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Les infos du CSEC Orange

Orange TowerCo : la grande marchandisation des infrastructures réseau

Orange TowerCo… quel avenir pour les points hauts d’Orange ?
Lors du CSEC de février, la direction a ouvert la consultation sur la création de la filiale « TowerCo » Orange. Elle détiendrait tous les points hauts du groupe, c’est-à-dire les pylônes et terrasses d’immeubles qui hébergent des antennes des réseaux mobiles (pour être plus précis, il y aurait une filiale par pays, le tout chapeauté par une holding ad-hoc TOTEM). Dans un premier temps, le projet se limite à la France et ses 18 000 points et à l’Espagne et ses 8 000 points, au total en Europe le groupe détiendra environ 40 000 points hauts.

Orange se sépare de son cœur de métier en bradant son patrimoine réseaux….. pour la CGT, c’est NON !
Le projet permettrait de mieux « valoriser » ce patrimoine, en développant le chiffre d’affaires (hébergement d’autres opérateurs), mais surtout parce que les « marchés financiers » valorisent mieux ce patrimoine lorsqu’il est identifié dans une filiale. Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica ont déjà une filiale, dont seuls les deux premiers ont gardé le contrôle.. mais jusqu’à quand?. Pour mieux comprendre, l’entreprise espagnole Cellnex, TowerCo spécialisée dans les infrastructures, et qui possède environ 60 000 points hauts en Europe a pratiquement la même valorisation boursière qu’Orange.

Orange hypothèque l’avenir de l’entreprise pour avoir plus de cash… pour la CGT, c’est NON !
Pour la CGT, l’argument de la croissance de cette activité est un leurre : d’après les objectifs de la direction, d’ici à 10 ans, le chiffre d’affaires de cette activité devrait augmenter de 50 millions d’euros environ à mettre en regard des 40 milliards de chiffres d’affaires du groupe.
Nous voudrions presque croire qu’une cession partielle de la TowerCo pourrait avoir une logique industrielle, mais encore faudrait-il que les sommes récupérées soient utilisées pour investir dans une stratégie de développement ? Malheureusement, la logique obsessionnelle d’Orange, c’est le cours de l’action pour satisfaire les spéculateurs.

Et ensuite pour le redistribuer quasi totalement aux actionnaires….. pour la CGT, c’est NON !
La CGT sait très bien ce qui va être fait. La direction va continuer à distribuer un niveau de dividendes beaucoup trop élevé ce qui contribue, bien qu’elle s’en défende, à une hausse de la dette qu’elle est obligée de dissimuler derrière quelques astuces notamment la dette hybride.
Ce projet de filialisation consite uniquement à apporter des garanties aux actionnaires avec au final l’objectif de céder l’argenterie pour payer les actionnaires. Ce type de meccano financier ne crée aucune valeur économique et n’est certainement pas la solution, mais Orange pourra-t-elle garder ses points hauts si « les marchés financiers » en ont décidé autrement ?

Pour la CGT, les réseaux sont des biens d’intérêts publics. Il y a d’autres choix possibles…
La CGT s’oppose fermement à ce projet de cession du patrimoine et a soulevé un certain nombre d’interrogations. Une fois « logés » dans une filiale ad-hoc, il sera aisé d’en vendre tout ou partie. Pourquoi filialiser, hors de l’UES, cette activité vitale pour la population qui a des synergies évidentes avec WIN ou la DIG ?
Il nous parait plutôt nécessaire de développer Orange par des investissements et des nouveaux services (R&D), ce qui permettrait d’enrayer la saignée sur l’emploi depuis plus d’une décennie. Incapable de faire ce type de croissance après avoir laminé la R&D, la direction essaye de trouver des artifices financiers pour soutenir le cours de l’action, tout en continuant sa stratégie de réduction drastique de ses coûts et de l’emploi (encore une réduction de plus de 500 millions de la masse salariale en France prévue dans le plan stratégique Engage 2025).

La CGT s’oppose fermement au démantèlement de l’entreprise… et a réclamé une expertise sur ce projet !
Après la filiale Orange Concessions pour la gestion des RIP (Réseaux d’Initiatives Public) et maintenant celle de la filiale Orange TowerCo, la CGT y voit à la fois, une accélération de la séparation des réseaux et des services mais également les premières étapes de la vente à la découpe de l’entreprise.
Il en va de l’avenir même de l’entreprise et des salariés. Afin d’y voir plus clair, l’ensemble des élus CSEC ont décidé de réaliser une expertise sur la création de cette filiale. Il y aura un expertise au niveau du CSEC pour la partie financière et une autre au niveau du CSEE DTSI pour le volet social concernant une centaine de salariés.

AVEC LA CGT, REFUSONS UN PROJET PUREMENT SPÉCULATIF
LES RÉSEAUX DOIVENT RESTER DANS LE PATRIMOINE NATIONAL.

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