ACTUALITÉS

Handicap

Le Handicap, c’est l’affaire de tous !

L’accord pour l’emploi et l’insertion des personnes en situation de handicap à Orange SA s’est terminé le 31 décembre 2016. En l’absence d’ouverture de nouvelles négociations par la direction, les Organisations Syndicales ont obtenu la prorogation pour 6 mois par avenant à l’accord en l’état, soit jusqu’au 30 juin 2017.

Cette prorogation permettra aux salariés en situation de handicap de bénéficier du TPSH pendant 6 mois supplémentaires, avec une date maximale de départ en retraite au 1er juillet 2022, ainsi que tout le contenu de l’accord.
Cet accord définit les modalités d’insertion (embauche et maintien dans l’emploi), du parcours professionnel (promotion et de formation), d’accessibilité, et de la reconnaissance des salariés qui ont subi un handicap pendant leur carrière.
Des négociations sont actuellement en cours sur les modalités de l’application de la loi Rebsamen à Orange, et peuvent impacter les conditions de négociation de l’accord pour l’emploi et l’insertion des travailleurs handicapés.

La CGT rappelle qu’elle souhaite un accord triennal entièrement dédié au «HANDICAP», et non pas dilué avec un accord annuel qui englobe l’égalité professionnelle, la vie privé/professionnelle et la diversité comme le prévoit la Loi Rebsamen car on ne traite pas de la même manière une discrimination due à un handicap, une discrimination homme-femme, une discrimination sur l’origine, une discrimination de type orientation sexuelle, une discrimination sur l’âge, même si elles sont toutes traversées par la même réalité : l’existence de préjugés fortement ancrés !

Dans 80 % des cas, l’origine du handicap est une conséquence d’un accident de la vie ou d’une maladie. Le handicap peut être permanent ou temporaire. Quel que soit la conséquence, nous pouvons tous être concernés de manière directe ou indirecte !

L’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs handicapés ou pas n’est pas naturelle en soi. Elle est le fruit d’une volonté politique et des luttes et de la vigilance des salariés et des représentants du personnel. Nous savons que le cadre réglementaire qui garantit ces améliorations subit parfois des reculs (passage de 10 % en 1957 à 6 % en 1987 de l’obligation d’embauche, reports successifs sur les obligations d’aménagement de locaux et du domaine public pour faciliter l’accessibilité, recul de l’obligation de surveillance médicale annuelle – SMR).

Le taux de chômage de la population en situation de handicap est deux fois supérieur au taux tout public (18 % contre 10 %).

Seulement 6 % des personnes handicapées sont en emploi, soit 927 000 personnes, les ¾ dans le secteur privé.

47 % des handicapés demandeurs d’emploi ont 50 ans et plus contre 24 % pour le tout public. (Source AGEFIPH)

Nous appelons tous les salariés à soutenir nos propositions dans les négociations qui vont s’ouvrir afin :

  • qu’il n’y ait pas de recul sur l’accord existant,
  • de faire bénéficier tous les salariés du Groupe de ce nouvel accord,
  • de continuer à embaucher dans tous les types de métier, quel que soit le type de handicap,
  • de faire vivre « l’ascenseur social » dans une entreprise « citoyenne, responsable, innovante, digitale et humaine ».

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Rémunération / Carrière

RÉMUNÉRATION DES FONCTIONNAIRES : ÇA BOUGE !

Une partie du PPCR (Parcours Professionnel, Carrières et Rémunération) de la Fonction Publique va être appliqué à Orange grâce aux décrets parus au JO du 26 Janvier 2017 sous les numéros 2017-66 et 2017-67 avec une date d’application au 31 janvier 2017.

Cette date du 31 janvier permet que le montant de la pension civile des fonctionnaires dont la retraite débute le 1er février soit calculé sur le nouvel indice, à condition qu’ils aient détenus l’échelon correspondant pendant au moins 6 mois.

Ce qui change :

  • Pour les actifs, les décrets majorent donc toutes les grilles indiciaires des grades propres à Orange
  • de 6 points réels pour les grades dont les échelles sont équivalentes à celles des catégories B et C de la Fonction Publique – c’est-à-dire jusqu’aux grades II-3/III-1,
  • de 9 points réels pour les grades dont les échelles sont équivalentes à celles de la catégorie A de la Fonction Publique – c’est-à-dire à partir de III-2 et jusqu’au IV-2 à l’indice brut 1015.

Pour les cadres au-delà de IV-2 la décision est à la réflexion et dépend de l’Etat.

Cette opération nécessite des aménagements du SI paie aussi cette opération devrait être visible qu’à l’issue du 1er semestre avec effet rétroactif au 31 Janvier 2017. Les fonctionnaires concernés seront informés individuellement au moment de cette mise en œuvre.

Pour les fonctionnaires dont la retraite débute le 1er février, le Service des Retraites de l’État appliquera le calcul sur le nouvel indice en temps voulu sans qu’une intervention de leur part soit nécessaire.
Mais ne nous y trompons pas, ces points d’indices réels, intégrés dans le traitement indiciaire ne coûtent absolument rien à l’entreprise puisqu’elle retire (6 x 4,65807€=) 28,0842 € pour les employés et (9 x 4,65807€=) 41,92263 € pour les cadres du complément France Télécom pour remonter cette somme sur la ligne du traitement indiciaire.

L’avantage est que ce montant va compter pour le calcul de la pension de retraite et revalorisera le revenu des futurs retraités. Dommage pour ceux qui sont partis avant et l’État n’aura pas de générosité envers eux.

Pour la CGT, ce mécanisme va dans le bon sens, cependant le mieux serait que le complément FT (revenu fixe sur la feuille de paie) soit en totalité transformé en points dans le salaire indiciaire afin que le niveau de vie des fonctionnaires ne chute pas drastiquement au moment de la retraite comme c’est le cas aujourd’hui.

La CGT demande aussi de vraies négociations pour la revalorisation des grilles indiciaires des fonctionnaires d’Orange, car cette mesure de transformation des primes à points n’est qu’une partie de l’application du PPCR de la fonction publique auquel les fonctionnaires d’Orange ont droit.

Dégel du point d’indice :

Après plusieurs années de gel du point d’indice (rémunération de base des fonctionnaires), la CGT s’est battue pour sa revalorisation. Il est passé de 4,63029 € à 4,65807 € en juillet dernier et sera porté à 4,68601 € en février 2017.

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Comité d'établissement DO IDF Janvier 2017

Déclaration préalable de la CGT (extraits)

Dans le cadre du plan schéma directeur (PSD) 2017 des boutiques Orange, la DO IDF présente ce mois un dossier d’information-consultation relatif à la fermeture de la boutique Rivoli.

Or, au vu des informations contenues dans le dossier, cette boutique semble des plus profitables :

  • En 2014 elle a rapporté 4 404 705 euros.
  • En 2015 elle a rapporté 5 170 912 euros, soit une progression de 766 207 euros par rapport à 2014.
  • En 2016 elle a rapporté 5 984 761 euros, soit une progression 813 849 euros par rapport à 2015.

La profitabilité de la boutique Rivoli a donc augmenté de 1 580 056 euros sur 2 ans, soit une progression de 35,87% !

Alors que le moteur de croissance pour Orange se trouve dans la fibre optique, il est fortement recommandé de souscrire aux offres Fibre d’Orange en boutique : une fiabilité optimisée de ce type de flux empêche son report sur Internet. N’est-ce pas là l’une des raisons qui ont permis à Orange de reprendre 100 000 clients à free ?

SFR et Bouygues Télécom disposent de boutiques physiques très proches de notre boutique Rivoli. Qu’est-ce qui nous prouve que les clients Orange habitués à la boutique de proximité Rivoli ne vont pas choisir les boutiques des autres opérateurs ?
Une commission « Analyse sur le réseau physique de distribution de la DO IDF » a été actée en décembre dernier par le CE. Il faut laisser le temps à cette commission de travailler.

Au-delà de la question du PSD des boutiques, la CGT conteste l’accélération des restructurations et déménagements avec, notamment, la fin programmée de la présence d’Orange sur Paris dans les années à venir. Resteront certes quelques « stores » mais on ne sait même pas combien.

Comment se fait-il que l’actuelle négociation sur le plan de déplacement entreprise (PDE) ne tienne aucun compte de cet objectif ?

Dans le cadre de cette négociation, la CGT demande :

  1. De la documentation montrant où habitent les salariés d’Orange et où est-ce qu’ils travaillent, de façon à prendre la mesure des migrations pendulaires actuelles et à venir.
  2. La prise en charge du remboursement des transports à 100% par l’employeur. Cela serait en effet un encouragement fort à laisser sa voiture au garage et à emprunter les transports en commun. Une telle perspective serait favorable à la santé publique comme à l’écologie. L’idée qu’il il n’y a pas de raisons que seuls les actionnaires bénéficient des économies de loyer que vous allez faire est encore une raison supplémentaire.

Principaux points à l’ordre du jour :

• Information en vue d’une consultation sur la fermeture de la boutique Rivoli
• Présentation du schéma directeur immobilier de la DO IDF
• Information-Consultation sur le projet de fermeture du site d’Yvry sur Seine du SCO IDF
• Information-Consultation sur le projet de regroupement des UI OF, Est et IDF Sud en vue de la création de l’UI Portes de Paris

Pour en savoir plus, téléchargez ci-dessous le compte-rendu de la réunion.

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Communiqués de presse

Telecom : l’ARCEP déclare la guerre à l’investissement

La volonté de S.Soriano, président de l’ARCEP, de mettre en oeuvre de nouvelles mesures de régulation sur le déploiement de la fibre à l’encontre d’Orange et sur le marché entreprise pour favoriser le développement de SFR, font à nouveau la démonstration des contradictions d’un système.

Orange se voit reprocher son avance dans le déploiement de la fibre et son développement sur le marché entreprise, en particulier eu égard à SFR qui lui se voyait reprocher son retard dans la 4G il y a quelques semaines.

Mais l’ARCEP se refuse visiblement à toute analyse objective, qui tiendrait compte des réalités et diversités dans le secteur, en particulier sur les stratégies des opérateurs en matière d’investissement et sur la politique de l’emploi.

Rappelons que le plan très haut débit prévoit le déploiement du réseau sur l’ensemble du territoire par des acteurs privés et publics. Les collectivités territoriales déploient des réseaux d’initiatives publiques et font des appels d’offre auprès des différents opérateurs. Dans les grandes villes, jugées les plus rentables, les opérateurs privés déploient directement la fibre jusqu’à l’abonné.

Pour tenir les délais de son plan THD, l’état, premier actionnaire du groupe, a fortement fait pression sur Orange pour un déploiement de la fibre sur le territoire. Ainsi depuis 2012, Orange pèse plus de 90% des investissements privés.

Aujourd’hui, l’ARCEP voudrait changer les règles du jeu en demandant à Orange d’ouvrir ses infrastructures aux autres opérateurs. La volonté de l’ARCEP est donc de mettre tous les opérateurs au même niveau, sans tenir compte des niveaux d’investissements.

Cette décision pourrait entrainer une baisse du rythme des investissements avec des conséquences sur l’emploi. Plus globalement, 1€ investi dans la fibre c’est 3€ de plus dans le PIB et impacte donc positivement la croissance ainsi que les finances de l’état.

Pour la CGT, cette situation fait la démonstration de l’inefficacité du dogme de la concurrence libre et non faussée qui a détruit près de 50.000 emplois dans le secteur des télécommunications depuis deux décennies, et fait prendre au pays un retard considérable sur les réseaux.

Dans ce contexte, la CGT revendique l’appropriation publique des activités de télécommunications. Cette proposition pour un droit à la communication pour tous est plus que jamais d’actualité. Elle passe par un véritable service public de la communication. Tous les opérateurs doivent répondre à des critères d’efficacité économique et sociale (développement, aménagement du territoire, mise en place de normes publiques sur les produits, services, réseaux, développement de l’emploi etc.).

Ce droit à la communication nécessite la création d’une véritable instance publique de concertation démocratique, composée d’élus, d’usagers, d’associations, de représentants des salariés et des entreprises. Le rôle de cette nouvelle instance devrait être aussi de garantir le développement de l’emploi avec des droits et garanties de haut niveau pour l’ensemble des salariés du secteur.

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Communiqués de presse

Fillon réinvente l’histoire et insulte le personnel…

Lors de son déplacement au salon de l’électronique à Las Vegas (CES), François Fillon s’est attribué le mérite du développement de l’internet en France en déclarant « vous pensez qu’il y aurait de l’internet en France si on avait toujours France télécom avec des fonctionnaires?». Pour rappel en 1997, lors de la privatisation de France Télécom, Mr Fillon était à l’époque ministre des télécommunications. Rappelons-lui quand même qu’aujourd’hui encore, plus de la moitié des salariés d’Orange sont fonctionnaires…

Un peu d’histoire, c’est sous l’impulsion de la puissance publique que la France a été le premier acteur des Télécoms durant deux décennies, Cela a été possible grâce aux agents de la fonction publique, des polytechniciens jusqu’aux agents des lignes.

En 1970, la DGE invente la commutation temporelle qui va révolutionner l’industrie des télécom., En 1971, c’est l’invention de la fibre optique qui révolutionne aujourd’hui les réseaux filaires. En 2000, 3 ans après la privatisation, la France est le pays avec le meilleur taux d’équipement internet haut débit au monde (ADSL), à ce moment 80% des agents de France Télécom sont fonctionnaires, et ce résultat est permis grâce à un des meilleurs réseaux cuivre du monde, construit et souhaité par la puissance publique.

François Fillon ne se sera pas contenté de privatiser France télécom, il a aussi porté et annoncé en 2010 l’arrivée du quatrième opérateur. La vague de privatisation et d’ouverture à la concurrence aura un impact désastreux sur les politiques industrielles des télécoms : recherche divisée par cinq, 48.000 emplois détruits, la France est passée de la première à la 44ème place mondiale en termes de couverture internet très haut débit. De plus, suite à l’arrivée du 4ème opérateur, huit milliards € de valeurs et richesses pour le pays ont été détruites.

François Fillon est un des acteurs de la déréglementation du secteur, ce qui a entraîné des suppressions d’emplois, la dégradation des conditions de travail et la baisse des investissements notamment sur le réseau. Plutôt que d’avoir contribué à l’avènement de l’ADSL, il est l’un des principaux responsables du retard pris dans la construction des réseaux Très Haut Débit en France. Les entreprises du secteur sont pour leurs parts plus enclines à faire des achats externes et participer à la consolidation du secteur des télécoms plutôt que de mener une politique d’investissement productif.

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