ACTUALITÉS

Communiqués de presse

21 septembre, une participation déterminante pour faire céder la direction !

La mobilisation du 21 septembre à Orange, avec toutes les organisations syndicales (excepté la CGC), est historique depuis la privatisation !

Le 21 septembre, la journée d’action à Orange promet d’être importante. De nombreux appels à la grève et rassemblements sur toutes les Directions Opérationnelles sont d’ores et déjà annoncés.
– Dans le Grand Sud Est : à Marseille, à 10 h à Orange Lumière à Lyon.
– Dans le Grand Ouest : à 11h à Orange Parc – Rennes, à 8h à Ermitage – Brest, devant la boutique République – Orléans, à 8h à Industrie – La Roche Sur Yon, à Carpiquet – Caen, à 8h à Carquefou – Nantes, à 8h Orgemont – Angers, à 8h devant la boutique Minimes – Le Mans.
– Dans le Grand Ouest : à 10h45 au Campus – Toulouse, à 11h30 à Château d’eau – Bordeaux.
– Dans le Grand Nord Est : à OGS et devant la boutique centre – Villeneuve d’Ascq, à Crystal Park et la boutique Kléber – Strasbourg, à Liberté – Dijon, à Arsenal – Metz
Pour la région, Ile de France, le rassemblement aura lieu à 10h, devant le nouveau siege d’Orange Bridge *, à Issy Les Moulineaux (92).
De nombreux sites sont en cours de validation entre toutes les organisations syndicales comme à Poitiers, Limoges, Reims…

Les salariés sont appelés à participer nombreux dans tous les rassemblements qui sont proposés dans les régions et départements pour :
– Mettre fin au démantèlement progressif de l’entreprise
– Peser sur les négociations en cours
– Pour une réelle répartition des richesses
– Pour de meilleures conditions de travail

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Vie au travail

Au moins 4 bonnes raisons d’être massivement en grève le 21 septembre

1 . METTRE FIN AU DEMANTELEMENT PROGRESSIF DE L’ENTREPRISE
– UI transfert de l’activité vers la sous traitance
– AD fermeture et transfert des boutiques restantes vers la GDT
– SCE transfert de salariés vers la filiale OBS SA
– Séparation des réseaux et services
– Cession progressive des réseaux mobiles-Tower co (antennes) et fibre-Orange concession (RIP)

2. PESER SUR LES NEGOCIATIONS
Accord égalité professionnelle :
Pour mettre fin définitivement aux écarts salariaux et au plafond de verre des bandes D et E depuis des années
Accord intergénérationnel :
Un Temps Partiel Sénior de haut niveau pour tous avec un accompagnement financier non discriminatoire
(DG51 à la seule main de l’entreprise, inégalités de primes de départ à la retraite).
L’obligation d’embaucher tous les alternants à l’issue de leur formation et qui en font la demande.
Garantir une transmission des savoirs.
Accord GPEC :
30 000 emplois supprimés en 10 ans et 7 000 emplois à venir.
Pour chaque départ une embauche,
Des formations de qualité pour tous avec une réelle évolution de carrière en lien avec les évolutions technologiques
Accord télétravail :
Un accord basé sur le volontariat des salariés (choix des jours) et sans flexibilisation.
Une indemnisation de tous les frais induits
Un droit à la déconnexion (arrêt du SI à 20 heures hors service d’urgence !)
Accord ARCQ :
Mettre définitivement un terme à cet accord.
Un déroulement de carrière avec de réelles perspectives d’évolutions pour tous lié à la qualification personnelle du
salarié garantie par des critères établis collectivement et non sur des compétences volatiles liées à un poste

3. POUR UNE REELLE REPARTITION DES RICHESSES
Les 2 derniers accords NAO ont conduit à des décisions unilatérales de l’Entreprise de bas niveaux.
En 2020 les actionnaires ont vu leurs dividendes augmenter ! Cette hausse a compensé les pertes de 2019.
Les salariés eux ont vu leur pouvoir d’achat baisser en 2019 et en 2020.
Les augmentations de salaires n’ont pas été compensées par l’augmentation des prix à la consommation.
Les parts variables des salariés sont constamment en baisse, que ce soit pour les PVC, PVM, l’intéressement ou la
participation !
Résultat : seuls les salariés ont payé les effets de la crise sanitaire !
Obtenons réparation et exigeons dès maintenant une répartition des richesses basée sur le fruit du travail
des salariés. Mettons fin à une répartition essentiellement financière.

4 . DES CONDITIONS DE TRAVAIL QUI SE DEGRADENT!
Fermeture de nombreux petits et moyens sites au profit d’immenses sites entrainant :
– L’allongement du temps de trajet (et de la pollution !) et augmentation des frais de transport pour les salariés.
– La mise en place de nouveaux environnements de travail flex desk (environnement bruyant et déshumanisé)
– Mise en place de nouvelles organisations de travail : méthode Agile (dé-responsabilité de l’encadrement au
profit d’une autogestion (ou plutôt d’une auto-exploitation)

La mobilisation du 21 septembre à Orange avec toutes les organisations syndicales (excepté la CGC !) est historique depuis la privatisation !
Depuis des mois vous interpellez les organisations syndicales sur vos niveaux de salaires, la dégradation de vos conditions de vie et de travail. Les organisations syndicales n’ont pas été suffisamment entendues. Votre participation est déterminante pour faire céder la direction !
Maintenant il est temps d’agir et de vous prendre en main pour montrer votre ras le bol et de vous faire entendre…
Toutes et tous Participons nombreux dans les rassemblements qui seront proposés dans vos régions ou départements.

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Vie au travail

Covid-19 La CGT obtient un assouplissement des mesures sanitaires

■ Pas de retour sur site pour tous !
Dans un contexte sanitaire catastrophique, la direction voulait appliquer les consignes gouvernementales du retour sur site à 100 %. Face à la pression de la CGT et des autres syndicats, la direction a revu sa position ! Il aura fallu attendre la veille de l’échéance pour que la direction recule et accorde la possibilité de télétravail sanitaire sur la base du volontariat du 1er au 30 septembre. La persévérance paie !
Les nouvelles mesures qui s’appliqueront jusqu’au 30 septembre
– Retour sur site à minima 3 jours par semaine
– Télétravail sanitaire jusqu’à 2 jours par semaine
– Possibilité de retour sur site à 100 %

■ Le retour sur les sites tertiaires, un casse-tête!
Le retour sur site reste soumis à validation managériale préalable ! Comment la Direction va-elle gérer les nombreuses contradictions avec la possibilité de retour sur site à 100 % ?
Quid du contrôle et de la limitation du nombre de présents sur site via l’application MonAccès !
Quid du retour dans la limite des jauges définies par bâtiment ? Gestion du capacitaire impossible, cacophonie, frustration des salariés voulant revenir sur site à 100 % assurée !!

Malheureusement, le manque d’anticipation, l’absence de directives claires et cohérentes empêchent l’organisation et le lissage des présences sur site sur l’ensemble des jours de la semaine. Même problématique dans nos restaurants Orange, toujours soumis à un capacitaire de 50%… Aucune mesure prise dans les services pour lisser les horaires de pause repas afin d’éviter l’affluence massive à certains de la pause déjeuner !

■ Et au 1er octobre… on fait quoi ?
L’évolution de la crise sanitaire est inquiétante. Ce report d’un mois est insuffisant. Cette première victoire démontre qu’il est possible de faire encore reculer la direction.

La CGT réclame de nouvelles mesures adaptées au contexte sanitaire et aux intérêts des salariés
• Prolongation du télétravail sanitaire Covid-19, sur volontariat, jusqu’à la fin de la crise sanitaire,
• Droit à la liberté de se vacciner, sans discrimination ni sanction envers les salariés,
• Prise en charge financière par l’employeur des tests PCR, une fois ceux-ci devenus payants,
• Qu’aucun salarié ne subisse la moindre suspension de son contrat de travail !!
• Qu’aucun salarié ne subisse la moindre perte de rémunération !!
• L’application à l’identique des mesures sanitaires pour les salariés d’Orange, nos intervenants internes et nos sous-traitants !

ENSEMBLE AGISSONS DANS L’UNITÉ ET MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT DANS LE CADRE D’UNE JOURNÉE D’ACTION UNITAIRE

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Les infos du CSEC Orange

Aout 2021-Covid-19 : Mesures d’Orange au 30 août OU l’anticipation au niveau Zéro !

 

■ Les modalités pratiques de mise en œuvre toujours en préparation…
A moins d’une semaine de la date fatidique du 30 août, la Direction reste dans un flou artistique quant aux mesures éventuelles à prendre au sein de l’entreprise !! Malgré les nombreux questionnements et interpellations de vos élus CGT au CSEC du 24 août, les réponses se sont bornées à « on est toujours en phase de réflexion », « on verra au cas par cas » ou « vos idées sont bonnes, on reviendra vers vous… »

■ Les préconisations et informations du Service de Santé au Travail
Le variant Delta représente la presque totalité des cas Covid recensés actuellement. Il se caractérise par une transmission et une charge virale beaucoup plus importante et rapide que les précédents. Il y a donc plus de risques d’hospitalisations et de formes sévères. Pour autant, un schéma vaccinal complet montre que les vaccins Moderna, Pfizer et Astra Zeneca répondent aussi bien contre les formes asymptomatiques que contre les formes graves. On peut noter une diminution des infections, le taux de reproduction du virus semble se stabiliser, le taux de positivité commence à baisser.
Le pass vaccinal à Orange, concerne l’ensemble du Service de Santé au Travail et le personnel de nettoyage qui intervient de façon récurrente dans les cabinets médicaux. C’est à l’employeur de ces salariés de s’assurer de l’obligation vaccinale.

■ Le grand retour… sur les sites tertiaires !
La Direction estime que le télétravail occasionnel élargi ne se justifie plus au regard de la situation sanitaire actuelle.
Le retour sur site 5 jours sur 5 doit redevenir la norme au 1er septembre pour tous les salariés sans contrat de télétravail régulier.
Les gestes barrières, le port du masque et la distanciation entre salariés doivent continuer à être strictement appliqués.
La CGT a réitéré sa demande du maintien de la mesure actuelle pour les salariés qui le souhaiteraient.

Une résolution des élus du CSEC a été votée à l’unanimité des OS présentes :
«Les élus du CSEC, réunis en séance le 24 août 2021, demandent à la Direction de prolonger le dispositif de télétravail sanitaire Covid-19 actuel (PRA assoupli) jusqu’au 15 novembre 2021 …/… tout en laissant la possibilité aux salariés qui le souhaitent de revenir sur site à 100 % …/…
La communication de cette prolongation devra être annoncée aux managers et aux salariés avant demain mercredi 25 août au soir afin que chacun puisse se positionner »
La Direction a alors indiqué y réfléchir … En effet, la Direction se rend compte que toutes les conséquences d’un tel retour n’ont pas été anticipées : La restauration collective doit continuer à assurer une distanciation entre chaque convive et un positionnement en quinconce pendant le repas… compliqué si le nombre de convives revient « à la normale » !
La Direction tente de nous rassurer en évoquant que toute la capacité des restaurants collectifs ne sera pas utilisée et préconise l’étalement de la présence des salariés. Orange contrôle la faim des salariés maintenant !!!

La CGT a réitéré sa demande de réaliser un audit d’évaluation de la situation physique et mental des salariés après cette longue période d’activité à domicile et de confinement. Ce qui permettra d’effectuer des accompagnements adaptés.
A nouveau, aucune réponse n’a été apportée quant à la mise en œuvre de cet audit.

■ Focus sur le domaine de l’intervention
Le décret 2021-1059 du 7 août 2021 a fixé la liste limitative des lieux et établissements concernés par l’obligation de présentation du pass sanitaire pour intervenir : les lieux d’activités et de loisirs, les lieux de convivialité, les transports publics longue distance, les centres commerciaux de plus de 20 000 m² (soumis à décisions préfectorales) et les lieux de santé.
A compter du 30 août, les salariés amenés à intervenir dans ces lieux devront présenter un pass sanitaire sur place…
Orange n’est pas autorisée à contrôler ces justificatifs ;
Les salariés des back-offices ne sont pas concernés par l’obligation du pass sanitaire.
Par contre, c’est le flou artistique pour les salariés amenés à intervenir sur le terrain !! Comment seront affectées les interventions par les Conduites d’activités ?
Une organisation devra être mise en place pour valider auprès du salarié s’il est en possession d’un pass ou pas… La réflexion sur le « comment faire » est toujours en cours …

■ Focus sur les boutiques, notamment en centre commercial de 20 000 m² et plus…
Le projet de loi permet aux préfets de décréter l’obligation de pass sanitaire pour l’accès aux centres commerciaux de plus de 20 000 m². La vérification du pass sanitaire des salariés de ces boutiques sera assurée par le centre commercial et non par le responsable de boutique.
La CGT a exigé que la Direction, comme elle a su le faire lors des obligations préfectorales de fermeture de certaines de ces mêmes boutiques, propose ponctuellement aux salariés sans pass sanitaire valide, la possibilité de travailler dans une boutique proche ne le nécessitant pas, afin d’éviter la pose de CA ou JTL voire une suspension du contrat de travail…
La seule réponse apportée a été « Les AD traiteront ces situations au cas par cas ». Inadmissible pour la CGT !
La Direction se doit de garantir un maintien de la rémunération de ces salariés et une équité de traitement entre AD, entre boutiques et entre salariés impactés !
Concernant le pass sanitaire et la fin de la gratuité des tests PCR, la CGT demande une prise en charge par l’entreprise ; Il faudra également attendre pour obtenir cette réponse.

■ Focus Outre-mer…
Venons-en à la situation de nos collègues des Départements et Régions d’Outre-Mer ; A la DO Antilles-Guyane, des cas de salariés contaminés sont remontés via les CSSCT régulièrement. Ce variant DELTA touche aussi Orange. Des salariés de différentes directions sont concernés (Direction technique, Service client, filiale Orange Caraïbe, Agence Entreprises, diverses boutiques AD) et ce sur plusieurs territoires. Mais y a t- il un capitaine sur ce navire DO Antilles-Guyane ?
A la DO Réunion-Mayotte, pas de changement au niveau des mesures, malgré un taux d’incidence à
323 cas/100 000 habitants et une pression importante dans les hôpitaux.
Au final, pas de mesures supplémentaires pour nos héros d’hier ? Mise à part le télétravail préconisé… pour ceux dont l’activité le permet, aucun renforcement de la protection des salariés en boutique et sur le terrain n’est envisagé par la Direction !!!

■ En conclusion,
Cette crise sanitaire crée déjà des situations anxiogènes et pénibles pour les salariés. L’instauration d’un «pass sanitaire » a pour effet de diviser la population entre les vaccinés et les non vaccinés, d’instaurer un contrôle total de la population, une discrimination à l’embauche, et permet même de suspendre les contrats de travail sans maintien du salaire et sans droit à indemnisation.
La CGT revendique le droit à la liberté de se vacciner, ou pas, sans que cela débouche sur une quelconque discrimination ou sanction envers les salariés d’Orange.

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Inter-générationnel

Une proposition d’ accord intergénérationnel discriminatoire, des NAO salariales au rabais, les salariés doivent réagir !!!!

Edito :
Toutes les organisations syndicales ont claqué la porte des négociations en cours. La direction, quelle
que soit la séance de négociation, a présenté des propositions qui sont loin de satisfaire l’ensemble des
organisations syndicales qui portent les demandes et revendications des salariés de l’entreprise. En
méprisant les organisations syndicales c’est l’ensemble, des salariés qui sont méprisés. Orange annonce
de bons résultats qui sont les fruits du travail collectif et de l’implication, de toutes et tous dans une période
hors norme.
Comment Orange peut-elle juger si tel ou tel poste est utile? D’ailleurs, l’actualité récente dans le service
qui gère les numéros d’urgences, où de nombreux emplois ont été supprimés, interroge sur l’utilité du
remplacement des départs dans ces services et dans bien d’autres ? La direction portera l’entière
responsabilité de ce qu’il s’est passé, la CGT n’accompagnera pas ces décisions mettant la vie des
citoyens en danger. Notre revendication de remplacement de tous les départs, reste plus que jamais
d’actualité. Il y aurait trop de cadres dans notre entreprise, et surtout dans les services centraux et
supports, quel respect pour celles et ceux qui bien souvent ont été poussés à se retrouver un métier
après moultes restructurations ? Quel respect pour celles et ceux qui ont travaillé sur des projets, des
parcours clients, des process, des dossiers majeurs pour l’entreprise ? Les 30000 suppressions
d’emplois depuis 2015 et les 20 000 annoncées ne suffisent-elles pas ? On préfère sous-traiter l’activité
plutôt que de recruter…
Les dysfonctionnements sont nombreux et des personnes impliquées dans leur métier oeuvrent à les
diminuer. La seule réponse de l’entreprise est « merci pour tout, on n’a plus besoin de vous ! » « Nous
allons transférer votre activité vers la sous-traitance en attribuant un salaire moins disant que le vôtre. »
Les résultats financiers permettent de faire autrement et la CGT continuera à exiger le remplacement de
tous les départs, la ré-internalisation de nos activités, le transfert des savoirs en interne, la
reconnaissance de l’investissement de l’ensemble des salariés, une réelle politique d’industrialisation et
de recherche !
La stratégie mise en place depuis quelques années « je supprime, je sous-traite, je filialise, je crée des
consortiums, je vends les antennes » va nous mener droit dans le mur !
Les salariés doivent prendre leur avenir en main, la CGT appelle l’ensemble des salariés cadres
et non cadres à participer à la mobilisation prévue à la rentrée en décidant partout de l’action
pouvant aller jusqu’à la grève.
Les salariés vont voter du 16 au 18 novembre pour choisir, leurs représentants, le VOTE CGT
sera déterminant pour notre avenir.

Il y aurait trop de cadres à Orange ?
La direction se focalise sur les emplois de cadres et de fonctions transverses. Elle va jusqu’à se
déclarer en « sureffectif » dans les fonctions centrales et supports, dans les divisions nationales, au
siège, mais aussi dans les services opérationnels.
Vue du terrain, La réalité est toute autre : le manque d’encadrants est criant, la direction a d’ailleurs
évoqué le besoin d’alléger la charge de travail dans certaines divisions.
Les équipes sont managées à distance, par des responsables sans cesse en réunion. Les
informations dégringolent sans que les échanges soient possibles. Les briefings et réunions
d’équipes, Codep ou Codir ne laissent pratiquement plus de temps de parole. Dans ce contexte,
les cadres revendiquent le pouvoir de peser dans le fonctionnement et la vie de leurs services et
leurs équipes. Mais leurs savoir-faire et savoir-être sont niés et bafoués, en général par manque de
moyens humains et d’investissements.
La direction organise sciemment une perte de sens au management, au soutien et à l’expertise.
Sous couvert de développement du Lean Management qui acte le fait que la mise en oeuvre des
décisions devient une des prérogatives des salariés exécutants ou agents de maîtrise. Orange
démontre une fois de plus qu’elle demande à cette catégorie de salariés d’assumer des
responsabilités dévolues aux cadres sans s’assurer par une promotion qu’ils sont en mesure
d’assumer, de comprendre et d’accepter ce nouveau rôle d’encadrement tout en faisant des
économies salariales, en les enfermant dans les catégories de bandes C ou D.
Cette politique prouve une nouvelle fois que l’entreprise organise la négation du rôle, de la place
mais aussi du sens du travail des cadres. Les possibilités d’accéder aux classes E et F diminuent
comme une peau de chagrin, et les emplois en DBis disparaissent au gré des départs. Quelques
métiers sont soi-disant créés, mais la plupart du temps déjà comblés au moment de leur création.
La Bande E devrait être le premier niveau de l’encadrement, à la place du D ou Dbis, et être ouvert
au management, aux soutiens, aux experts, aux ingénieurs commerciaux, aux formateurs, et les
autres professions de niveau équivalent. De plus, les restructurations incessantes limitent les postes
en F ou G. La CGT est d’accord pour offrir aux cadres la possibilité de quitter l’entreprise mais pas
dans n’importe quelles conditions, La CGT revendique un accompagnement et des conditions
dignes de départ en TPS, pour toutes les catégories cadres ou non cadre. Et pour celles et ceux
qui font le choix de rester cela doit ne doit pas aggraver leurs conditions de travail. Nous
revendiquons un départ une embauche.

Accord intergénérationnel et propositions discriminatoires…
Lors de la dernière séance de négociations, les propositions faites par Orange n’ont quasiment
pas changé et pour la direction, elles sont seulement dictées par les économies de personnel à
faire, autrement-dit encore un plan social déguisé.
Quelques exemples de cette politique proposée, loin de placer chaque salarié sur un pied
d’égalité : Un TPS 5 accordé uniquement aux salariés appartenant aux services centraux et
support afin de corriger le déséquilibre humain ;
Un TPS 3 reconduit pour les fonctions opérationnelles et supports ;
Un «temps de respiration » pour mener à bien un projet personnel et mettre en pause sa carrière.
Pour La CGT, la négociation d’un accord intergénérationnel doit ouvrir de nouvelles
perspectives, identiques à l’ensemble des salariés du groupe (évolution professionnelle,
formations, transfert des savoir, emploi, TPS …) et ne doit en aucun cas être un accord
qui aidera fortement Orange à mettre en place un plan social sans jamais en prononcer le
nom.

Les bureaux volants et les suppressions d’emplois !!!
Les propositions d’Orange sont loin du compte, et cela d’autant plus que l’entreprise se glorifie
d’excellents résultats financiers et qu’elle enclenche un programme de réduction de coût
drastique via le programme « Scale up ». La partie immobilière de ce plan a pour objectif de
réduire de 15% des espaces de travail (tertiaire) d’ici fin 2023, soit d’ici 3 ans. Depuis 2014, soit
en 7 ans, ces espaces ont diminué de 5%. En 2 fois moins de temps, Orange se donne donc
l’objectif de réduire 3 fois plus les espaces de bureaux : c’est dire la violence de ce plan ! Pour le
mettre en oeuvre, l’entreprise envisage de densifier les espaces de travail, et de généraliser
l’utilisation du « bureau volant » (« Flex office »). Il nous faut des espaces de travail vivables, pas
de gros bâtiments qui figent les possibilités de postes de travail en nombre, qui allongent les
temps de trajets. Nous ne voulons pas de « flex office » qui augmentent les discriminations
envers les femmes, dernières souvent à arriver après avoir déposé leurs enfants et doivent se
contenter des places les moins agréables. Ces structures semblent être le levier pour accélérer
les départs comme cela a pu être fait lors de la période 2007-2010.
La CGT dénonce cette dégradation extrême de nos conditions de travail qui va être une
pression supplémentaire pour pousser vers la sortie les collègues qui ne pourront
supporter ces « pseudo-nouvelles » méthodes de travail, où en ne donnant pas d’autres
choix possibles que l’utilisation du télétravail pour essayer d’y échapper.

Un accord GPEC à l’arrêt …
La direction a relancé la négociation sur un accord GPEC mais sans véritable intention de négocier
pour le moment. On est toujours loin de répondre aux demandes des Organisations Syndicales de
disposer chaque année de documents faisant état des moyens mis en oeuvre par la direction pour
compenser les départs et permettre l’évolution des qualifications liées aux changements qui ont lieu
dans notre secteur. Il faut même voir du côté de la négociation sénior pour s’apercevoir qu’ils veulent
supprimer des chef-fe-s de projet et des cadres. Il y en a besoin pourtant mais le système
« compétences » permet de faire faire à moindre coût en ne reconnaissant pas les évolutions de
qualification. La bataille pour les salaires, pour le 13eme mois pour tous reste encore à gagner. La
CGT réclame aussi une GPEC par résidence, Orange ne doit pas poursuivre son avancée vers
une métropolisation contraire aux besoins de la société.

Les organisations syndicales, ont quitté les négociations pour obtenir du mieux en matière de salaires, d’aménagement des conditions de travail des fins de carrières, de recrutements.
L’intervention des salariés est nécessaire pour appuyer leurs revendications et les obtenir, au travers de la grande journée de mobilisation à Orange prévue pour la rentrée.

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