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Emploi

ÉLECTIONS CSE ORANGE

ÉLECTIONS CSE ORANGE

Prenez votre avenir en main, votez CGT !

1. Pour notre bien-être au travail
Tous les marqueurs sont au rouge.

La CGT demande un droit de veto pour les instances représentatives permettant de stopper des projets jugés dangereux pour la santé des salariés, ainsi que le renforcement des moyens des acteurs du Service de Santé au Travail et des commissions.

VOTER CGT, c’est donner plus de poids à notre parole

2. Pour que l’écologie soit plus qu’un simple objet de communication

L’empreinte carbone des activités télécoms sur la nature est en augmentation constante

Se préoccuper de sa stratégie environnementale, c’est aussi défendre un modèle social ambitieux pour l’avenir de toutes et tous.

La CGT demande des mesures ambitieuses en matière de protection de l’environnement :
diagnostic exhaustif des émissions carbone, bilan de l’impact des grands projets immobiliers, programme de développement des “green data centers”, intégration du recyclage dans la chaîne de production…
VOTER CGT, c’est voter pour des candidat·e·s engagé·e·s pour l’environnement

3. Pour une juste répartition des richesses

Malgré de très bons résultats financiers, Orange propose un taux d’augmentation
collectif à 3%, soit presque deux fois moins que le taux d’inflation en 2023

Le plan stratégique d’austérité « Lead the Future » doit cesser. Rien ne justifie que la rentabilité se fasse au détriment de notre santé et de notre bien-être. Une autre stratégie est possible pour répondre à nos besoins

VOTER CGT, c’est l’assurance d’avoir des élu·e·s qui défendront notre pouvoir d’achat

4. Pour un emploi préservé

L’emploi est au cœur des revendications de la CGT

Pour combler les départs, la CGT a négocié 8 000 embauches externes en CDI.
Avec la disparition de l’accord intergénérationnel dès 2024, et suite à la réforme des retraites, des actions concrètes doivent être mises en place
pour ne pas perdre ce qui fait la richesse d’Orange : un savoir-faire incomparable, transmis entre les générations. Cela nécessite la révision de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences dans laquelle les départs seraient
remplacés et le seraient par anticipation.

VOTER CGT, c’est se battre pour un emploi au service de l’individu

5. Pour l’égalité professionnelle

Des inégalités subsistent entre les femmes et les hommes, notamment sur le plan salarial

La CGT a obtenu des budgets dédiés aux écarts salariaux, aux promotions des femmes et une augmentation du taux de féminisation dans les effectifs. La direction doit passer aux actes en supprimant tous les écarts salariaux d’ici 2025, et cela doit commencer dès maintenant en réouvrant la négociation salariale 2023 qui s’est révélée insuffisante.
La mise en œuvre de mesures en faveur de l’égalité
est une priorité de la CGT :

– augmentation significative des budgets
promotions afin de supprimer les “plafonds de
verre” ;
– garantie de l’égalité des chances pour accéder à
des postes à responsabilité ;
– formation du personnel et plus particulièrement
les managers et RH pour combattre toute forme de
discrimination.
VOTER CGT, c’est voter pour que l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans le travail soit réellement effective.

6. Pour une meilleure prise en compte des enjeux spécifiques à la fonction de cadre

De multiples sujets préoccupent aujourd’hui les cadres et ne sont pas assez pris au sérieux par la Direction

Un temps de travail difficilement maîtrisable, une reconnaissance et une rémunération insuffisantes, réorganisation incessante, perte de sens…
Pour traiter au mieux ces préoccupations, la CGT a réalisé une consultation sur le « sens du travail », afin de mieux appréhender les problématiques des cadres dont ils n’osent pas toujours nous parler.
VOTER CGT, c’est voter pour des élu·e·s qui défendent les revendications spécifiques des cadres

7. Pour une réelle reconnaissance de notre travail et de notre investissement

20 000 salariés sont en attente d’une promotion hypothétique depuis plus de 10 ans

La CGT a réclamé la révision de l’accord sur la «Reconnaissance des Compétences et des Qualifications», considéré dès sa signature comme injuste et opaque par la CGT, et dénoncé ensuite par certaines organisations syndicales, pourtant signataires. Afin de compenser la réduction des coûts et le non-remplacement des départs, la Direction a imposé plus de flexibilité par la polyvalence et la multi-compétence, au lieu de véritables mesures en faveur d’une réelle reconnaissance.
VOTER CGT, c’est voter pour la seule organisation syndicale qui défendra vos intérêts et vous représentera en signant des accords de haut niveau après consultation des salariés et syndiqués

8. Pour passer aux 32h par semaine

Partager le temps de travail, c’est partager les emplois

La recherche de qualité de vie au travail, le souhait d’évoluer sur une activité qui fait sens, la réduction du temps du travail et la flexibilité horaire sont des
éléments de plus en plus pris en compte par les salariés ainsi que par les candidats.
Le passage aux 32h permettrait d’augmenter de 10% la productivité chez Orange. Plusieurs entreprises en France ont déjà fait le choix de la
semaine de 32h et les résultats sont très positifs, avec notamment une productivité en augmentation ainsi que des emplois de plus en plus attractifs.
Pourquoi pas Orange ?
La CGT va solliciter la direction pour l’ouverture d’une négociation sur la réduction du temps de travail à 32h /semaine accompagnée de recrutements externes, ET sans perte de revenus !
VOTER CGT, c’est voter pour des élus qui se préoccupent des attentes réelles des salariés, notamment en termes de qualité de vie au travail, et qui les portent à la Direction.

Voter CGT, c’est l’assurance d’avoir des élu·e·s engagés, investis et proches
du terrain qui œuvreront au quotidien pour l’amélioration de nos conditions
de travail, et pour le maintien d’un véritable dialogue social.

En complément…

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Rémunération / Carrière

Pour une autre répartition des primes et des parts variables

Depuis toujours à Orange la CGT revendique l’augmentation des salaires fixes et l’obtention d’un 13ème mois pour tous (8,33% du salaire annuel).

Ce que nous vivons dans l’entreprise depuis plusieurs années est une politique salariale injuste qui conduit à une perte de pouvoir d’achat, d’autant plus qu’elle comprend un système de primes variables excluant de nombreux salariés. Si les primes dont les
PVC et les PVM ne sont pas dans le logiciel de la CGT, force est de constater qu’elles existent.
Rééquilibrer leurs effets pervers est un premier pas vers un 13ème mois pour tous !
A travail égal, salaire égal :
Mettons fin aux injustices de la PVM !
Le système de la PVM est inique par nature. Pas tant par son lien à la performance (les « différences de performances » entrainant des écarts minimes de gratification) mais surtout par le fait que les taux de prime varient en fonction des classifications. Pour des objectifs atteints à 100%, le taux est pour un D-bis à 7,5% ; un E à 11,5% ; un F à 16% ; un G à 24%.
A cela s’ajoute le fait que les salaires qui servent de base au calcul comportent eux aussi des écarts significatifs. Ainsi un salarié D-bis aura un montant de PVM 4 fois inférieur à celui d’un salarié F quelque soit leurs atteintes d’objectif.
Sachant que la majorité des métiers sont sur deux niveaux de classifications (merci ARCQ !), il est fréquent que deux collègues exerçant la même activité et ayant une évaluation équivalente, aient des parts variables singulièrement différentes.
Nous revendiquons donc un taux unique de 14 % pour tous les cadres qui, à
défaut de régler les écarts de salaires, permettrait d’éviter que la part
variable creuse encore l’écart de rémunération

De la carotte au bâton :
Sécurisons la PVC !
Depuis plusieurs années, les conditions d’obtention des primes variables liées aux ventes sont de plus en plus contraignantes. Les items quantitatifs ou qualitatifs ont en effet été doublés, certains sont croisés, tout ceci complexifiant l’atteinte des objectifs.

Par conséquent, il est impossible pour un salarié de s’investir pleinement dans chaque élément imposé. L’effet pervers amène le vendeur à choisir soit la qualité au détriment de la productivité, soit l’inverse.
Il s’agit de l’institution « d’une qualité empêchée ».

Sachant que depuis 2017 le budget national consacré à la PVC est réduit en moyenne de 15% par an et que la tendance ne s’inversera pas, il devient donc impossible de maintenir sa rémunération au même niveau d’une année sur l’autre.

La PVC représente en moyenne 20% du revenu d’un vendeur et pour quelques-uns ce pourcentage peut atteindre les 50%. La course aux objectifs devenant de plus en plus exigeante, certains ne comptent plus leurs heures de travail quand vient le temps des challenges. Ces conditions de rythme soutenu et d’énergie nécessaire ne peuvent plus correspondre à tous les salariés concernés.

Il devient impératif de créer un dispositif juste intégrant la PVC dans le salaire
fixe mensuel lorsqu’un vendeur souhaite quitter le domaine commercial.
La Prime la plus injuste est celle qui n’existe pas :
Obtenons une Prime Non-Cadre !

Le dispositif de parts variables chez Orange s’applique aux salariés sur des activités
commerciales et à tous les cadres.
Ainsi, la grande majorité des non-cadres ne bénéficient d’aucun régime de prime alors qu’ils sont précisément les moins bien rémunérés de
l’entreprise.
Cela représente une injustice majeure et une rupture d’égalité de traitement entre les salariés.
La CGT revendique une prime fixe annuelle Non-Cadre de 3 000€

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Vie au travail

FIN DU TEMPS PARTIEL SENIOR CHEZ ORANGE ! UNE RETRAITE PROGRESSIVE EST POSSIBLE

Les salariés d’Orange ne bénéficieront plus de dispositif « TPS » (Temps Partiel Sénior), à l’exception du dispositif « TPSH» (Temps Partiel Sénior Handicap) qui restera disponible jusqu’au 31 décembre 2023.

Cependant, tout comme pour les salariés de droits privés, les fonctionnaires ont désormais la possibilité de prendre une retraite progressive depuis le 1er septembre 2023. En effet, elle a été étendue aux fonctionnaires par la loi n° 2023-270 du 14 avril
2023 portant sur le financement rectificatif de la sécurité sociale pour 2023. Le décret n° 2023-753 du 10 août 2023 complète le dispositif en autorisant le cumul
emploi retraite et à la retraite progressive.

La retraite progressive, qu’est-ce que c’est
Le dispositif de retraite progressive permet aux salariés fonctionnaires de
bénéficier d’une partie de leur retraite à condition de travailler à temps partiel.
Les bénéficiaires peuvent continuer de cotiser à l’assurance retraite afin
d’améliorer le montant de leur pension définitive au moment de leur départ
en retraite complète.
Trois conditions sont nécessaires :
• Avoir au minimum 60 ans et être à 2 ans ou moins de l’âge minimum
légal de départ en retraite (par exemple, pour un salarié né en 1963, il
sera éligible à l’âge de 60 ans et 9 mois) ;
• Justifier d’au moins 150 trimestres tous régimes de retraite confondus ;
• Exercer son activité à temps partiel, compris entre 40% minimum et
80% maximum à titre exclusif (pour un régime de travail hebdomadaire
de 35 heures, cela équivaut à un temps de travail entre 14 heures et
28 heures par semaine.

Le temps partiel permettant d’accéder à la retraite progressive peut être le
temps partiel de droit commun de la fonction publique (temps partiel de droit
en cas de naissance, adoption, handicap etc…) ou le temps partiel sur
autorisation pour convenances personnelles.
Le montant de la pension partielle servie est égal à la quotité non travaillée.
Par exemple, un salarié en temps partiel à 70 % percevra une pension
partielle égale à 30 % de la pension à laquelle il a droit à cette date. Le
montant de la pension partielle évolue en fonction de la quotité de travail, à la
hausse ou à la baisse.

Comment faire sa demande ?
Le fonctionnaire doit adresser sa demande de retraite progressive au service des retraites de l’État six mois avant la date à laquelle il souhaite passer en retraite progressive.
En même temps, il doit soumettre à son employeur une demande de temps partiel. Il faut un accord des deux parties. En cas de refus de cette demande d’un temps partiel, l’entreprise doit démontrer que c’est incompatible avec l’activité économique de l’entreprise.

À savoir : Les salariés, déjà en situation de temps partiel (TPS, TPSH ou TPA), peuvent également bénéficier de la retraite progressive en faisant uniquement une demande auprès du service des retraites de l’état.
La pension partielle prend fin de manière définitive lorsque l’agent public est admis à la retraite ou lorsqu’il reprend une activité à temps plein. Lorsqu’il est admis à la retraite, sa pension définitive prend en compte les périodes travaillées en retraite progressive, notamment en ce qui concerne l’indice pour les fonctionnaires.

Pour plus d’informations utiles, vous pouvez consulter les liens suivants lien1 ; lien2

 

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Rémunération / Carrière

Pour une réelle reconnaissance de votre travail et de votre savoir faire

Tout au long de cette mandature, la CGT FAPT a demandé une révision de l’Accord sur la Reconnaissance des Compétences et des Qualifications (ARCQ) qu’elle n’a pas signé, car elle le savait injuste et teinté d’opacité.

Le budget annuel alloué à la reconnaissance n’était pas acté dans cet accord et certaines organisations syndicales ont fait le choix de signer un chèque en blanc… Pas la CGT !!!

Cet accord a été utilisé par la Direction pour installer une concurrence malsaine entre les salariés qui se sont partagé des miettes. La très grande majorité des mesures se sont résumées à un passage sur le niveau « avancé » déclenchant une maigre augmentation de salaire. Les salariés reconnus sur le niveau « référent » ont été trop
peu nombreux, limitant leur nombre à peau de chagrin. Finalement, d’années en années, le budget a fondu comme neige au soleil passant de 0,9% à 0,5% de la masse salariale en 5 ans.

L’ARCQ a servi à imposer plus de flexibilité par la polyvalence et la multicompétence (agilité) dans un seul but, la réduction des coûts à travers le nonremplacement des départs et la hausse de la charge de travail.

Cet accord qui a mis à mal la cohésion dans les équipes, a été dénoncé très récemment par certaines organisations syndicales l’ayant pourtant signé. Ainsi, à l’approche des élections, elles semblent changer leur fusil d’épaule et tenter de prendre un peu
de distance avec la posture d’accompagnement de l’entreprise
qu’elles adoptent à longueur d’année.

A la CGT, notre discours est resté constant et a mis en lumière un budget très insuffisant pour reconnaître justement le personnel et notamment les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans. L’ARCQ aura consisté à récompenser d’une carotte le « savoir être »(ne jamais dire NON) plutôt que le « savoir-faire » (expérience et partage des connaissances),privant de nombreux salariés d’une reconnaissance méritée et développant chez eux un mécontentement croissant.

À la CGT, nous sommes favorables à la signature d’accord quand ils permettent des avancées pour le Personnel

7 BONNES RAISONS DE VOTER CGT FAPT
– Pour une véritable reconnaissance financière de votre savoir-faire
métier ;
– Pour que les 20 000 salariés non promus depuis plus de 10 ans
bénéficient d’une évaluation de leurs compétences et puissent être
promus sur la base de leur expérience ;
– Pour mettre fin aux inégalités salariales et professionnelles
Femmes – Hommes ;
– Pour dire STOP à la sous-traitance de nos métiers et à la perte du
savoir-faire en interne.
– Pour des emplois qualifiés et en CDI en recrutant nos alternants
plutôt qu’en ayant recours à des intérimaires qu’il faut former mais qui
ne sont jamais embauchés en CDI ;
– Pour des parcours de formation et d’évolution professionnelle sur
l’ensemble du territoire, donnant leur chance à toutes et tous, tout au
long de la carrière ;
– Pour une autre redistribution des richesses permettant d’investir dans
la recherche, les salaires, des recrutements pérennes, la formation et
la reconnaissance du personnel.

Vous avez l’occasion de changer les choses en donnant plus de poids à la CGT, seule organisation syndicale qui défendra vos intérêts, et vous représentera en signant des accords de haut niveau après consultation des salariés et des syndiqués

En complément…

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Vie au travail

Pour une véritable responsabilité écologique d’Orange

Il est désormais acquis que la défense de l’environnement est déterminante pour la survie du vivant. Les modes de production actuels, basés sur le profit immédiat, détruisent l’écosystème et les plus pauvres en sont déjà les principales victimes. Mois après mois les records de température sont battus, la température des mers n’a jamais été aussi élevée, les catastrophes environnementales se succèdent :
inondations, incendies de forêts, tempêtes, cyclones…avec des conséquences de plus en plus importantes.
Les scientifiques alertent, et rentrent pour certains dans la désobéissance civile. Jean Jouzel, scientifique de renommée mondiale et vice-président du GIEC jusqu’en
2015, connu pour être plutôt modéré, le dit lui-même : « Le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique ». Au-delà même du
réchauffement climatique, l’urgence est déjà pour l’humanité sur l’accès à l’eau, les cocktails de polluants chimiques, la prolifération des déchets non facilement
réductibles (nucléaire, plastique), l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, la 6ème extinction des espèces…

Devant le conservatisme des États -y compris la Franceen accord avec les puissances économiques et financières ; Devant leur faillite à agir pour la protection de notre bien commun qu’est l’environnement, il est urgent pour les organisations syndicales d’intensifier cette mobilisation.

A Orange, l’impact de nos activités sur l’environnement est de plus en plus négatif. Nos dirigeants se succèdent avec toujours la même croyance dogmatique dans le « solutionnisme technologique » (i.e. une toute confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures). Si le numérique
peut être un élément de solution, il reste surtout une partie du problème. Le réchauffement climatique ne se résoudra jamais tant que l’entreprise sera à la recherche
du profit maximum, en considérant uniquement l’optimisation de la consommation énergétique de nos services, et sans jamais chercher la sobriété numérique.
Nous revendiquons cette sobriété même si elle doit passer par une limitation de l’usage des services, et donc une réduction du « business » d’Orange. Pour la CGT, il
est grand temps d’agir face à l’urgence, et d’inverser cette logique ultra-libérale et prédatrice. La déclaration du PDG de Total : « J’assume de poursuivre mes
investissements pétro-gaziers car la demande croît. Je respecte l’avis des scientifiques mais il y a la vie réelle. » n’annonce hélas rien de bon quant à la position des
dirigeants de nos entreprises pour l’avenir (« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs… » – J. Chirac 2002).

Alors bien sûr Orange répondra en parlant d’écoconception, de bâtiments vertueux, de terminaux reconditionnés etc., mais cela est bien dérisoire par rapport à tout le reste : augmentation perpétuelle dutrafic réseau, stockage dans des datacenters hautement
énergivores et traitement exponentiels de données collectées tous azimuts pour la désormais sacro-sainte IA, construction de nouveaux bâtiments, voire destruction
des anciens, plutôt que leur rénovation… Pour un service écoconçu ou un terminal reconditionné, quelle quantité de publicité subissons-nous pour une offre alléchante de
changement de mobile ou d’abonnement à un nouveau service futile !

En termes de responsabilité écologique, la CGT a des propositions pour Orange
Pour la stratégie de l’entreprise :

  • Participer à une régulation globale des acteurs du
    numérique, régulation indispensable pour la
    préservation de l’environnement ;
    – Un effort d’investissement important dans la
    Recherche & Développement pour permettre
    notamment la transition vers des modèles
    respectueux de l’environnement ;
    -Réduire les activités polluantes, énergivores et
    socialement nuisibles au bénéfice de projets de lowtech durables impliquant de préférence des acteurs
    locaux ;
    – Rénover les bâtiments plutôt que d’en construire de
    nouveaux ou pire, de les détruire.
    Pour nos activités :
  • – Évaluer l’impact environnemental de chaque
    nouveau projet de l’entreprise (produits, services …)
    incluant leur cycle de vie ;
    – Faire de la sobriété un critère de performance et
    d’exemplarité de l’entreprise ;
    – Attribuer les marchés et prestations de service en
    fonction de critères sociaux et environnementaux.
    – Rouvrir des boutiques de proximité pour éviter à nos
    clients des déplacements énergivores et polluants
    pour se rendre dans nos points de vente.
    Pour les salarié·e·s :
    – Réduction du temps de travail (comme cela se
    développe en Europe) sans réduction de salaire afin
    de libérer du temps pour qu’ils puissent s’engager
    sur des actions humaines, sociales et
    environnementales ;
    – Mettre à leur disposition de réelles formations aux
    enjeux environnementaux, dont les questions
    climatiques et énergétiques ;
    – Rendre durables et réparables leurs outils de travail ;
    – Leur donner accès à des modes de déplacements
    professionnels alternatifs moins polluants ;
    -Rouvrir les sites de travail de proximité dans les
    petites et moyennes villes pour limiter l’impact des
    trajets et proposer un aménagement du territoire
    cohérent.
  • Pour des ASC sociales, solidaires, écologiques et responsables
    En novembre 2023, les salarié.es d’Orange voteront pour élire leurs représentant·e·s au CSE. Ces
    élu·e·s gèreront également les Activités Sociales et Culturelles (ASC).
    Cela peut être le premier lieu pour mettre en œuvre des ASC responsables en favorisant notamment
    des activités écologiquement et socialement responsables et une économie sociale et solidaire.
    Nos priorités sont :
     Créer du lien social sans discrimination ;
     Organiser des activités locales avec les salarié.e.s ;
     Permettre l’accès pour tous aux activités culturelles et sportives, et aux voyages ;
     Remplacer le prestataire de gestion des activités par un acteur de l’économie sociale et solidaire ;
    Favoriser les activités écologiquement et socialement responsables, en désubventionnant progressivement les activités à fort impact environnemental.
    Nous mènerons ces différentes actions en concertation avec les salarié·e·s, afin de construire ensemble l’offre la plus pertinente.

En complément…

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