DÉJÀ RECUEILLI 806 SIGNATURES !

REJOIGNEZ-LES ET SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION ICI : http://chng.it/JtRDT25h62

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Cadre

Flash Cadres N°824: Octobre 2020

Edito:

Journalistes réduits au silence

La Ligue des droits de l’Homme a décidé d’engager un recours devant le Conseil d’État à l’encontre du « nouveau schéma du maintien de l’ordre » préparé par Darmanin. Elle considère que ce schéma porte atteinte à la liberté de la presse, d’observation, la liberté individuelle et à la liberté de manifester.
Les entraves, les risques judiciaires, les blessures que supportent les journalistes qui couvrent les manifestations sociales depuis des années sont une atteinte inacceptable à la liberté de la presse, à la démocratie. Si la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre portée par Darmanin entre en vigueur, les journalistes ne pourront plus continuer de couvrir les manifestations sans être inquiétés par les forces de l’ordre.
Le film documentaire « Un pays qui se tient sage » sorti le 30 septembre, en est un vibrant témoignage. Devant la protestation de quelque 40 sociétés de journalistes et des syndicats de la profession, le Ministre de l’Intérieur plaide le « malentendu », sans rassurer.
Le secrétaire général de la CGT qui a affirmé : « Il faut que les journalistes puissent faire leur métier […], il y a besoin de témoins neutres, ce sont les journalistes. ».
Darmanin veut exiger des journalistes qu’ils demandent la permission de travailler en s’accréditant. Plus grave, il propose des « exercices conjoints » entre forces de police et journalistes pour que les uns et les autres se comprennent. Le gouvernement veut faire des affaires sans témoins, sans contestation. a France risque de continuer de dégringoler dans le classement international des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales.
C’est pourquoi la CGT et le Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT) ont, également, déposé un recours en urgence devant le Conseil d’État. L’audience est prévue le 16 octobre 2020.

Actualité Télécom:

     -La 5G, parlons-en
L’attribution des licences du nouveau réseau mobile 5G aura coûté la bagatelle de 2,8 Mds d’€ aux opérateurs. Cette nouvelle technologie traverse des enjeux bien plus larges que la nécessité de supporter la croissance exponentielle des débits data mobile (+50%/an) et le développement de multiples nouveaux usages (usine 4.0, de la e-santé, de la ville intelligente, de l’Agri tech, de la science, de la sécurité, des jeux en mobilité et demain du véhicule autonome) rendue possible par un temps de latence quasi nul.
Tous ces usages sont du marketing. La crise sanitaire et le confinement imposent un aménagement du territoire égalitaire face au numérique (fixe, mobile 5G) pour l’accès à la communication pour toutes et tous. Mettre fin au zone sans accès ni fibre ni mobile 4G et probablement 5G. Elle montre la nécessité que s’ouvre un débat sur l’utilisation des nouvelles technologies du numérique, leurs impacts sur nos vies, leur utilité sociale, leur empreinte carbone…..
 -Des réductions pour tous !
La CGT est signataire de l’accord sur la restauration collective à Orange, afin de maintenir la solidarité sur tout le territoire.
En effet, la gestion mutualisée permet aux plus gros restaurants de soutenir financièrement les plus petits afin que l’ensemble du personnel puisse manger dans tous les restaurants pour un même coût.
La non adhésion des CSEE de SCE et OFS écartent les salariés d’accéder à un prix subventionné aux restaurants. La position dogmatique de la CFE/CGC, majoritaire dans ces 2 CSEE, basée sur la fausse bonne idée de pouvoir choisir entre tickets restaurant et restauration collective occulte les réalités du quotidien. En effet, la restauration privée demande à la fois du temps, un budget conséquent et des restaurants en nombre suffisant. Food truck et autres sandwicheries sont attractifs l’été mais un peu moins tous les jours et l’hiver. Aujourd’hui, le mécontentement des salarié.e.s est bien réel.

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