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Communiqués de presse

Communiqué commun : Appel à la grève de tous les salariés d’Orange le mardi 22 mai 2018

Compte tenu du contexte et au regard des résultats financiers de l’entreprise, les propositions de la direction lors de la négociation salariale n’ont pas répondu aux attentes du personnel, aucune organisation syndicale n’a signé cet accord. La direction d’Orange a fait le choix de privilégier les actionnaires et ses cadres dirigeants au détriment des salariés.

A cela s’ajoute, la dégradation des conditions de travail dans l’entreprise, où le personnel subit les effets négatifs d’une stratégie orientée exclusivement vers la réduction des coûts. Les rapports 2018 des médecins du travail soulignent cette dégradation et mettent en garde la direction sur les risques qui pèsent sur la santé des salariés.

De plus, depuis plusieurs années les effectifs du Groupe sont en diminution avec seulement le remplacement d’1 départ sur 3 à la retraite et l’externalisation à outrance de certaines activités. Les négociations sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, ne doivent pas servir à gérer la décroissance des effectifs de l’entreprise mais à anticiper les besoins en termes d’emplois et de compétences nécessaires pour des services de qualité.

Pour toutes ces raisons les organisations, CFDT F3C, CFTC, CGT FAPT, FO Com et SUD PTT appellent l’ensemble du personnel d’Orange à se mobiliser lors de la journée de grève prévue le 22 mai 2018.

Cette journée de mobilisation doit permettre au personnel de se faire entendre sur leurs revendications notamment sur :

– La réouverture des négociations salariales permettant de rétablir un équilibre et plus de justice dans la répartition des résultats de l’entreprise,
– La revalorisation des grilles indiciaires pour les fonctionnaires,
– L’ouverture de négociation sur les nouveaux environnements et organisations du travail,
– La reconnaissance effective des compétences et des qualifications des personnels, dont ceux qui n’ont pas eu de promotion depuis + de 10 ans,
– L’ouverture de négociation sur la prévoyance pour les fonctionnaires d’Orange,

Cette journée s’inscrit également dans le cadre de la mobilisation du personnel de la fonction publique afin de défendre des services publics de qualité. Ces derniers sont déréglementés, démantelés et privatisés afin de promouvoir la libre concurrence, privilégiant ainsi les intérêts financiers au détriment des intérêts communs.

Dans le secteur des Télécoms, cela doit se traduire par des emplois et des investissements de qualité permettant par exemple l’accès, à toutes et à tous, sur l’ensemble du territoire au très haut débit mobile et internet.

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Cadre

Flash Cadres 783 : Au temps des cerises, faire reculer Macron

Pedibus
Une nouvelle négociation de l’accord PDM (ex PDE) vient de s’achever, force est de constater que cet accord n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques.
La direction d’Orange a décidé de se donner bon-ne conscience en ne déclinant que la loi, c’est à dire 50% de participation aux transports en com-mun, une participation à l’achat d’un vélo ainsi qu’une indemnité kilométrique minime.
La CGT a pourtant porté haut ses propositions pour un changement de la politique d’entreprise au niveau de l’implantation des sites, l’aménagement des horaires ou encore une prise en charge à 100% des transports en commun.
La CGT ne souhaite pas cautionner cette politique de l’affichage qui ne sert que la labélisation et non une vraie politique d’amélioration des conditions de travail et écologiquement responsable.

Loi et faits
La loi de 2017, sur le devoir de vigilance répond à la catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh. Son but est d’assurer de meilleures conditions de tra-vail chez les sous-traitants.
La CGT demande qu’Orange aille au-delà son application stricto sensu et mette en place un plan à la hauteur des enjeux intégrant les organisations syndicales comme parties prenantes dans tous les pays avec une protection accrue des lanceurs d’a-lerte.
Dans le contexte de la loi sur le secret d’affaire, Orange doit instaurer une relation de confiance pour créer un cercle vertueux.
L’accompagnement des managers, le suivi des formateurs référents de la sous-traitance et la tra-duction des documents doivent être la priorité. In fine, ce plan n’intègrera pas les organisations syn-dicales, Orange prendra donc ses responsabilités !

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Actions

Négociation salariale 2018 : Lettre ouverte au PDG d'Orange

Les Organisations Syndicales (OS) représentatives d’Orange ont écrit une lettre ouverte au PDG d’Orange afin d’obtenir la réouverture des négociations salariales 2018 pour une autre répartition des richesses.

En effet, l’ensemble des OS regrettent l’issue de ces négociations, notamment au regard du contexte et des résultats financiers de l’entreprise. Les propositions de l’entreprise n’étaient à la hauteur des attentes du personnel d’Orange. D’ailleurs pour la première fois depuis 13 ans aucune OS n’a signé la proposition d’accord.

La Décision Unilatérale (DU) de l’entreprise n’est pas acceptable. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait remarquer dans le courrier commun.

Nous avons rappelé notre incompréhension entre le traitement réservé aux actionnaires et aux cadres dirigeants (augmentation de leurs rémunérations au-delà des 2.5% du taux directeur de la DU) et celui réservé au personnel d’Orange.

Nous avons également souligné que les résultats du Groupe sont à mettre au compte de l’investissement des salariés et sont le fruit de leur travail, comme le souligne la direction dans ses diverses communications et qu’il est regrettable que les salariés n’en voient pas les effets sur leur rémunération.

Afin de peser sur la négociation et soutenir cette démarche unitaire, la CGT tient toujours à la disposition du personnel d’Orange une pétition exigeant la réouverture des négociations salariales.

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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Offres aux salariés d’Orange

Encore des économies sur le dos du personnel !

Cet avenant pour une durée 3 ans (2019 à 2021), est loin de répondre aux attentes des salariés. La direction poursuit sa politique de réduction des coûts, toujours sur le dos des salariés, en rognant sur le peu d’ « avantages » qu’ils bénéficient. Après l’accord salarial, elle s’attaque aux offres du personnel.

La direction refuse d’étendre la remise à 60% sur l’offre OPEN. Selon ses calculs cela représenterait un coût supplémentaire de 26 M€. Les salariés seraient un coût pour l’entreprise alors même que ce sont les premiers prescripteurs de l’entreprise ! Pour la CGT c’est purement scandaleux, l’entreprise n’a pas de problème pour verser 130M€ de dividendes supplémentaires aux actionnaires en sus des 1,8Mds€ qu’ils perçoivent déjà mais dans le même temps, elle rechigne à assumer un coût supplémentaire de 28M€ qui permettrait de répondre aux attentes du personnel.

La VOD préservée

La direction s’était fixée comme objectif de supprimer l’offre VOD utilisée par 35 000 salariés. Elle considérait cet avantage comme un coût externe, et souhaitait offrir en échange l’offre OCS, beaucoup plus économique. Ainsi elle aurait pu léser 6 000 salariés qui ont l’option OCS comprise dans leurs offres Jet. Des économies, encore des économies. La CGT, toujours dans une démarche unitaire, avec l’appui de l’ensemble des organisations syndicales représentatives (courrier unitaire envoyé aux PDG d’Orange le 3 avril 2018) a réussi à faire reculer la direction et obtenir le maintien du crédit annuel VOD de 120 € .

Quelques avancées…

Les seules avancées sont liées au changement commercial pour les offres SIM Only d’entrée de gamme. Nous avons obtenu une remise de 20%(au lieu des 10% voulue par la direction) sur l’achat de téléphones mobiles nus tous les ans pour les offres SOSH (71 000 contrats SOSH concernés). Mais c’est un moins pour les 17 000 contrats entrée de gamme, passant de 30% de remise à 20% sur l’achat de téléphones mobiles. De plus, ces achats ne pouvant se faire qu’en ligne, cet avenant contribue aux fermetures des boutiques (baisse artificielle des flux ). A la demande de la CGT, la direction a accepté la prise en charge des frais de mise en service lors des installations.

Et surtout des points de blocage !

La direction refuse la prise en charge de la location de la LiveBox et l’élargissement du catalogue à l’informatique (PC, tablette, bureautique …) et objets connectés sous prétexte d’une mise en place SI complexe.

Elle refuse également d’octroyer une remise de 30% au personnel retraité sous prétexte qu’ils ne font plus partie de l’entreprise. La direction oublie sûrement que ces personnels ont participé aux réussites de l’entreprise tout au long de leur carrière. La moindre des choses serait de les respecter et de les prendre en considération. Quand ce n’est pas le gouvernement qui attaque le pouvoir d’achat des retraités (hausse de la CSG), l’entreprise s’en charge !

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4 Mai : AG des actionnaires d’Orange

Exigeons une autre répartition des richesses.

Le 4 mai 2018 se tiendra l’assemblée générale (AG) des actionnaires du Groupe Orange. Lors de cette assemblée, les résolutions sur le montant du dividende et la rémunération de nos dirigeants seront votées. Les résultats de 2017 soulignent un retour à la croissance et pour la première fois depuis 2009, un cash-flow en augmentation. En 2017, près de 2 milliards d’euros de bénéfices ont été réalisés. Parallèlement, 4 000 emplois ont été supprimés dans le Groupe. Les résultats du premier trimestre 2018 confirment une croissance durable grâce notamment au déploiement de la fibre optique.

Les actionnaires se gavent !
Le Conseil d’Administration (CA) proposera à l’AG, contre l’avis de la CGT, une résolution visant à augmenter le dividende à 70 cts d’euros, ce qui représente une hausse de 133 millions d’euros.

En outre, un engagement sera pris pour fixer un plancher de 70 cts pour les trois prochaines années quels que soient les résultats de l’entreprise.

Cette hausse qui intervient après celle de 2017 (passage du dividende de 0,60 à 0,65 €), représentera un coût supplémentaire de 931 millions d’euros sur la période 2017-2020 venant s’ajouter aux 6,4 milliards déjà promis aux actionnaires sur la même période.

Dans le même temps, dès l’an prochain, il est annoncé une baisse des investissements pour satisfaire les marchés financiers.

La CGT s’interroge sur cette logique consistant à privilégier le dividende au détriment des investissements (CAPEX) dans les réseaux THD (FTTH, 4G, 5G, …) qui portent la croissance du Groupe.

Les dirigeants se régalent !
Le CA proposera également la validation de la rémunération des hauts dirigeants d’Orange.

Après une augmentation de 16% (source Les Echos) en 2017, l’ensemble des dispositifs fixes et variables permettra au PDG d’Orange de voir sa rémunération croître de plus de 400 K€ pour atteindre 2.1 millions d’euros.

Les 1000 « leaders » ne sont pas en reste et se voient attribuer un plan d’actions gratuites (LTIP) de 30 millions d’euros, soit en moyenne 30 000 euros chacun.

La question de la rémunération des dirigeants n’est pas anodine : entre 2010 et 2016, celle des dirigeants du CAC 40 a progressé de 36%.

Pour la CGT, une autre répartition des richesses est nécessaire pour lutter contre les inégalités et mettre fin aux écarts indécents des rémunérations.

Les salariés sont mis à la diète !
Pour la première fois depuis 13 ans, il n’y a pas d’accord salarial à Orange.

Si les marges de manœuvre sont possibles pour les hauts dirigeants et les actionnaires, pourquoi imposer la modération salariale à l’ensemble du personnel ?

Au regard de l’inflation, de la baisse continue du pouvoir d’achat des salariés et d’autre part des résultats financiers du Groupe, les propositions de la direction sont inacceptables !

La décision unilatérale de l’entreprise entérine des mesures d’augmentation générale en dessous de l’inflation.

L’ensemble des mesures proposées représentent moins de 80 millions d’euros (pour 85 000 salariés).
Ce montant est à mettre en perspective avec les sommes précédemment évoquées pour les hauts dirigeants et les actionnaires.

Dans le même temps, l’entreprise impose aux salariés une transformation à marche forcée des métiers, exigeant de plus en plus de polyvalence et de poly-compétence sans reconnaissance. L’accord reconnaissance des compétences et des qualifications (ARCQ) ne répond pas aux enjeux et sa mise en œuvre est chaotique.

Au regard de ces éléments, la CGT a décidé de faire du 4 mai 2018 une journée d’échanges avec le personnel sur la question de la répartition de la valeur.

La CGT a officiellement interpelé le PDG d’Orange pour la réouverture des négociations sur la question de la reconnaissance et des salaires.

Nous exigeons un accord qui réponde aux attentes des personnels.

La CGT met à disposition des salariés une pétition. Nous vous invitons à la signer massivement afin de gagner sur les salaires !

Cet article est lié à l'action : « Pour une autre répartition des richesses »

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