ACTUALITÉS

Cadre

Pour la CGT, les Cadres des Agences Distribution ont un AVENIR

La CGT dénonce la casse programmée du réseau de distribution qui engendre une situation de crise dans les AD.

Les Cadres des AD en difficulté ?

Le récent rapport des médecins du travail confirme les nombreuses alertes CGT sur le mal-être et la souffrance des salariés. Ceux-ci nous remontent des problèmes de sous-effectif, de dégradation des conditions de travail, d’intensification de l’activité et de la charge de travail et de surmenage, conséquences direct du plan de maîtrise des dépenses « explore 2020 ».

Jugées déshumanisantes et contre-productives, les nouvelles organisations de travail mises en place pour favoriser, le travail collaboratif, privent les managers d’autonomie, de responsabilités et du sens même de leur travail.

La direction envoie au front les managers mettre en œuvre l’Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications – basé sur l’évaluation – sans leur donner les moyens de l’appliquer ni les marges de manœuvre nécessaires. Sa mise en œuvre semble compliquée de l’aveu même de la Direction.

L’avenir des Cadres en AD passe par le renforcement de leur Statut

Pour la CGT, d’autres choix sont possibles. Le statut cadre doit être renforcé afin de permettre aux managers de prendre toute leur place dans leurs rôles et leurs activités.

C’est en leur donnant les moyens et des marges de manœuvres qu’ils deviendront des acteurs clés impliqués au cœur des décisions et garants de l’équilibre entre :
• la performance économique des boutiques (objectifs et business) ;
• la performance des salariés (formations, reconnaissance des compétences, autonomie) ;
• les relations sociales et humaines garantes du bien-être au travail et d’un modèle social de qualité.

La CGT est aux côtés des cadres pour proposer des méthodes de management alternatifs.

La fusion Agirc-Arrco s’attaque aux retraites des Cadres

Les régimes Agirc et Arrco fusionnent le 1er janvier 2019 en supprimant les 120 points de la Garantie Minimale de Points pour les bas salaires. Le montant des pensions serait calculé sur 43 annuités, au lieu des 25 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public sur une base de cotisations définies sans garantie du niveau de pension ni de l’âge de départ à la retraite.
La baisse des pensions, réévaluées chaque année, vise à généraliser la retraite par capitalisation. Les expériences étrangères ont démontré le danger des retraites par capitalisation lié aux fluctuations boursières. Les cadres sup ne pourront plus cotiser dans le système commun ni percevoir de pension au-delà de 9 933 € brut mensuels contre 26 488 € aujourd’hui, et ne participeront donc plus à son financement.
La CGT propose une maison commune des retraites, assurant la transférabilité des droits pour les salariés changeant de régime et la prise en compte des années d’études. Sans cela, le nouveau système ne permettrait pas un départ avant 70 ans, l’accès au premier emploi stable ayant lieu à 27 ans en moyenne.
Le statut des Cadres en danger
L’Agirc est le seul organisme à opérer une reconnaissance interprofessionnelle du statut cadre, préservant les professions et les territoires de toute forme de dumping et garantissait le financement de l’Apec. En mai 2018 le Medef a refusé une définition interprofessionnelle de l’encadrement intégrant toute sa diversité, il entend laisser cette définition à la main de chaque employeur !
La CGT poursuit le combat pour une définition nationale et interprofessionnelle du statut cadre !

L’Accord Reconnaissance des Compétences et Qualifications met les managers sous pression
La CGT n’a pas signé cet accord qui axe essentiellement la reconnaissance sur l’individualisme (compétition entre les salariés) et la flexibilité (polyvalence et poly-compétence) en imposant la déformation des métiers.

Sa lente mise en œuvre peine à satisfaire les salariés et rend particulièrement compliqué le rôle des managers.

Elle se base essentiellement sur l’évaluation subjective des compétences en y ajoutant des compétences comportementales comme le « savoir être » tout en occultant les qualifications, les diplômes, le statut et l’expérience des salariés.

Le salarié doit se positionner sur un métier repensé, transformé sur lequel il ne se reconnait pas toujours. Il se verra également positionné au niveau opérationnel par défaut. Un déni total de ses qualifications.

Ceci constitue une véritable source de désaccords, de tensions et de conflits entre salariés et managers.

Pour la CGT, Orange doit arrêter d’utiliser les managers comme cautions d’un accord galvaudé (absence de collectif, budget dérisoire inadapté,..) et doit mettre en place les moyens nécessaires pour favoriser l’emploi et l’augmentation des salaires.

Dans l’intérêt général, la direction doit donner aux managers toutes les marges de manœuvres nécessaires avec un budget conséquent en favorisant le collectif afin de répondre aux besoins et aux fortes attentes des salariés en termes de reconnaissances.

Avec la CGT, défendons notre statut cadre

un temps de travail maîtrisé

  • Gagner un véritable droit à la déconnexion ;
  • Encadrer les forfaits jours.

un management professionnellement engage et socialement responsable

  • Redonner un rôle contributif à l’encadrement en l’associant aux choix stratégiques en boutiques ;
  • Droit d’accès à l’information ;
  • Garantir la liberté d’expression ;
  • Droit de refus et d’alternative garantissant l’éthique professionnelle ;
  • Accompagner la transformation numérique pour Garantir de nouveaux droits pour les salariés.

l’égalité professionnelle effective

  • Des mesures de rattrapage salariales immédiates ;
  • Un véritable déroulement de carrière.

la reconnaissance réelle des compétences et des qualifications

  • Une reconnaissance salariale des diplômes et des qualifications ;
  • Aucun salaire inférieur au plafond de la sécurité social pour les cadres – 3311€ brut/mois pour 2018

la défense de la retraite par répartition

  • Pour garantir les principes de solidarité ;
  • Pour une pension assurant le maintien du niveau de vie.

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Rémunération / Carrière

Agissons pour une augmentation immédiate des salaires

Il faut passer des paroles aux actes !

Bien conscient du contexte social en France et de la responsabilité des entreprises à ne pas répondre aux attentes des salariés, le jeudi 6 décembre 2018, sur France Info, le PDG d’Orange a annoncé : « Il va falloir qu’on lâche du lest », soit à l’occasion peut être-être de la fin d’année (prime) ou des futures négociations salariales au premier trimestre de 2019. Il faut maintenant passer des paroles aux actes. La direction est responsable de l’échec de la NAO Salariale de 2018 à Orange (n’ayant obtenu aucune signature). Orange est aussi la seule grande entreprise sous CCNT qui refuse la mise en place du 13ème mois !

Depuis des décennies, le niveau de vie des salariés, des privés d’emplois et retraités se dégrade. La préoccupation grandissante d’une majorité de la population est simplement de savoir comment boucler les fins de mois. L’écart se creuse de plus en plus entre les citoyens et les plus riches (qui vivent du travail des autres) pour lesquels le gouvernement a des égards sans limites : suppression de l’ISF, baisse des cotisations sociales impactant la protection sociale dont les retraites et l’assurance-maladie. Les crédits d’impôts (CICE, etc.) en sus de toutes les exceptions fiscales bénéficient in fine exclusivement aux propriétaires des grandes entreprises (Exemple : environ 8 % d’impôts sur les sociétés versus 33 % pour les artisans et les entrepreneurs).

C’est tout notre système de solidarité en France que Gouvernement et Patronat veulent remettre en cause.

La diminution des financements publics, combinée aux privatisations des services publics, accroît la fracture sociale et les inégalités entre les territoires, en laissant de plus en plus de citoyens sans services publics de proximité.

Ainsi, dans le contexte actuel, il est évident que la direction d’Orange se sent obligée de faire des annonces publiques, pour éteindre le risque d’ouverture de négociations sur les vraies attentes du personnel d’Orange.
Lors de la consultation organisée par la CGT en 2017, 87 % des salariés d’Orange ont déclaré ne pas être satisfaits du niveau de leur rémunération, 64 % pensaient que leur pouvoir d’achat a diminué. Oui, il faut une prime immédiate pour apporter une réponse rapide au problème de pouvoir d’achat, mais nous exigeons également l’ouverture rapide de négociations pour une réponse sur du long terme.

Toutes et tous ensemble exigeons :

  • Des augmentations collectives immédiates d’un minimum de 5 % pour tous qui doivent se traduire pour les fonctionnaires par une revalorisation de leur indice,
  • La suppression définitive des écarts salariaux femmes/hommes,
  • La fin des sous-positionnements avant la mise en place ferme de l’accord inique sur la reconnaissance
    des compétences et des qualifications (non signée par la CGT),
  • Une prime immédiate de 2000 euros,
  • Un 13e mois pour tous.

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Cadre

Flash Cadres N°793 : Les salariés ont gagné en votant CGT !

Les dernières élections confortent la CGT en tant que première organisation syndicale à la Poste. Si à Orange la CGT est en tête aux élections CAP, elle reste troisième pour les CCP.
Les analyses sont particulièrement difficiles à mener quand on prend en compte les effets des restructurations, de la baisse des effectifs ou encore des listes communes qui biaisent les comparai-sons avec les élections précédentes.
Cependant nous notons une baisse de la participation, notamment à Orange encore plus prononcée pour les CCP qui ont pourtant suscité une forte participation des cadres.
Tout comme les récentes élections à Eutelsat nous l’ont démontré, l’action syndicale auprès des cadres est décisive et nous remarquons également à la Poste une progressions au niveau local sur les sites où la présence des militant•e•s cadres était particulièrement active. La proximité avec les salariés et la prise en compte de leurs spécificités font partie des éléments qui nous permettront d’être la CGT de toutes et de tous.
Dans un contexte de lutte avec des enjeux sans précédents qui mettent à mal notre statut cadre, nos retraites, notre service public, face aux combats quotidiens contre les restructurations des entreprises de notre secteur, l’Union Fédérale des Cadres de la CGT-FAPT salue l’engagement de l’ensemble des militant•e•s qui se sont impliqué•e•s sans relâche durant la campagne électorale pour gagner le vote CGT et porter les revendications des cadres. La CGT remercie les salarié•e•s pour la confiance qu’ils lui ont accordée et les appelle à se mobiliser dans les prochaines manifestations !

Proximité en berne
À partir de novembre 2019, la loi sur les CSE (Comité Social Economique), dite loi Macron, s’appliquera à Orange.
Exit les délégués du personnel, les élus des co-mités d’établissement, les élus CHSCT, place aux élus du CSE qui reprendront l’ensemble des prérogatives.
Aujourd’hui il y a, à Orange, environ 3 000 élus (DP, CHSCT et CE) du personnel. Il n’en restera que 800 environ au sein des CSE. Et parmi ces 800 élus, 300 siégeront dans les Comité Sécurité Santé Conditions de Travail (CSSCT) censés remplacer les CHSCT… Proximité en moins évidemment.
Les salariés vont, donc, voir le nombre de leurs représentants divisé par plus de 3 ! Quant aux futurs représentants de proximité (RP), nul ne connait leurs prérogatives mais ils ne seront pas élus mais nommés par le CSE.

Orange : Manager ou coach ?
Pour la Directrice des Environnements de Travail, l’aménagement du lieu de travail doitem-porter l’adhésion des salariés. Ainsi, lancer un dispositif d’écoute via des groupes d’expression et des ambassadeurs, visiter des sites innovants et créer un espace témoin… faciliteraient la projection. L’effet pervers de l’environnement dynamique est la disparition du poste de travail indivi-duel. Exit l’autorité pyramidale contre-productive, le manager devient coach, il apprend, dans une logique collaborative, à gérer le temps et l’espace avec son équipe dans et hors les locaux. Il excelle dans la co-création en laissant du temps pour accepter le changement. Ce mode de management tend à être la règle dans les entre-prises, pour développer l’idée de l’obsolescence du temps de travail et du salaire accessoire… Passé l’engouement de départ, le recul dé-montre l’éloignement du pays des bisounours !

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Élections CAP/CCP : vos candidats CGT

Élections CAP/CCP du 4 au 6 décembre 2018 :

Les élus que vous choisirez auront à vous représenter pour défendre vos droits face à la direction :

  • Sur demande de la direction, en cas de procédure de sanction (hors avertissement ou blâme) et de licenciement.
  • Sur votre demande, en cas de litige sur le respect de vos droits (évaluation, augmentation, promotion, …) et d’échec de la médiation locale et de l’intervention des Délégués du Personnel.

C’est parce que la CGT entend faire des CAP/CCP une véritable instance de recours à la demande des salariés (promotion, rémunération, mobilité, formation, etc…) qu’elle présente des candidats, militants, qui ont à cœur la défense des droits, des garanties et des revendications des salariés. Des élus indépendants, intransigeants, tenaces, défenseurs des intérêts du personnel avant tout.

Défendre les droits de chacun-e implique le choix d’une organisation syndicale influente, efficace et possédant des relais de proximité partout grâce à ses militants.

Voter pour les candidats CGT, c’est l’assurance d’avoir des représentants qui vous défendront notamment face aux mesures injustes liées à l’application de l’Accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications (ARCQ) que d’autres
organisations syndicales ont validé par leur signature.

Ensemble reprenons la mains sur les CAP/CCP.

Votez CGT –> www.jevoteenligne.fr/orange

Retrouvez vos candidats CGT en téléchargeant notre profession de foi.

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Cadre

Flash Cadres N°792: Ecoutez nous !

La colère sociale et l’exaspération des salariés est un fait qui s’impose au coeur de cet Automne. Que ce soit dans les entreprises par la grève ou sous d’autres formes de mobilisation, dans la rue ou les manifes-tants ont à plusieurs reprises exprimé leurs attentes d’augmentation des salaires, des pensions, de reconquête de la protection sociale et du service public. Les revendications sont nombreuses jusque dans les métiers de nos entreprises. De par leur position dans les services, nombreux sont les cadres qui peuvent attester de l’étendue d’un malaise social dans le quotidien de leurs activités.
Cette dégradation du climat social ne peut rester sans perspective, ni chloroformée par les annonces présidentielles tellement décalées par l’ampleur d’une crise qui ne peut en rester là.
La CGT propose de faire de ce samedi 1er décembre une journée d’expression des revendications salariales et d’emplois pérennes dans toutes les villes et régions. Localement, des appels unitaires se multiplient déjà pour exiger des réponses immédiates et précises de la part du gouvernement et du patronat.
La CGT n’oppose pas les colères et attentes sociales qui s’expriment, tant qu’elles visent à dénoncer et combattre les politiques menées par le gouvernement et le patronat dans les entreprises, qui creusent les inégalités sociales.
C’est bien dans l’unité que nous pourrons éviter l’ornière des replis populistes ou nationalistes, pour enfin obtenir une autre politique sociale et gagner sur nos revendications.

Une CGT Incontournable !
A l’issu du scrutin, du 16 novembre dernier, 2 syndicats sont représentatifs à Eutelsat, La CGT et l’UNSA. Ces élections était marquées de plusieurs facteurs, une institution qui regroupe, à la fois, DP, CHSCT et CE en une seule représentation : le CSE, une présence de FO aux négociations du protocole d’accord qui, in fine, n’a pas monté de liste, une participation en chute de 5,40% (2014), un effacement total de la CFE/CGC au profit de l’UNSA (même personnes mais autre affichage syndical).
C’est dans ce contexte de brouillage des repères et sous couvert de « renouveau » que les salariés d’Eutelsat ont du s’exprimer. La CGT a des valeurs, elle ne change pas d’appellation d’un scrutin à l’autre, c’est d’ailleurs ce qui anime ses syndiqué(es). A l’issu du scrutin la CGT a 5 élues, 3 dans le collège cadre et 2 dans le collège non cadre. La CGT remercie les salariés qui ont voté pour elle et les assure de porter, avec force, leurs revendications.
Et l’emploi ?
Dans un contexte, où la direction d’Orange annone que chaque salarié est acteur, comment interpréter l’absence de chiffres de recrutements pour l’année 2021, tant dans le projet d’accord GPEC que dans celui de l’intergénérationnel ? Comment les personnels pourront-ils se projeter ?
C’est dans cet esprit, que la CGT a interpellé S. Richard, dans une lettre commune des organisations syndicales (excepté FO) le 21 novembre dernier. La réponse est venue de la Directrice des ressources humaines Groupe: « nous finirons l’année 2018 au-delà des 7500 recrutements prévus entre 2016 et 2018, ces éléments permettent un prévisionnel des années 2019 et 2020 à 60% de l’objectif fixé sur le triennal 2018-2020. Pour ce qui concerne 2021 une réunion est prévue à la lumière de la nouvelle période de programme stratégique ». Une réponse peu rassurante !

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